
Avec les familiales, vocation oblige, la présence d’un break se généralise dans les catalogues. En France, la star du moment reste la Peugeot 508 SW, avec plus de 40 % des ventes pour ce break. Cette indéniable réussite, il la doit à ses nombreuses qualités dont une habitabilité remarquable. Le coffre est à l’avenant, de 512 à 1 598 l. Avec ses 4,81 m, le 508 SW fait partie des grands breaks du segment.
Les français jouent la 508, la C5 et la Laguna
Parmi ses nombreuses motorisations, le 1.6 e-HDi 115 à 109 g vendu à partir de 27 600 euros reste le plus abordable. Les plus faibles émissions sont l’apanage de ce moteur accompagné...
Avec les familiales, vocation oblige, la présence d’un break se généralise dans les catalogues. En France, la star du moment reste la Peugeot 508 SW, avec plus de 40 % des ventes pour ce break. Cette indéniable réussite, il la doit à ses nombreuses qualités dont une habitabilité remarquable. Le coffre est à l’avenant, de 512 à 1 598 l. Avec ses 4,81 m, le 508 SW fait partie des grands breaks du segment.
Les français jouent la 508, la C5 et la Laguna
Parmi ses nombreuses motorisations, le 1.6 e-HDi 115 à 109 g vendu à partir de 27 600 euros reste le plus abordable. Les plus faibles émissions sont l’apanage de ce moteur accompagné de l’écolabel Blue Lion et d’une boîte robotisée, avec 105 g à partir de 28 300 euros. Sa version buissonnière et hybride, l’impressionnant RXH, ne fait pas mieux avec 107 g, à partir de 46 400 euros (avant bonus).
Autre grand vaisseau de notre paysage national, la Citroën C5 Tourer met à profit ses 4,83 m pour donner le meilleur d’elle-même. Là encore, l’espace ne manque pas et l’accueil est soigné. Le confort des occupants reste une priorité. De 505 à 1 462 l, le coffre se veut un modèle d’accessibilité. Au chapitre du moteur, avec 117 g et à partir de 27 850 euros, le 1.6 e-HDi 115 Airdeam se montre le plus économe en carburant.
Autre vision chez Renault, avec la Laguna Estate qui mise sur un gabarit moindre (4,70 m). Ce qui la rend plus légère et plus sobre, avec un coffre à peine moins grand (450 à 1 377 l). Malheureusement, malgré l’arrivée de nouvelles motorisations, le temps passe pour ce modèle apparu en 2007 et le poids des ans ne favorise pas les ventes. Ses bonnes performances routières se négocient à partir de 27 450 euros en 1.5 dCi 110 pour 112 g de CO2.
Particulièrement spacieuse, la Passat de Volkswagen s’érige toujours en sérieuse concurrente des françaises. Le break est sa spécialité et il occupe plus de la moitié des ventes. De 603 à 1 731 l, la capacité de chargement de cette version SW s’impose comme une référence. D’autre part, de généreuses dimensions (4,87 m) ne riment pas toujours avec consommation alarmante ; pour preuve, le 1.6 TDI 105 affiche 113 g en finition BlueMotion, à 28 790 euros, et tout juste 116 g dans les autres versions proposées à partir de 28 490 euros. Bien sûr, la palette de motorisations est large.
Volkswagen riposte avec la Passat et l’Octavia
Des blocs que nous retrouvons pour certains sous le capot de la Skoda Octavia Combi. Plus compacte, avec ses 4,66 m, la tchèque distille de nombreux avantages, combinés à des tarifs attractifs. Spacieuse, avec un coffre de 610 l transformable en 1 740 l, elle se veut pragmatique dans ses choix. D’entrée de jeu et à partir de 22 050 euros, le 1.6 TDI 105 annonce 99 g. Nouveauté de l’automne, une version 1.6 TDI 110 GreenLine revendique 87 g.
La Seat Exeo ST bénéficiait aussi du savoir-faire de Volkswagen et réinterprétait à moindre frais une Audi A4 Avant d’ancienne génération. Mais ce modèle vient de tirer sa révérence et ne connaîtra pas de descendance. Avec ses 4,91 m, l’Insignia Sports Tourer d’Opel est également une adepte des grands formats. Sa rentrée 2013 s’est accompagnée d’évolutions de sa gamme de motorisations diesels. La surprise vient du très faible niveau d’émissions de CO2, avec pas plus de 99 g pour les nouveaux 2.0 CDTI ecoFLEX en 120 et 140 ch, respectivement à partir de 28 400 et 29 000 euros. On en oublierait les nombreuses autres qualités de ce break, dont la capacité de chargement : de 518 à 1 530 l.
Chez Ford, la Mondeo SW souffre depuis longtemps de l’exhibition dans les salons internationaux d’une relève qui n’arrive toujours pas. En attendant, la version actuelle joue les prolongations au catalogue. Heureusement pour elle, son contenu et ses prestations sont toujours d’actualité. Ses 4,85 m de long la rendent bienveillante en termes d’habitabilité, avec un coffre tout aussi accommodant (550 à 1 740 l). Ses tarifs débutent à partir de 26 100 euros en 1.6 TDCi 115 à 129 g. Pour sa variante ECOnetic à 112 g, il faut monter en gamme et débourser au minimum 28 050 euros.
Un large choix avec Chevrolet, Mazda et Toyota
Pour la Chevrolet Cruze SW, la performance réside plus dans les tarifs que dans les émissions. Avec une version diesel à 19 800 euros, le prix compense largement les 119 g associés au 1.7 VCDi surtout que celui-ci met à disposition ses 131 ch. Plutôt compact par la taille (4,60 m), ce break n’en n’oublie pas sa vocation de transport avec un coffre de 500 à 1 478 l.
Les marques japonaises sont aussi très présentes sur ce segment. Saluons pour commencer la conformité avant l’heure de la Mazda6 aux normes Euro 6. Son 2.2 Skyactiv-D de 150 ch est presque aussi sobre que vertueux : 116 g en Wagon contre 108 g pour la berline ; berline qui paradoxalement est plus longue que le break (4,87 m comparé aux 4,81 m de la Wagon). En revanche, le coffre est préservé avec 522 l pouvant grimper à 1 664 l. Enfin, vendue en diesel à partir de 28 500 euros, cette Mazda6 Wagon se distingue aussi par son agrément.
La Toyota Avensis s’est pour sa part taillée une solide réputation de fiabilité. L’attrait de ce break fait aussi qu’il monopolise l’essentiel des ventes en France. À partir de 29 400 euros, le 2.0 D4-D 124 ch a profité du restylage opéré début 2012 pour abaisser ses émissions de CO2 qui demeurent toutefois à 120 g. Avec 4,78 m, l’Avensis SW n’est pas le plus grand break du segment, mais il démontre des aptitudes au chargement (543 à 1 609 l).
Autre japonaise, l’Honda Accord Tourer pèche aujourd’hui par des émissions trop importantes pour convaincre les gestionnaires, avec au minimum 143 g pour le diesel 2.2 i-DTEC en configuration 150 ch. Pourtant, la douceur de fonctionnement reste au rendez-vous. Pour l’hospitalité, ce n’est pas mal non plus, même si le coffre est modeste : 406 l qui deviennent 1 183 l, le tout dans 4,73 m et à partir de 30 200 euros.
La carte de l’originalité avec la Subaru Legacy SW
Dernière japonaise en lice, la Subaru Legacy Station Wagon se distingue par son original quatre cylindres à plat 2.0 D de 150 ch et sa transmission intégrale permanente. Bien construite et très sécurisante, elle est aussi trahie par sa consommation qui, une fois convertie en CO2, donne 156 g. Dommage, avec ses 4,77 m, elle se montre plutôt généreuse en capacité (526 à 1 677 l). Dernier défaut peut-être, son prix : à partir de 36 100 euros, mais à sa décharge, elle est richement dotée. Elle est d’ailleurs plus abordable en livrée Outback, prête à barouder, à partir de 35 400 euros.
Les coréens se montrent un peu plus agressifs sur les tarifs. Ainsi, à partir de 26 950 euros, l’i40 Sport Wagon de Hyundai offre sa modernité en 1.7 CRDi 115 ch et 122 g. L’accès à l’écolabel Blue Drive oblige à monter en gamme, à 29 250 euros pour un résultat à 113 g. Bel espace intérieur (coffre de 553 à 1 719 l), équipement abondant et qualité de construction caractérisent ce modèle de 4,77 m, sans oublier une garantie sur 5 ans.
Chez les marques premium, la priorité est donnée aux produits plutôt qu’à la capacité de chargement. Par ordre alphabétique, commençons par Audi et son A4 Avant. Sobriété de la ligne et qualité de fabrication au-dessus de tout soupçon, l’A4 agit dans la discrétion. La présentation intérieure est remarquable, mais le volume du coffre accessoire (490 à 1 430 l) ; avec ses 4,70 m, l’A4 Avant n’a pas non plus un physique de déménageur. Premier prix en diesel à 31 210 euros en 2.0 TDI 120 ch et 123 g. Le 2.0 TDIe 136 ch, une variante optimisée de ce moteur, descend à 116 g, à partir de 33 230 euros.
Le premium allemand fait aussi des breaks
La silhouette de la BMW Série 3 Touring se veut plus sportive, le comportement également. Le reste des prestations est similaire à ses concurrentes directes. Légèrement plus courte (4,62 m), elle propose un coffre de 495 l qui se module jusqu’à 1 500 l. Au chapitre des émissions, sa version 320d EfficientDynamics Edition de 163 ch démontre que BMW est avant tout un motoriste de talent, avec seulement 112 g de CO2. Ce modèle est disponible à partir de 38 000 euros, mais l’entrée de gamme se situe avec le 316d de 116 ch et 119 g vendu à partir de 32 490 euros.
La Classe C de Mercedes, lancée en 2007 et restylée en 2011, associe en break prestance et confort. Elle aussi ne dépasse pas 4,61 m, avec un espace de chargement configurable de 485 à 1 500 l. Le prestige de l’étoile est accessible à partir 32 200 euros en 180 CDI, 120 ch et 127 g. La 220 CDI BlueEfficiency Edition de 170 ch et 114 g est nettement plus sobre mais avec un premier niveau de finition à 37 250 euros.
En matière de premium, l’alternative à l’outre-Rhin est scandinave, avec le V60 de Volvo. Forte personnalité par le design, il aime aussi marquer les esprits. Après une version hybride
rechargeable, tout aussi incroyable dans ses performances que hors de prix (à partir de 60 850 euros avant bonus), il récidive avec une nouvelle génération de motorisations 2.0 D4 développant 181 ch pour tout juste 99 g une fois combinée au V60.
Hormis cette version à partir de 36 160 euros, le suédois sait aussi rivaliser par ses tarifs avec une entrée de gamme à 29 900 euros en 1.6 D2 115 ch et un petit 108 g. Mais il ne brille pas par son coffre : 430 à 1 241 l pour un véhicule de 4,63 m.