
Dernière nouveauté en date, la BMW Série 5 Touring s’affiche comme l’un des incontournables du secteur. Visuellement, peu de changements, avec un format et des prédispositions au chargement similaires à ceux de la génération précédente : en l’occurrence de 570 à 1 700 l pour 4,94 m. Mais la bavaroise cache bien son jeu avec de nouveaux soubassements empruntés à la Série 7. Comportement souverain et calme olympien, et ce quel que soit le rythme de progression, grâce notamment à la présence de nombreuses aides à la conduite. À condition d’y mettre le prix, ce break s’engage sur la voie de l’autonomie.

Le règne du triumvirat...
Dernière nouveauté en date, la BMW Série 5 Touring s’affiche comme l’un des incontournables du secteur. Visuellement, peu de changements, avec un format et des prédispositions au chargement similaires à ceux de la génération précédente : en l’occurrence de 570 à 1 700 l pour 4,94 m. Mais la bavaroise cache bien son jeu avec de nouveaux soubassements empruntés à la Série 7. Comportement souverain et calme olympien, et ce quel que soit le rythme de progression, grâce notamment à la présence de nombreuses aides à la conduite. À condition d’y mettre le prix, ce break s’engage sur la voie de l’autonomie.

Le règne du triumvirat allemand
La réduction de la consommation fait également partie du cahier des charges de cette Série 5 Touring : 520d de 190 ch à 119 g (à partir de 49 700 euros ; 53 400 euros en Business), 530d de 265 ch à 124 g (à partir de 62 450 euros ; 64 450 euros en Business) et 540d xDrive de 320 ch à 145 g (à partir de 70 100 euros ; 72 100 euros en Business).
Il y a tout juste un an, la Mercedes Classe E Break a donné le coup d’envoi des renouvellements au sein du triumvirat allemand. Là encore, les avancées technologiques posent les premiers jalons de la conduite autonome. Mais son point fort, c’est le confort, surtout en optant pour la suspension pneumatique doublée d’un correcteur d’assiette. En 4,93 m, sa capacité d’emport n’est pas non plus négligeable avec de 640 à 1 820 l.
Sur le fond comme sur la forme, l’inspiration provient de la Classe S : il y a pire provenance. Cette Classe E Break constitue l’une des plus formidables machines à voyager du marché. À conjuguer en 200 d de 150 ch à 109 g (à partir de 48 650 euros ; 50 400 euros en Business Executive), en 220 d de 194 ch, toujours à 109 g (à partir de 52 750 euros ; 54 500 euros en Business Executive) et en 350 d de 258 ch à 143 g (à partir de 66 050 en Business Executive ; 63 400 euros en Business exécutive).

Plus récemment, la Classe E Break a succombé à la tentation de se concocter une version All-Terrain ; à expérimenter en 220 d 4Matic à 137 g (à partir de 63 200 euros).
Pour l’Audi A6 Avant, la situation reste bien différente avec la révélation éminente d’une remplaçante en passe d’investir les concessions au cours du premier semestre 2018. Il suffit de contempler le concept Prologue et ses déclinaisons Avant et Allroad pour se faire une idée de l’évolution du style.
L’A6 Avant attend son renouvellement
L’A8, récemment découverte à Francfort, a pour sa part publié l’essentiel de la feuille de route du bagage technologique de cette future A6. Sans grande surprise, la volonté de s’émanciper du conducteur motive la plupart des innovations. Pour ses derniers mois de commercialisation, il n’est pas inutile de rappeler les états de service de l’A6 Avant, un modèle de discrétion, muni d’un coffre variant de 565 à 1 685 l, pour 4,93 m.
Côté motorisations, les émissions demeurent d’actualité : 2.0 TDI ultra en 150 à 117 g (à partir de 44 060 euros ; 52 460 euros en Business Executive), ou en 190 ch à 114 g (à partir de 48 760 euros ; 51 560 euros en Business Executive). Mais aussi V6 3.0 TDI en 218 ch à 119 g (à partir de 53 120 euros ; 55 920 euros en Business Executive), et en 272 ch à 138 g (à partir de 59 390 euros ; 62 190 euros en Business Executive).
L’Allroad, partenaire historique de l’A6 Avant, emprunte les chemins de traverse (à partir de 57 700 euros en 2.0 TDI 190 ch (à partir de 57 700 euros).
Depuis l’été 2016, le triumvirat d’outre-Rhin doit composer avec une Volvo V90 particulièrement prévenante avec ses occupants. La scandinave n’a peut-être pas le dynamisme des productions allemandes, mais pour le reste, c’est presque un sans-faute. Espace généreux et ambiance aussi chaleureuse qu’inimitable, la V90 se veut un cocon dans lequel il fait bon voyager. Pour 4,94 m, avec de 560 à 1 526 l, le coffre n’est pas le plus vaste de la catégorie, mais il présente bien.
La V90 en hybride rechargeable

Cette culture du break demeure une tradition nordique, tout comme la sécurité ou bien l’efficience qui règnent dans la gamme depuis plusieurs années. La géante suédoise qu’est la V90 ne jure que par le 4-cylindres : D3 de 150 ch à 119 g (à partir de 45 350 euros ; 46 800 euros en Business), D4 de 190 ch aussi à 119 g (à partir de 47 750 euros ; 49 200 euros en Business) et D5 de 235 ch en AWD à 129 g (à partir de 57 450 euros ; 58 900 euros en Business).
Pour la V90, l’hydride rechargeable se veut aussi de la partie en T8 Twin Engine à 46 g (à partir de 72 450 euros ; 73 550 euros en Business, hors bonus). Enfin, une version Cross Country lui emboîte le pas (à partir de 52 750 euros en D4 AWD).
Le bal des renouvellements a été profitable cet automne à la Jaguar XF Sportbrake. Avec sa ligne féline très réussie, l’anglaise annonce un coffre de 565 à 1 700 l pour une longueur de 4,96 m. Statutaire à souhait, ce break cultive ses différences avec la concurrence, mais rentre dans le rang dès qu’il s’agit de parler consommation avec une version E-Performance à base de 4-cylindres 2.0 de 163 ch à 118 g (à partir de 44 320 euros). Lui font suite des propositions en 20d de 180 ch à 124 g (à partir de 49 140 euros), 25d de 240 ch en AWD à 153 g (à partir de 60 760 euros), sans oublier l’apport d’un V6 3.0 en 30d de 300 ch à 149 g (à partir de 74 550 euros). Quant au comportement de cette XF Sportbrake, il se rapproche de celui de la berline, à savoir axé sur le plaisir de conduire.

Évocation d’un profil atypique pour conclure ce chapitre consacré aux grandes routières avec, chez Skoda, la Superb Combi. Un modèle qui, tout en remplissant les critères du segment, n’en pratique pas les tarifs. Aspect pratique : une soute de 660 à 1 950 l clôt le débat sur la contenance en assommant la concurrence ; une performance réalisée dans seulement 4,86 m.
La Superb Combi, un profil atypique

Pourtant, on ne peut pas dire que cette Superb Combi soit physiquement dénuée d’attractivité. Ajoutons que sa finition remarquable soutient la comparaison avec des marques réputées haut de gamme. Même le confort se fait excellent. Est-il nécessaire de rappeler que la tchèque se fournit chez son cousin Volks-wagen pour la plupart de ses éléments, dont les moteurs au demeurant peu gourmands ?
Pour cette Superb Combi, le catalogue débute avec un 1.6 TDI 120 ch à 114 g (à partir de 29 300 euros ; 32 650 euros en Business), à moins de lui préférer sa version Greenline aux émissions enregistrées à 102 g (à partir de 32 150 euros). Puis vient le 2.0 TDI en 150 ch (à partir de 30 750 euros ; 34 050 euros en Business) ou en 190 ch (à partir de 38 950 euros), tous deux référencés à 115 g.
Dossier - Breaks : charge utile
- Breaks : charge utile
- Segments B et C (polyvalentes et compactes) : se donner bonne contenance
- Segment D (familiales) : le sens de la famille
- Segment E (grandes routières) : joindre l’utile à l’agréable