
Intrinsèquement, il demeure le même avec ses qualités et ses défauts. Mais cette conversion se montre plus ou moins pertinente pour la capacité de chargement. Examen des forces en présence.
La Renault Mégane vient d’ailleurs tout juste de s’adonner à cette pratique, avec pour résultat une version Estate non dénuée de talent. Étirée à 4,63 m (+ 27 cm par rapport à la berline), la compacte au losange met parfaitement à profit cette transformation, notamment par l’ingéniosité de sa modularité. En revanche, côté coffre, la fluidité des lignes ne favorise guère la contenance (de 521 à 1 504 l).
Mégane et 308, le face-à-face
À la manœuvre pour cette...
Intrinsèquement, il demeure le même avec ses qualités et ses défauts. Mais cette conversion se montre plus ou moins pertinente pour la capacité de chargement. Examen des forces en présence.
La Renault Mégane vient d’ailleurs tout juste de s’adonner à cette pratique, avec pour résultat une version Estate non dénuée de talent. Étirée à 4,63 m (+ 27 cm par rapport à la berline), la compacte au losange met parfaitement à profit cette transformation, notamment par l’ingéniosité de sa modularité. En revanche, côté coffre, la fluidité des lignes ne favorise guère la contenance (de 521 à 1 504 l).
Mégane et 308, le face-à-face
À la manœuvre pour cette Mégane, nous retrouvons les dCi 90 (à partir de 23 000 euros et 25 400 en Business) et 110 (à partir de 24 300 euros et 26 900 en Business), pour des émissions équivalentes à celles de la berline, soit 95 g. Il n’y a qu’en dCi 110 Eco2 (à partir de 24 500 euros et 26 700 en Business) que le break se montre à peine moins efficient, à 90 g contre 86 g pour la berline. Enfin, le dCi 130 coiffe les propositions à 103 g (à partir de 27 500 euros, voir l’essai page 84).
Chez Peugeot, il y a déjà un petit moment que la 308 SW sillonne nos routes, un exercice où elle excelle. Une aisance qu’elle a héritée de la berline et qui la positionne au-dessus de la mêlée pour le comportement. Ses 4,59 m (+ 33 cm) n’affectent pas son agilité. Au regard de l’encombrement, la contenance du coffre (de 610 à 1 660 l) figure parmi ce que l’on fait de mieux dans le segment.
Au chapitre motorisations, les émissions de cette 308 SW sont similaires à celles de la berline : 1.6 BlueHDI 100 à 94 g (à partir de 23 450 euros et 25 200 en Active Business) ou 120 ch à 85 g (à partir de 26 450 euros et 26 700 en Active Business), et 2.0 BlueHDi 150 ch à 97 g (à partir de 30 050 euros).
Dans le clan Volkswagen, depuis sa création et jusqu’en 2013, la Golf SW brillait par sa contenance, rarement pour son physique. Cette absence d’attractivité caractérisée a été gommée avec la traduction en break de la Golf VII. De quoi découvrir que, porté à 4,56 m (+ 30 cm), ce best-seller européen a développé un vrai sens pratique articulé autour d’une soute aux généreuses dimensions (de 605 à 1 620 l) et d’une grande flexibilité dans sa mise en œuvre (voir l’essai flash).
102 g de CO2 pour la Golf SW
Sous le capot de cette Golf SW, les TDI donnent le tempo sans pousser à la consommation. Meilleur score à 102 g, à mettre à l’actif du 1.6 TDI en 90 (à partir de 25 080 euros et 26 370 en Trendline Business) et 110 (à partir de 25 700 euros et 26 990 en Trendline Business). On grimpe à 110 g avec le 2.0 TDI 150 (à partir de 30 530 euros et 31 580 en Confortline Business), pour finir à 115 g en 2.0 TDI 184 de la GTD (à partir de 36 570 euros).
Demeurons dans le Groupe Volkswagen avec la Seat Leon qui ne s’est convertie au break que fin 2013. D’apparence plus sportive que la Golf SW et malgré ses 4,54 m (+ 27 cm), cette version ST ne lui fait pas l’offense de rivaliser en chargement (de 587 à 1 470 l), mais soigne elle aussi sa modularité. Cette Leon ST partage les motorisations de la Golf, à l’exception de l’entrée de gamme : TDI 110 à 109 g (à partir de 23 635 euros et 26 650 en Style Business), TDI 150 à 115 g (à partir de 28 720 euros et 28 050 en Style Business) et TDI 184 à 121 g (à partir de 31 135 euros).
Autre référence européenne, l’Opel Astra Sports Tourer a emboîté le pas à la berline au printemps dernier ; un timing parfait pour bénéficier des retombées de la « Voiture de l’année ».
Avec ses 4,70 m (+ 33 cm), cette version est à classer parmi les grands vaisseaux. L’espace de vie en profite, guère le coffre. C’est déjà mieux en configuration « banquette rabattue », mais les valeurs demeurent très moyennes au regard du gabarit (de 540 à 1 630 l), une remarque valable pour la berline.
89 g pour l’Astra ST en Business Connect
Pour animer tout cela, l’offre de l’Astra ST se compose d’un 1.6 CDTi 110 bien frugal à 92 g (à partir de 24 000 euros). Il l’est encore plus lorsqu’il se destine aux entreprises, avec un petit 89 g (à partir de 27 370 en Business Connect), ou avec sa variante à 136 ch à 101 g (à partir de 27 100 euros). N’oublions pas la configuration BiTurbo de 160 ch à seulement 109 g (à partir de 28 000 euros).
Chez Ford, en matière de comportement, la Focus SW s’inscrit dans le sillage de la compacte éponyme. Bien que la concurrence ait progressé, l’agrément de conduite demeure son principal atout. Mais ses 4,56 m (+ 20 cm) ne lui permettent plus de rivaliser en habitabilité et en contenance (de 490 à 1 516 l) avec ses principales rivales. Cependant, cette Focus reste toujours dans la course aux émissions avec un 1.5 TDCi 105 en ECOnetic à 88 g (à partir de 24 100 euros et 25 100 en Business Nav). À peine moins sobre, le 1.5 TDCi 95 à 98 g marque l’entrée de gamme (à partir de 23 700 euros et 24 700 en Business Nav). Le 1.5 TDCi 120 s’affiche à 98 g (à partir de 26 600 euros et 25 900 en Business Nav). Enfin, le 2.0 TDCi 150 ferme la marche avec 115 g (à partir de 27 800 euros et 27 100 euros en Business Nav).
Toyota toujours en hybride et en diesel
Toyota livre sa vision des choses avec une Auris Touring Sports portée à 4,60 m (+ 27 cm), afin d’obtenir un résultat très honorable en volume de chargement (de 530 à 1 658 l). Cette variante a bien sûr profité du restylage fin 2015.
Comme pour la berline, le choix est donné entre hybride essence et diesel en deux configurations de puissance : le 136h est enregistré à 81 g (à partir de 26 300 euros et 27 250 en Tendance Business) ; le 90 D-4D à tout juste 100 g (à partir de 24 550 euros et 25 500 en Tendance Business), et le 112 D-4D à 108 g (à partir de 27 150 euros et 28 100 en Dynamic Business).
Une fois transformée en break, la Honda Civic fait incontestablement partie des meilleures élèves. En 4,59 m (+ 22 cm), sa version Tourer affiche des records de capacité (de 624 à 1 668 l), doublés d’une bienveillante habitabilité à l’avant comme à l’arrière. À l’instar de la berline, le 1.6 i-DTEC 120 est le seul diesel mais à seulement 99 g (à partir de 25 180 euros et 26 600 en Business).
La Fiat Tipo SW vient tout juste d’arriver. Cet indispensable complément de gamme argumente sur son positionnement tarifaire pour le moins attractif, mais aussi, en tant que break, sur ses prestations fort convenables.
Tipo SW, Logan MCV, des tarifs attractifs
Ainsi, en 4,57 m (+ 22 cm), cette Tipo SW peut tabler sur un espace de chargement conséquent (de 550 à 1 650 l). L’ensemble se conjugue en 1 3 MultiJet 95 (à partir de 17 990 euros, 99 g) et 1.6 MultiJet 120 (à partir de 20 990 euros, 98 g).
Question prix, la palme revient encore à la Dacia Logan MCV qui, en 4,49 m (+ 15 cm), mise également sur l’espace à bord (de 573 à 1 518 l). Avant de probables évolutions au Mondial, ce break était associé au dCi 75 (à partir de 12 250 euros) et au dCi 90 (à partir de 12 850 euros), tous deux à 90 g.
Chez Hyundai, parler du break est encore prématuré pour une nouvelle i30 tout juste dévoilée et pas encore commercialisée. Annoncée pour le second semestre 2017, cette version SW suivra le cap imprimé par une troisième génération qui devrait s’améliorer en de nombreux domaines. En attendant de le vérifier, le modèle actuel demeure au catalogue avec de solides compétences, jusqu’au passage de témoin.
L’i30 de Hyundai attend son break
En 4,49 m (+ 19 cm que l’ancienne berline), cette i30 SW exploite à la perfection ce gabarit plutôt contenu pour un break du segment C, avec un espace de chargement très appréciable (de 528 à 1 642 l). Le tout conjugué en seule motorisation : 1.6 CRDi 110 Blue Drive à 102 g (à partir de 24 600 euros).
Chez Kia, le renouvellement de la Cee’d n’étant pas d’actualité, sa version SW n’est pas inquiétée, d’autant qu’elle a connu fin 2015 une mise à jour avec une une optimisation moteur. En 4,51 m (+ 20 cm), cette élégante coréenne témoigne de la même ingéniosité que l’i30 dans la mise à profit des volumes, pour un résultat identique (de 528 à 1 642 l). L’ensemble est joliment présenté. Point fort de cette Cee’d SW, les tarifs. L’affaire débute avec le 1.4 CRDi 90 à 109 g (à partir de 21 090 euros) et se poursuit en 1.6 CRDi 110 et 136, tous deux à 102 g (à partir de 24 600 euros et 25 010 euros en Active Business dans les deux cas).