
L’équipementier allemand Bosch, spécialiste des équipements de première monte de sécurité, a mené une étude en Europe afin de mieux quantifier le taux d’équipement des véhicules en systèmes de sécurité.
72 % des collisions arrière évitées
Avec un constat : « Selon les experts en accidents de Bosch, jusqu’à 72 % des collisions arrière occasionnant des blessures corporelles pourraient être évitées si toutes les voitures étaient équipées de ce système », avance l’équipementier qui défend son activité.
Pour la France, une voiture neuve sur trois immatriculées (33 %) s’équipe d’un système de freinage d’urgence automatique (Bosch ou autres, étude IHS Markit sur 2015). C’est sensiblement le même chiffre aux Pays-Bas (32 %) et en Belgique (30 %). Et c’est mieux qu’en Allemagne (25 %), au Royaume-Uni (21 %) ou, pire, en Espagne (16 %). Les constructeurs commercialisent donc en France des véhicules plutôt bien équipés en système de sécurité alors que les Allemands par exemple privilégient l’assistance au parking, présente sur une voiture sur deux.
Bosch et EuroNCAP à la manœuvre
Fort de son implantation chez tous les constructeurs européens, Bosch mène un important lobbying auprès de la Commission européenne pour que le freinage d’urgence automatique soit rendu obligatoire et non plus simplement optionnel. L’autre élément du lobbying provient d’EuroNCAP qui n’attribue aujourd’hui une cinquième étoile à ses crash tests que si le véhicule testé se dote en série de ce système (notre interview d’EuroNCAP).