Alain Teig, groupe Capgemini France : « Redéfinir toute la car policy avec le WLTP »
Après avoir gelé ses commandes de véhicules en 2018, le spécialiste des services informatiques Capgemini revoit sa car policy sous l’angle du WLTP pour ses 550 véhicules.
Alain Teig est car fleet manager au sein du groupe Capgemini France.
« La grosse vague de renouvellement du parc est prévue en avril. Avec le WLTP, nous réfléchissons à redéfinir toute la car policy. L’objectif est déjà fixé : fournir le catalogue le plus riche possible aux salariés en mettant en avant les voitures hybrides et électriques. Nous allons aussi avoir un catalogue de motorisations essence, mais ce carburant est toujours associé à de grosses motorisations. Et sur demande enfin, pour les gros rouleurs et suite à l’analyse de la loi de roulage correspondante, nous proposerons aussi des diesel.
Cette car policy est en accord...
Alain Teig est car fleet manager au sein du groupe Capgemini France.
« La grosse vague de renouvellement du parc est prévue en avril. Avec le WLTP, nous réfléchissons à redéfinir toute la car policy. L’objectif est déjà fixé : fournir le catalogue le plus riche possible aux salariés en mettant en avant les voitures hybrides et électriques. Nous allons aussi avoir un catalogue de motorisations essence, mais ce carburant est toujours associé à de grosses motorisations. Et sur demande enfin, pour les gros rouleurs et suite à l’analyse de la loi de roulage correspondante, nous proposerons aussi des diesel.
Cette car policy est en accord avec les engagements pris en 2016 de baisser de 20 % les émissions de CO2 à l’échelle de l’entreprise d’ici 2020. Une démarche rendue encore plus difficile avec le WLTP qui ajoute 15 % de CO2 “à isoflotte“ pour notre parc dont les modèles datent de 2017. Avec nos contrats sur trois ans, il nous faut agir maintenant pour 2020.
Le travail sur la car policy a débuté dès le dernier Mondial de Paris.Les constructeurs vont sortir de nombreux modèles en 2019. Depuis la mi-janvier jusqu’à la mi-février et mars, nous multiplions les rencontres avec eux ; nous avons besoin de modèles dans toutes les gammes : familiales, breaks, SUV, etc. Nous cherchons aussi à nous rapprocher d’autres acteurs qui pourraient intégrer la car policy. Mais si un modèle est intéressant, il faut que le constructeur soit capable de fournir le service ad hoc. La notion de service est très importante chez nous : il faut que les utilisateurs puissent disposer du même service à Paris ou en région. »
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