Les responsables des principales sociétés d’aménagement reviennent sur ce sujet, Alexandre Petri en tête : « Le bilan est très positif, malgré le peu de dossiers financés. Grâce aux moyens de communication mis en œuvre autour de cette aide, la sécurité est revenue aux premiers rangs des attentes et cela a sensibilisé nos clients à l’importance de la prévention, tant pour l’équipement du véhicule que pour le comportement. De ce fait, l’objectif de ces aides est à mon sens atteint en grande partie », constate le responsable de Würth ORSYmobil.
Selon Philippe Tavel, pour Modul System, « ce programme est exemplaire et très pédagogique...
Les responsables des principales sociétés d’aménagement reviennent sur ce sujet, Alexandre Petri en tête : « Le bilan est très positif, malgré le peu de dossiers financés. Grâce aux moyens de communication mis en œuvre autour de cette aide, la sécurité est revenue aux premiers rangs des attentes et cela a sensibilisé nos clients à l’importance de la prévention, tant pour l’équipement du véhicule que pour le comportement. De ce fait, l’objectif de ces aides est à mon sens atteint en grande partie », constate le responsable de Würth ORSYmobil.
Selon Philippe Tavel, pour Modul System, « ce programme est exemplaire et très pédagogique. Nous en parlons chaque fois que nous le pouvons, mais nous “arrivons” souvent après la décision d’achat. » Olivier Hutteau, d’Optima, rappelle que « selon la CNAM, peu de véhicules ont donné lieu à l’aide financière simplifiée. Mais nous avons le sentiment que, grâce à cette information, convaincre nos clients du bien-fondé de la sécurité s’est avéré plus aisé, même si ceux-ci n’ont pas fait appel à cette aide. Celle-ci a conforté nos clients dans leurs choix et a souvent constitué un excellent argument pour les convaincre de la nécessité d’aménager les véhicules. »
Pour Stéphane Crescini, de SD Services, « les aides financières de la CRAM ont été bien perçues, mais le montage du dossier a été trop complexe, surtout lorsque le véhicule était déjà commandé. Il est indispensable que la promotion soit faite en amont. »
Enfin, chez Kit Utilitaire, « la volonté affichée de la CNAM va dans le bon sens, note Stéphane Poppoff. Néanmoins, ce système d’aides financières nous semble inadapté. En effet, la formation de l’utilisateur serait plus efficace et moins coûteuse pour la Sécurité sociale. Vous pouvez installer l’aménagement le plus sécurisé du monde dans un VUL, si l’utilisateur n’arrime pas les charges ou matériels transportés, l’aménagement ne pourra pas retenir à lui seul un matériel transformé en véritable projectile en cas de choc frontal », argumente le responsable.
Stéphane Poppoff met en avant l’exemple allemand, en insistant sur le changement des comportements par la formation et le contrôle de la sécurisation des charges transportées. « Par ailleurs, il nous semble opportun de rendre obligatoires les cloisons tôlées et autres points d’arrimage dans les espaces de chargement ; ces équipements, basiques et peu coûteux en première monte à la production d’un VUL, seraient déjà un vrai gage de sécurité passive pour l’utilisateur », conclut Stéphane Poppoff.
