« C’est avec notre prestataire Alphabet que nous avons travaillé sur une solution d’auto-partage, explique Jeanine Le Sourne, gestionnaire de la flotte automobile. Nous avions déjà eu l’occasion d’essayer dans le passé un utilitaire électrique de Citroën. Aussi, lorsque la C-Zéro est arrivée sur le marché, nous avons vu une véritable opportunité d’introduire cette technologie dans le parc. »
Dans le détail, le groupe loue les véhicules dans le cadre d’un contrat de trois ans et 40 000 km, avec un loyer mensuel de 900 euros, système d’auto-partage compris. Les véhicules sont répartis sur les trois sites franciliens de l’entreprise...
« C’est avec notre prestataire Alphabet que nous avons travaillé sur une solution d’auto-partage, explique Jeanine Le Sourne, gestionnaire de la flotte automobile. Nous avions déjà eu l’occasion d’essayer dans le passé un utilitaire électrique de Citroën. Aussi, lorsque la C-Zéro est arrivée sur le marché, nous avons vu une véritable opportunité d’introduire cette technologie dans le parc. »
Dans le détail, le groupe loue les véhicules dans le cadre d’un contrat de trois ans et 40 000 km, avec un loyer mensuel de 900 euros, système d’auto-partage compris. Les véhicules sont répartis sur les trois sites franciliens de l’entreprise : dix au Technopôle et au Crystalys situés à Meudon, dix à la tour Sequana d’Issy-les-Moulineaux et deux à Vélizy. Leur autonomie est bloquée à 110 km afin de ne pas placer les collaborateurs dans des situations difficiles s’ils effectuent des parcours plus longs.
Depuis le début de l’opération, plus de 800 collaborateurs-utilisateurs ont réalisé plus de 2 232 trajets. Ils peuvent se servir gratuitement de ces véhicules pour les trajets professionnels ou moyennant une participation pour un usage personnel. Bouygues Télécom a ainsi pu mettre fin au système de navette qui existait jusqu’alors, mais qui n’était pas suffisamment rentable et efficace. « Ce qui a facilité cet engouement des collaborateurs, c’est sans nul doute la flexibilité des horaires », insiste Jeanine Le Sourne. Et la facilité d’utilisation : « Quatre clics suffisent pour effectuer une réservation via un site dédié. Par ailleurs, le collaborateur récupère le véhicule en passant simplement son badge sur un lecteur situé sur le pare-brise et déclenche l’ouverture des portes. Il trouve alors les clés et les papiers à l’intérieur. Et lorsqu’il ramène la voiture, il lui suffit de laisser à son tour les clés et les papiers à l’intérieur et de la refermer par simple passage de son badge. »
Avec ces C-Zéro, Bouygues Télécom a pu développer un service innovant qui améliore l’environnement de travail de ses collaborateurs. Une communauté de 450 abonnés a vu le jour sur l’intranet. « Les personnes un peu frileuses à l’égard de l’électrique ont été rassurées sur le sujet et adhèrent aujourd’hui au concept », se félicite Jeanine Le Sourne.
Reste la question de la VR. « Tous les loueurs longue durée ont du mal à valoriser ces véhicules qui sont totalement nouveaux. Nous savions que ces VR ne seraient pas bonnes, mais il fallait bien un début dans le déploiement de l’électrique au sein des flottes », conclut la responsable.
La flotte de Bouygues Télécom en chiffres
900 véhicules dont 22 C-Zéro électriques en auto-partage