Joindre l’utile à l’agréable
Sur le segment des grandes routières, Audi ouvre le bal et de fort belle manière, avec une A6 Avant restylée qui modère une nouvelle fois son appétit. Résultat : des émissions cantonnées à 104 g en 2.0 TDI version ultra associée à une boîte S tronic. Élégance et sobriété vont donc de pair dans ce grand vaisseau qui n’hésite pas à recourir à l’aluminium pour garder la ligne. On observe aussi une bonification de l’équipement pour un agrément et une sécurité à l’optimum. Le coffre se met aux proportions de ce très grand format : 565 à 1 685 l dans 4,93 m (à partir de 42 500 euros en 2.0 TDI 150 à 118 g).
La mise à jour de la Série 5 Touring de BMW remonte à fin 2013. Cette éternelle rivale de l’A6 Avant affiche de nombreux points communs avec cette dernière, à commencer par un gabarit et un coffre très similaires (560 à 1 670 l dans 4,91 m). Ses prestations sont pareillement d’exception. Même la présentation intérieure, pourtant souvent considérée comme l’apanage d’Audi, soutient la comparaison avec son adversaire. Comportement et confort se font tout aussi exemplaires (à partir de 42 500 euros en 518d 150 ch à 122 g).
Audi, BMW, Mercedes, l’habituel trio
Autre approche de ce que peut être le versant utilitaire d’une grande routière avec la Classe E Break chez Mercedes. Avec, dans 4,91 m, un volume record allant de 650 à 1 950 l, sa capacité laisse pantois. Au moins, elle ne traite pas le volet du transport à la légère. Sa silhouette ne s’en trouve pas affectée pour autant ; ses performances et ses émissions également, à condition toutefois d’adopter sa version E 300 BlueTEC Hybrid à 109 g (à partir de 54 950 euros).
Cette Classe E Break a aussi la sagesse de proposer ses services dans une gamme de prix semblable à la concurrence (à partir de 43 400 euros en E 200 BlueTEC 136 ch à 129 g). Extrapolé de la Classe E, le CLS Shooting Brake est magnifique dans sa réinterprétation du break de chasse, mais ses tarifs se motrent tout aussi exclusifs (à partir de 60 300 euros en 220 BlueTEC à 127 g).
Volvo, Jaguar et Skoda jouent l’alternative
Les allemandes ne sont pas les seules à occuper le terrain. Il existe aussi une longue tradition du break de grande taille chez Volvo. Et depuis plusieurs années, le V70 en a repris le flambeau. Ce scandinave de 4,81 m, plutôt longiligne, dissimule un espace de chargement allant de 575 à 1 600 l. L’un de ses atouts réside dans une version D4 de 181 ch à seulement 113 g (à partir de 43 770 euros). Mais les émissions se veulent aussi très contenues en entrée de gamme (à partir de 41 370 euros en D3 136 ch à 119 g). Autre choix possible chez Jaguar : la somptueuse XF Sportbrake sait se retrousser les manches lorsqu’il s’agit de transport avec un coffre configurable de 550 à 1 675 l qui s’inscrit parfaitement dans ses 4,91 m. Le tout a beaucoup d’allure et se conjugue en diesel pour convaincre (à partir de 45 600 euros en 2.2 D 163 ch à 129 g).
Dans ce segment, l’incursion de Skoda démocratise l’univers des grandes routières. Avec ses 4,83 m et son espace de chargement s’étendant de 603 à 1 835 l, la Superb Combi est une indéniable réussite. Mieux ! Sa politique tarifaire ne l’empêche pas de se montrer exemplaire pour la consommation, avec une version GreenLine à 113 g (à partir de 28 300 euros en TDI 105 à 119 g).