
Le pneumaticien Bridgestone et le fournisseur de solutions de recharge EVBox ont annoncé début septembre leur partenariat sur une durée de cinq ans. Cette période verra le déploiement d’environ 3 500 bornes de recharge. Celles-ci seront installée « au sein du réseau de distribution et de centres d’entretien européen » de Bridgestone, « qui inclut notamment des enseignes majeures comme Speedy et First Stop ». L’objectif : regrouper « sous un même toit » les points de recharge pour véhicules électriques et les services d’entretien et de mobilité associés.
Un troisième acteur, le partenaire d’EVBox TSG, sera chargé de la conception, de l’installation et de la maintenance des bornes. La France et l’Italie seront équipées en priorité, suivies par la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la Pologne et l’Espagne. « Le réseau de Bridgestone comprendra des bornes de recharge standard et rapides installées dans des secteurs stratégiques, accessibles à tous les conducteurs de véhicules électriques, qu’il s’agisse de véhicules privés ou de flottes commerciales », précisent les partenaires.
3 500 bornes appartenant à Bridgestone intégrées au réseau d’EVBox d’ici cinq ans
Les futures bornes intégreront le réseau public existant d’EVBox qui compte actuellement 130 000 bornes, et seront donc accessibles avec la carte et l’application mobile du fournisseur. En parallèle, les solutions de recharge à domicile d’EVBox seront commercialisées via le réseau de distribution de Bridgestone. Par la suite, « cette collaboration va évoluer et accompagner le développement de l’e-mobilité en tenant compte de ses exigences », annonce Bram Poeth, CCO d’EVBox Group.
« Ce partenariat va permettre de soutenir la nécessaire expansion des infrastructures de recharge en Europe, en mettant à la disposition des conducteurs et des opérateurs de flottes le confort d’utilisation et l’efficacité qu’ils demandent », estime de son côté Christophe de Valroger, directeur des opérations retail de Bridgestone EMIA. Le pneumaticien appuie sa décision sur les résultats d’une enquête interne réalisée en 2021 auprès de quelque 3 000 consommateurs européens. Celle-ci indique en effet que, parmi les répondants qui n’envisagent pas d’acquérir un véhicule électrique, 50 % s’y refusent faute d’infrastructures de recharge suffisantes.