D’après les experts, une exposition permanente à des niveaux élevés de bruit de trafic peut provoquer un épuisement des réserves corporelles, des perturbations du fonctionnement des organes et entraîner des maladies cardiovasculaires. Or, la moitié de la population de l’UE vit dans des zones urbaines et se trouve donc exposée à des niveaux de bruit supérieurs à 55 db à cause de la circulation routière.
Un projet de loi a été déposé pour remettre à jour la législation actuelle qui date de 1970. Les députés de la Commission de l’environnement veulent diminuer les limites de bruit pour les VP et VUL de 74 à 68 db d’ici 2025. Les grosses...
D’après les experts, une exposition permanente à des niveaux élevés de bruit de trafic peut provoquer un épuisement des réserves corporelles, des perturbations du fonctionnement des organes et entraîner des maladies cardiovasculaires. Or, la moitié de la population de l’UE vit dans des zones urbaines et se trouve donc exposée à des niveaux de bruit supérieurs à 55 db à cause de la circulation routière.
Un projet de loi a été déposé pour remettre à jour la législation actuelle qui date de 1970. Les députés de la Commission de l’environnement veulent diminuer les limites de bruit pour les VP et VUL de 74 à 68 db d’ici 2025. Les grosses cylindrées bénéficieront d’une marge de tolérance de 1 à 9 db.
Susceptibles d’avoir des conséquences sur le secteur automobile, ces limites pourront être révisées ou adaptées si nécessaire, précise le texte. Et s’appliqueront d’abord aux nouveaux types de véhicules, puis à tous les nouveaux véhicules enregistrés, vendus ou qui entreront en service dans l’UE. Et ce dans un délai de six ans après l’entrée en vigueur du règlement.
Les députés européens ont aussi prévu un système d’étiquetage du niveau sonore des véhicules, semblables à ceux indiquant la consommation de carburant et les émissions de CO2. Ces informations devront figurer dans tous les points de vente et dans la documentation technique ou promotionnelle afin de mieux informer les consommateurs.
Les véhicules silencieux, hybrides et électriques, font aussi l’objet de discussions à Bruxelles, du fait des risques pour les piétons en milieu urbain. Les eurodéputés légifèrent actuellement sur la possibilité d’amplifier leur volume sonore dans certaines situations, mais aussi sur une harmonisation des systèmes d’avertissement acoustique du véhicule (AVAS), afin d’améliorer la sécurité routière.