Débutons avec Audi, dont l’A6 a revu sa copie au printemps 2011 ; un renouvellement qui a bénéficié à sa version Avant quelques mois plus tard. Au programme pas de bouleversement, mais la remise à niveau d’un vaisseau aux prestations d’exception, notamment en abaissant la consommation. En entrée de gamme et à partir de 43 270 euros, le 2.0 TDI 177 ch annonce 132 g de CO2. Cette puissance constitue un minimum pour animer une telle embarcation : 4,93 m de long pour une soute de 565 à 1 680 l.

Adversaire désignée, la Série 5 Touring vient tout juste de répliquer par un restylage accompagné d’une réduction des émissions. Comme toujours chez BMW, les résultats sont spectaculaires, avec une 518d de 143 ch à 127 g (à partir de 42 500 euros), suivie d’une 520d de 184 ch à 129 g (à partir de 45 900 euros). Concurrente de l’A6 Avant, cette Série 5 Touring l’est aussi jusque dans ses dimensions (4,91 m), mais aussi son espace de chargement quasi identique (560 à 1 670 l). Quant à sa présentation, elle n’a rien à envier au savoir-faire des anneaux.
La Classe E de Mercedes ne se mêle pas au débat et préfère tabler sur sa capacité d’accueil très supérieure : de 695 à 1 950 l, voilà qui en impose et impressionne. L’espace pour les occupants est du même tenant. Pourtant, avec 4,91 m, la Classe E Estate n’est pas plus longue. Elle n’a pas non plus de faux airs d’utilitaire. Son récent restylage est d’ailleurs une totale réussite.
L’efficience figure au rang de ses préoccupations, avec une version 300 BlueTEC Hybrid à 116 g et 231 ch ; mais se montrer vertueux a aujourd’hui un prix, plus exactement à partir de 54 600 euros. À 125 g et en 200 CDI de 136 ch, l’univers de la Classe E Break se découvre à partir de 42 600 euros. Toujours chez Mercedes, variante extrapolée sur la base de la CLS, le Shooting Break est une interprétation très exclusive du break de chasse. Les tarifs grimpent en flèche, avec un 250 CDI à partir de 64 900 euros.
Des allemandes oui, mais pas seulement
Pour ceux qui sont réfractaires à la Deutsche Qualität jugée parfois trop austère, Jaguar commercialise un break dérivé de la XF. Avec ses 4,97 m, aussi grande qu’élégante, la XF Sportbrake est classique dans son espace de chargement (550 à 1 675 l) et confortable comme un salon anglais. Et elle s’est convertie au diesel, un 2.2 l de 200 ch, mais 135 g, disponible à partir de 48 800 euros.
On peut aussi succomber au charme d’une longue tradition de breaks chez Volvo, avec le V70. Ce géant nordique de 4,81 m se montre accueillant (coffre de 575 à 1 600 l) et particulièrement sobre en carburant dans sa nouvelle version D4 181 ch, avec seulement 113 g (à partir de 43 320 euros) ; l’accès à ce modèle est assuré par le D3 de 136 ch et 119 g à partir de 40 920 euros.
Skoda, enfin, joue la carte de la démocratisation du grand format (4,83 m) avec une Superb Combi restylée (voir l’essai de la berline page 61). Vaste, avec un coffre au registre impressionnant (603 à 1 835 l), le navire amiral de la flotte tchèque est aussi très modéré dans sa consommation. À partir de 27 875 euros, le 1.5 TDI 105 s’affiche à 119 g, mais à un train de sénateur. Le TDI 140 à 121 g paraît plus approprié (à partir de 31 175 euros).
