
Tête de liste, la Mégane Estate de Renault devrait conforter son avance avec un restylage découvert au salon de Francfort et programmé pour février en concession. Si la face avant s’harmonise avec le reste de la gamme, les autres modifications devraient être minimes, même si l’on peut espérer quelques grammes de CO2 en moins du côté des motorisations.C’est son homogénéité qui fait de la Mégane un break très apprécié puisqu’il représente un tiers des ventes de ce modèle en France. En 4,56 m de long (4,30 m pour la berline), il condense tous les avantages de la Mégane, en y ajoutant un surcroît d’espace avec un coffre de 524...
Tête de liste, la Mégane Estate de Renault devrait conforter son avance avec un restylage découvert au salon de Francfort et programmé pour février en concession. Si la face avant s’harmonise avec le reste de la gamme, les autres modifications devraient être minimes, même si l’on peut espérer quelques grammes de CO2 en moins du côté des motorisations.C’est son homogénéité qui fait de la Mégane un break très apprécié puisqu’il représente un tiers des ventes de ce modèle en France. En 4,56 m de long (4,30 m pour la berline), il condense tous les avantages de la Mégane, en y ajoutant un surcroît d’espace avec un coffre de 524 l qui propose près de 1 600 l en un tournemain. En attendant son évolution, la Mégane Estate est vendue à partir de 22 400 euros en 1.5 dCi 90 à 104 g et 22 400 euros en 1.6 dCi 110 Energy à seulement 90 g.
La Mégane et la 308 se font face
Chez Peugeot, on est aussi impatient d’admirer la déclinaison SW de la nouvelle 308. Elle sera révélée en mars, lors du salon de Genève, pour une commercialisation avant l’été. Cette future 308 SW promet d’être audacieuse dans le style et technologique dans le contenu avec l’adoption de nouvelles motorisations Blue HDi.
Dans ce contexte, difficile pour le modèle actuel de retenir l’attention. Lancé en 2008, il aura marqué par sa capacité hors norme, de 573 à 2 149 l (après extraction des sièges arrière et jusqu’au plafond) et son extrême modularité selon le principe d’un monospace, le tout dans 4,50 m. Il est encore possible d’en profiter : 1.6 HDi 92 ch et 119 g à partir de 23 100 euros ou dans sa version e-HDi Blue Lion 115 ch à 110 g à 24 400 euros.
Renault et PSA font bien de s’activer car Volkswagen vient d’offrir à la « Voiture de l’année » sa version break. D’autant que cette Golf SW ne manque pas d’arguments pour rallier à sa cause les entreprises, grâce à un allongement d’une trentaine de centimètres par rapport à la berline. Elle atteint ainsi 4,56 m avec un coffre à la modularité soignée affichant de 605 à 1 620 l. Pertinence également au chapitre de la consommation, avec une entrée de gamme en diesel à partir de 23 870 euros en 1.6 TDI 90 à 102 g et surtout une version BlueMotion 1.6 TDI 110 à 87 g à partir de 25 280 euros.
Volkswagen passe à l’attaque avec la Golf SW
Synergie oblige au sein du groupe Volkswagen : dans le sillage de la Golf, s’inscrira prochainement, sur la même plate-forme, une variante break de la nouvelle Leon de Seat. Pour ses 4,54 m, cette Leon ST se montrera plutôt accueillante, avec un coffre mesuré de 587 à 1 470 l. L’efficience sera aussi au rendez-vous avec un 1.6 TDI 110 Ecomotive à 85 g. Il ne reste plus qu’à en connaître les tarifs.
L’actualité est décidement chargée avec une Toyota Auris Touring Sports, fraîchement convertie au break. Longueur de 4,56 m, capacité allant de 530 à 1 658 l, ces chiffres, aptes à satisfaire les professionnels, correspondent à la tendance actuelle. L’innovation repose surtout sur l’hybridation, si chère à Toyota, qui reprend ici le schéma instauré par la berline. Le résultat, à 85 g de CO2, a de quoi éveiller les consciences. Mais saura retenir l’attention des comptables par les avantages fiscaux associés à l’acquisition de cette technologie (voir l’essai page 60).
Enfin, pour ceux qui ne succomberaient pas au charme de cette version hybride 136h à partir de 26 000 euros (hors bonus de 2 600 euros), l’Auris Touring Sport peut opter pour un plus conventionnel D-4D 90 ch à 110 g, vendu à partir de 20 800 euros, ou en 124 ch et 119 g, à partir de 25 100 euros.
Autre nouveauté annoncée pour le début de l’année prochaine, la Honda Civic Tourer dévoilée à Francfort concilie fluidité des lignes et prédisposition au chargement. Pour ses 4,52 m, un coffre de 624 l grimpant jusqu’à 1 668 l s’avère plus que pratique. Ajoutez la sobriété de son 1.6 i-DTEC développant la bagatelle de 150 ch (diesel de son état, malgré son nom), mais aussi un dispositif de suspension adaptative encore rare dans la catégorie, et l’on obtient suffisamment de raisons de surveiller son arrivée.
Dacia, Opel ou Ford, faites votre choix
Cet été a aussi vu apparaître la Dacia Logan MCV, une suite logique à l’évolution de la berline éponyme. Cette variation décroche sans problème la palme du meilleur rapport prix-prestations, avec une entrée de gamme en diesel à partir de 12 000 euros en 1.5 dCi 75 à 99 g pour l’acquisition d’un break de 4,49 m avec un coffre de 573 à 1 518 l. Une offre sans équivalent sur le marché et qui se caractérise aussi par son confort. Même à ce tarif, l’équipement n’a rien d’indigent.
L’aventure du break a aussi tenté d’autres grands best-sellers européens. Ainsi, l’Opel Astra restylée l’an dernier prend le parti du grand gabarit : le Sports Tourer, avec ses 4,70 m, dépasse la berline en longueur de 28 cm. Un tel format autorise un espace de chargement variant de 500 à 1 550 l, mais incite aussi à l’adoption de l’écolabel maison pour limiter la consommation. Le 1.7 CDTI 110 ecoFLEX s’affiche à 105 g à partir de 24 400 euros, alors que la gamme débute à 23 700 euros avec cette motorisation en version « standard »
à 120 g.
La Focus SW pointe à 88 g de CO2
Autre star européenne à adopter cette configuration, la Ford Focus préserve de belles capacités dans un encombrement plus réduit : coffre de 490 à 1 516 l pour une longueur de 4,56 m. La Focus SW conserve aussi tout l’agrément de conduite propre à ce modèle. Quant à ses émissions de CO2, elles comptent parmi les meilleurs scores de la catégorie, avec un 1.6 TDCi 105 ch ECOnetic à 88 g à partir de 23 650 euros. Une version aussi vertueuse que financièrement accessible si nous la comparons au diesel « premier prix » dans la gamme ; à savoir ce 1.6 TDCi en 95 ch et 109 g proposé sans le moindre bonus à partir de 22 850 euros.
Les constructeurs coréens contribuent aussi à l’élargissement de l’offre, avec l’i30 Sport Wagon chez Hyundai, développée et produite en Europe. Un profil élancé et une longueur de 4,49 m ne lui interdisent pas d’avoir du coffre, avec de 528 à 1 642 l. On regrette toutefois qu’elle ne profite pas en diesel des bienfaits de l’écolabel appliqués à la berline. Il en résulte, dans le meilleur cas, 113 g de CO2 pour le 1.6 CRDi 110. Une motorisation qui constitue également l’entrée de gamme à partir de 22 000 euros.
Hyundai mise sur l’i30 SW, Kia sur la Cee’d SW
Chez Kia, la Cee’d SW lui emboîte le pas, avec une capacité identique. Et si la Cee’d SW reste une très proche cousine de l’i30 Sport Wagon, elle cultive sa propre personnalité. En prix d’appel, le 1.4 CRDi 90 à 117 g existe dans une unique version à 21 250 euros. On relève des émissions identiques pour la configuration 110 ch de ce moteur ; comptez à partir de 22 650 euros.