Bridgestone France, Belgique et Pays-Bas : l’application conducteur, un réflexe à prendre

Pour ses conducteurs, Bridgestone a déployé l’application conducteur de son prestataire fleeteur. « Bridgestone intervient sur le marché automobile : notre car policy est donc généreuse », souligne d’emblée Bertrand Maumy, directeur des services généraux du pneumaticien. « Avec des marques premium comme BMW, Mercedes et Lexus, mais aussi Toyota et le groupe Volkswagen », complète Bertrand Maumy. En France, le parc de Bridgestone compte 130 véhicules, avec un TCO moyen de 10 000 euros par an.

« Pour rationaliser la gestion de ce parc, nous avons implanté le logiciel Winflotte et faisons appel à eux pour le fleet management. À chaque commande de véhicules, nous mettons en concurrence nos deux loueurs Alphabet et Arval. Tous les coûts et toutes les tâches administratives sont pilotés par les gestionnaires de flotte de Winflotte », expose Bertrand Maumy.

Avec l’application conducteur, Bridgestone passe à une gestion externe

Jusqu’à la mise en place de cette organisation, les conducteurs étaient habitués à un suivi assuré en interne. Selon Bertrant Maumy : « Ce n’est plus le cas mais ils continuent à nous appeler pour tous types de demande. Depuis le dernier trimestre 2021, Mobiflotte, l’application conducteur de Winflotte, assure en effet un lien avec le gestionnaire de flotte qui opère chez le fleeteur. »

Désormais, les collaborateurs doivent donc prendre le réflexe de passer par l’application pour différentes activités. Pour débloquer une carte carburant, signaler un accrochage, prendre des photos des dégâts, envoyer le constat amiable ou encore indiquer le kilométrage, etc. Les informations sur les fins de contrat figurent pareillement dans l’outil numérique.

« Lorsqu’il y a des prolongations de contrat comme depuis plusieurs mois, nous n’avons à envoyer d’e-mail : l’information apparaît sur l’application, note Bertrand Maumy. Un annuaire numérique aide aussi à trouver l’interlocuteur adapté à chacune des interrogations des conducteurs. De nombreuses interactions entre Winflotte et le conducteur empruntent cette voie. Dans le futur, quand une révision périodique devra être réalisée, le conducteur pourrait recevoir une alerte », anticipe ce directeur des services généraux.

« Quoi qu’il en soit, Mobiflotte évite d’envoyer des e-mails à tort et à travers, poursuit Bertrand Maumy. Très simple d’utilisation, cet outil est pratique. Proposé sur Android dans un premier temps, il l’est sur également sur iOS depuis peu. Les appels téléphoniques ont commencé à diminuer mais restent encore trop nombreux. Certains collaborateurs férus de nouvelles technologies ont déjà adopté Mobiflotte. Mais il faut mener un travail de pédagogie pour motiver les autres. Son utilisation doit devenir un réflexe », complète-t-il.

Simple, pratique et efficace

D’autant qu’avec l’application, l’efficacité est au rendez-vous, selon Bertrand Maumy. À titre d’exemple, si un prestataire change, les conducteurs le savent en temps réel. Et par la suite, cet outil pourrait servir à développer des actions autour de l’éco-conduite et de la prévention des risques routiers.

« Winflotte bénéficie aussi des avantages de l’application et reçoit de fait moins d’appels de la part des collaborateurs. Pour notre part, nous visons une baisse de plus de la moitié des sollicitations par téléphone », anticipe ce directeur des services généraux.

À noter que FleetLogistics, l’opérateur de fleet management de Bridgestone en Belgique, possède aussi une application mobile. Les applications conducteur d’Arval et d’Alphabet offrent elles aussi l’accès aux dates de fin de contrat, aux révisions à réaliser, etc.

« Seulement, Mobiflotte centralise en un seul point les informations issues des différents prestataires comme les loueurs, les pétroliers ou les assureurs », conclut Bertrand Maumy.