
Belle illustration avec la Renault Talisman qui, pour devenir Estate, ne s’étire que d’un seul centimètre. En 4,87 m, la représentante du losange a fière allure. Mais l’élégance qui la caractérise ne lui fait pas perdre de vue qu’un break s’apprécie d’abord pour sa commodité d’usage.
Avec des contours favorables au chargement, un coffre jaugé de 572 à 1 681 l se montre aussi convaincant que le comportement et l’agrément de cette Talisman Estate à même de satisfaire les grands rouleurs. D’autant qu’à en croire les émissions, les arrêts à la pompe ne sont pas fréquents : dCi 110 ch à 98 g (à partir de 29 900 euros ; 33 300 euros en Business),...
Belle illustration avec la Renault Talisman qui, pour devenir Estate, ne s’étire que d’un seul centimètre. En 4,87 m, la représentante du losange a fière allure. Mais l’élégance qui la caractérise ne lui fait pas perdre de vue qu’un break s’apprécie d’abord pour sa commodité d’usage.
Avec des contours favorables au chargement, un coffre jaugé de 572 à 1 681 l se montre aussi convaincant que le comportement et l’agrément de cette Talisman Estate à même de satisfaire les grands rouleurs. D’autant qu’à en croire les émissions, les arrêts à la pompe ne sont pas fréquents : dCi 110 ch à 98 g (à partir de 29 900 euros ; 33 300 euros en Business), dCi 130 ch à 106 g (à partir de 33 200 euros ; 34 600 euros en Business) et dCi 160 ch en EDC à 120 g (à partir de 38 800 euros).

La 508 SW attend la relève
Chez Peugeot, la 508 SW ronge son frein en espérant la relève. Sur les rangs depuis début 2011, elle sait que le temps qui passe ne plaide guère en sa faveur. Le poids des ans n’a pourtant pas entamé son confort, pas plus que ses qualités routières. En revanche, sa capacité de chargement ne tient plus lieu de référence, avec de 512 à 1 598 l, pour 4,83 m.
Les motorisations de cette 508 SW sauvent toutefois les apparences, en particulier avec un 1.6 BlueHDi 120 ch à 96 g (à partir de 31 800 euros ; 33 550 euros en Active Business). Avec le 2.0 BlueHDi 150 et 180 ch, ce n’est pas mal non plus à 105 et 110 g (à partir de 37 150 et 39 450 euros ; 35 600 euros en Active Business pour le 150 ch et 43 200 euros en Allure Business pour le 180 ch).

La Citroën C5 Tourer était sur la route depuis 2008. Ces dernières années, ses ventes se sont effritées, au point qu’elle a préféré tirer sa révérence avant l’été. Elle aura bien une descendance, Citroën l’a confirmé, mais pas avant 2020. Les inconditionnels de la marque regretteront que l’arrêt de sa production entraîne la disparition de la fameuse suspension hydropneumatique si chère aux chevrons.
Franchissons maintenant le Rhin pour retrouver un authentique best-seller à l’échelle planétaire. La Volkswagen Passat SW, huitième du nom, en impose, et ce au propre comme au figuré, avec un coffre qui domine le marché. En 4,77 m, sa soute se fait gigantesque : de 650 à 1 780 l, le tout facilement configurable.
En dehors de sa contenance, les entreprises l’apprécient aussi pour sa présentation et son soin du détail. Les allures de grande routière de cette Passat SW Volkswagen ne sont pas non plus pour déplaire. Par son confort, cette grande familiale incite au voyage, surtout qu’elle s’avère économe en carburant. Ainsi, le 1.6 TDI 120 ch BlueMotion se trouve gratifié d’un référencement à 96 g (à partir de 31 300 euros ; 33 200 euros en BlueMotion Business.

Passat SW, la grande routière
En dehors de cette efficiente configuration, le 2.0 TDI 150 ch émet 110 g (à partir de 36 150 euros ; 37 830 euros en Confortline Business). La récente évolution de la version 190 ch de ce 2.0 TDI, aux émissions en cours d’homologation, n’était pas encore tarifée lors de la rédaction de ce guide.
Notons aussi l’existence d’une mouture Alltrack pour la Passat, nantie d’une transmission intégrale (à partir de 37 700 euros en TDI 150), et d’une vertueuse configuration essence en hybride rechargeable dénommée GTE ; celle-ci affiche 218 ch en puissance cumulée à 38 g (à partir de 50 350 euros hors bonus).
Demeurons dans la sphère du groupe Volkswagen pour y découvrir une autre contenance record. En 4,67 m, la Skoda Octavia Combi aligne rien de moins que de 610 à 1 740 l, avec en outre une ingénieuse modularité.
Lancé en 2013 et restylé cette année, ce break d’origine tchèque se montre fort conciliant jusque dans ses tarifs. Il privilégie l’essentiel, tout en bénéficiant de la synergie du géant allemand. À son sens de l’hospitalité, l’Octavia Combi ajoute des motorisations éprouvées : 1.6 TDI 90 ch à 106 g (à partir de 22 590 euros ; 25 790 euros en Business), 1.6 TDI 116 également à 106 g (à partir de 23 990 euros ; 27 190 euros en Business) et 2.0 TDI 150 à 113 g au meilleur prix pour les professionnels (28 490 euros en Business). Enfin, cette Octavia Combi possède aussi sa version buissonnière, tout simplement dénommée 4×4, dont, là encore, le premier prix s’adresse aux entreprises (à partir 30 490 euros en Business).
Trois ans après son lancement en Europe, la Ford Mondeo SW n’a rien perdu de sa superbe. Cette élégance dans la silhouette ne s’inscrit pas au détriment du chargement : ce break imposant (4,87 m) lui consacre de 525 à 1 630 l. Comme toute Ford qui se respecte, la Mondeo SW s’apprécie aussi pour sa dynamique. Quant à l’équipement, il est abondant en Executive qui tient lieu désormais d’entrée de gamme mais aussi de finition Business.
Pour cette Mondeo SW, l’ensemble s’apprécie au minimum en 1.5 TDCi 120 ch à seulement 94 g (à partir de 33 550 euros). Un cran au-dessus, le 2.0 TDCi 150 ch passe à 109 g (à partir de 34 650 euros). Le 2.0 TDCi 180 ch et ses 134 g complètent les propositions (à partir de 39 950 euros).

Mondeo SW ou Insignia ST ?
Autre grand best-seller du marché européen, l’Opel Insignia Sports Tourer vient tout juste de se renouveler. Grâce à une aérodynamique soignée s’inspirant du concept Monza, ce break s’étend, à quelques millimètres près, jusqu’à 4,99 m, sans nuire à la pureté des lignes. Ce Sports Tourer brille par l’espace qu’il réserve à ses occupants, un peu moins par son coffre au regard de son gabarit, avec de 565 à 1 655 l.
Plus confortable qu’agile, ce vaisseau amiral d’Opel se distingue aussi par la douceur de ses tarifs au vu de l’ampleur de son équipement. La gamme des motorisations de cette Insignia Sports Tourer s’articule en priorité autour d’un bloc 1.6 Ecotec diesel en 110 et 136 ch, avec des versions étalonnées à 112 et 119 g (respectivement à partir de 30 700 et 32 100 euros ; 33 250 et 34 650 euros en Business Edition), avant qu’un 2.0 diesel 170 ch à 139 g n’entre en piste (à partir de 39 200 euros, voir aussi l’essai de l’Insignia Sports Tourer).

Dans le camp japonais, la Toyota Avensis Touring Sports est présente sur le marché depuis 2008. En revoyant sa copie à deux reprises et en profondeur en 2012 et 2015, ce break est parvenu à susciter l’intérêt dans la durée. Nous devrions être fixés sur son avenir au cours des prochains mois. Malgré son âge, force est de constater que ce Touring Sports ne se laisse pas prendre en défaut. Ce n’est peut-être pas le plus efficient, ni le plus grand des breaks, mais il conserve ce sérieux qui plaît aux entreprises.
La sérieuse Avensis Touring Sports

L’emprunt de l’Avensis Touring Sports à BMW pour ses motorisations ajoute à son attractivité : 1.6 D-4D de 112 ch à 109 g (à partir de 28 200 euros ; 31 700 euros en Dynamic Business) et 2.0 D-4D de 143 ch à 120 g (à partir de 33 300 euros ; 33 700 euros en Executive Business). Quant au coffre, il jauge de 543 à 1 609 l, pour 4,82 m.
La Mazda6 Wagon se montre plutôt discrète dans les flottes. Ce n’est pourtant pas faute de faire des efforts pour s’y faire enrôler, ni même d’aligner un CV parmi les plus pertinents du marché. Souligner qu’elle commercialise ses services au tarif de la berline résume cette volonté de bien faire qui la caractérise. Bien sûr, avec seulement 522 l, son coffre n’a rien d’exceptionnel, mais banquette rabattue il atteint 1 648 l. Et on ne peut rester insensible à cette silhouette s’étirant sur 4,81 m. L’équipement se veut pléthorique, ce qui dispense cette Mazda6 Wagon d’afficher une finition Business. Quant aux motorisations, elles ne font pas dans la demi-mesure : 2.2 Skyactiv-D de 150 ch à 110 g (à partir de 31 400 euros) et 175 ch à 121 g (à partir de 38 250 euros).

Les coréennes Optima SW et i40 SW
L’élégance est aussi de mise du côté des coréennes avec une nouvelle Kia Optima SW soucieuse de répondre aux attentes européennes. Ses 4,86 m lui procurent l’espace nécessaire, à l’avant comme à l’arrière, en complément d’un coffre s’inscrivant de 582 à 1 686 l par le biais d’une modularité convaincante. Afin de combler son déficit de notoriété, ce break déborde d’équipements, et ce dès son premier niveau de finition, tout en alignant une garantie de sept ans toujours appréciée lors du calcul de la valeur résiduelle.
Le 1.7 CRDI de 141 ch qui anime cette Optima SW n’est pas non plus désagréable à fréquenter avec des émissions contenues à 113 g (à partir de 33 990 euros). Un score qu’il est dorénavant possible d’abaisser à 33 g à condition d’opter pour une version essence en hybride rechargeable à base de 2.0 GDi : 205 ch sont alors obtenus en puissance cumulée (à partir de 41 490 euros hors bonus).

Avoir pour principal argument le volume de chargement n’est pas contreproductif pour un break, surtout dans le monde du travail. Dotée de 533 à 1 719 l, la Hyundai i40 SW se remarque d’autant plus facilement qu’elle ne dépasse pas 4,78 m. Dans les concessions depuis 2011, elle a toujours mené sa carrière avec douceur, comme sa conduite.
Aujourd’hui, entre une mise à jour en 2015 et un renouvellement prévu pour l’an prochain, espérons que sa remplaçante fasse aussi bien. Pour l’instant, l’i40 SW reste disponible à l’embauche avec une version Business en guise d’entrée de gamme : 1.7 CRDi 115 ch à 110 g (à partir de 31 350 euros) et 1.7 CRDi 141 ch à 123 g (à partir de 33 550 euros).

Terminons notre inventaire du segment D avec le premium et débutons avec l’Audi A4 Avant, véritable archétype de la discipline. En générant l’essentiel des ventes d’A4 en France, la dernière génération de cet Avant, apparue fin 2015, démontre tout l’intérêt d’aligner un break dans la gamme.
Place aux modèles premium
Pour un modèle premium, la contenance ne constitue plus une priorité. Mais il n’en reste pas moins la commodité d’usage pour faciliter l’exploitation, en 4,73 m, du coffre de 505 à 1 510 l de cette A4 Avant. Agrément indéniable et comportement irréprochable font partie du voyage, à savourer dans le confort d’un environnement parfaitement calibré ; le tout accompagné d’un large choix de motorisations.
Sous le capot de l’A4 Avant, au 2.0 TDI 122 ch à 103 g (à partir de 35 110 euros ; 37 910 euros en Business Line) succède un 2.0 TDI 150 ch ultra à 99 g (à partir de 37 380 euros ; 40 180 euros en Business Line), suivi d’une variante à 190 ch, toujours en écolabel ultra, à 106 g (à partir de 42 470 euros ; 45 270 euros en Business Line). Un V6 3.0 TDI de 218 et 272 ch, respectivement à 123 et 134 g, ferme la marche (à partir de 52 680 et 56 260 euros). Quant à l’Allroad Quattro, elle procure un parfum d’aventure à ce break si discret (à partir de 48 460 euros en 2.0 TDI 163 ch).

Éternelle rivale de l’A4, la BMW Série 3 Touring a toujours bénéficié d’une image sportive. Pourtant, si nous la comparons aux précédentes générations, elle s’est beaucoup assagie au fil du temps tout en préservant son dynamisme. La qualité de l’accueil prime désormais sur la performance.
Série 3 Touring, une sportive assagie
En revanche, avec de 495 à 1 500 l pour 4,63 m, cette Série 3 Touring ne s’illustre guère au chapitre du chargement, mais ses concurrents ne procèdent pas différemment. Son successeur, attendu pour fin 2018, améliorera peut-être le score. Espérons-le.
D’ici là, cette version Touring de la Série 3 peut encore tabler sur sa sobriété. Ainsi, plus spécifiquement destinée aux entreprises, la bien nommée version EfficientDynamics Edition d’un 320d à 163 ch s’affiche à 107 g (à partir de 41 600 euros en Business Design). Les autres propositions sur base de 4-cylindres relèvent de cette volonté de contenir les émissions, mais aussi d’offrir une version Business Design au tarif d’entrée de gamme : 316d de 116 ch à 109 g (à partir de 35 550 euros), 318d de 150 ch à 112 g (à partir de 38 150 euros) et 320d de 190 ch à 113 g (à partir de 41 600 euros). Le 6-cylindres assure la suite, en 330d de 258 ch et en 335d xDrive de 313 ch (à partir de 52 850 et 57 100 euros).
Longtemps considérée comme un peu trop classique, la Mercedes Classe C Break s’est réinventée, au point de malmener ses adversaires sur le marché depuis bientôt trois ans. Ancré dans la modernité, en physique comme en contenu, ce break de 4,70 m hérite du fameux confort et de l’hospitalité qui ont forgé la réputation de la Classe C (voir l’essai flash de la Mercedes Classe C Break). Quant à son coffre, avec de 490 à 1 510 l, il est calqué sur la concurrence.
Classe C break, des moteurs au choix

Pour profiter au mieux de l’agrément de conduite de cette Classe C Break, l’éventail des motorisations se montre aussi impressionnant que les émissions se font modérées : 180 d de 116 ch à 109 g (à partir de 34 850 euros ; 38 950 euros en Business), 200 d de 136 ch, lui aussi à 109 g (à partir de 37 350 euros ; 41 450 euros en Business), 220 d de 170 ch à 106 g (à partir de 40 200 euros ; 44 300 euros en Business) et 250 d de 204 ch à 117 g (à partir de 45 750 euros ; 49 850 euros en Business). N’omettons pas non plus de citer les 300 h et 350 e, deux version hybrides diesel et essence de la Classe C Break, respectivement à 99 et 49 g (à partir de 50 300 et 56 300 euros ; 54 400 euros en Business pour la 300 h et 59 300 euros hors bonus pour la 300 e en Business Executive).
Inclassable mais ébouriffant par le style, évoquons le Mercedes CLA Shooting Brake qui, en 4,63 m, réinterprète le break de chasse dans une version modernisée, sans sacrifier à l’aspect pratique. Son coffre s’étale de 495 à 1 354 l. Son potentiel de séduction n’est pas incompatible avec la vie en entreprise, surtout que son tempérament est plus apaisé que pourrait le laisser penser sa silhouette.
Ce bel objet qu’est le CLA Shooting Brake se déguste en 180 d de 109 ch à 101 g (à partir de 34 500 euros ; 35 000 euros en Business Edition à 98 g), en 200 d de 136 ch à 108 g (à partir de 36 750 euros ; 37 250 euros en Business Edition à 104 g) ou encore en 220 d de 177 ch à 105 g (à partir de 42 950 euros ; 41 250 euros en Business Edition à 104 g).

Volvo V60, le break suédois
Alternative au premium germanique, la Volvo V60 a préféré privilégier l’éclat d’un coup de crayon à la capacité. En 4,64 m, l’espace voué au chargement se limite à 430 l, voire 1 241 l une fois la banquette arrière repliée. Ce break promène son élégante silhouette sur nos routes depuis 2010 ; pour lui aussi, espérons que son remplaçant saura mieux faire.
Pour l’instant, cette V60 peut encore se vanter de la frugalité d’un 4-cylindres, et ce quel que soit son niveau de puissance : D2 de 120 ch à 101 g (à partir de 30 700 euros ; 32 600 euros en Kinetic Business), D3 de 150 ch à 108 g (à partir de 32 800 euros ; 34 700 euros en Kinetic Business), D4 de 190 ch à 104 g (à partir de 37 560 euros ; 38 960 euros en Business) et D5 de 225 ch à 125 g (à partir de 44 550 euros ; 45 950 euros en Business).
Dossier - Breaks : charge utile
- Breaks : charge utile
- Segments B et C (polyvalentes et compactes) : se donner bonne contenance
- Segment D (familiales) : le sens de la famille
- Segment E (grandes routières) : joindre l’utile à l’agréable