« Notre parc compte un peu moins de 400 véhicules dont une petite centaine de voitures de fonction. Les autres sont des véhicules de service », décrit Rémy Peltier, responsable achats de la flotte à la direction des achats de l’assureur. Particularité de CNP Assurances, les véhicules se répartissent sur l’ensemble du territoire national et se destinent aux commerciaux. Ils ne sont donc pas forcément voués à des trajets quotidiens entre les domiciles et les implantations de l’entreprise. Et le parc intègre progressivement des véhicules essence mais aussi des hybrides.
CNP Assurances avait pris des initiatives bien avant 2020. « Nous avions...
« Notre parc compte un peu moins de 400 véhicules dont une petite centaine de voitures de fonction. Les autres sont des véhicules de service », décrit Rémy Peltier, responsable achats de la flotte à la direction des achats de l’assureur. Particularité de CNP Assurances, les véhicules se répartissent sur l’ensemble du territoire national et se destinent aux commerciaux. Ils ne sont donc pas forcément voués à des trajets quotidiens entre les domiciles et les implantations de l’entreprise. Et le parc intègre progressivement des véhicules essence mais aussi des hybrides.
CNP Assurances avait pris des initiatives bien avant 2020. « Nous avions anticipé le WLTP en changeant l’ensemble des véhicules des forces de vente, à peu près 300, dès la fin 2018 et en janvier 2019 pour deux ans », relate Rémy Peltier. Dans ce cadre, la car policy se composait de modèles du Groupe PSA et de Renault. Avec des véhicules déjà faiblement émetteurs de CO2 : Mégane, Captur, 2008, etc., du diesel pour les gros rouleurs et de l’essence pour les autres. Une stratégie qui permettait à l’entreprise de voir arriver sereinement les répercussions du WLTP ou les conséquences de la LOM. « Cela nous conduisait à devoir renouveler cette flotte à la fin de cette année », explique Rémy Peltier. La stratégie était bonne mais elle a été mise à mal par la crise sanitaire.
Les contrats prolongés
Premier impact de l’épisode de covid-19 sur la car policy : « La décision a été prise par nos dirigeants de ne pas renouveler la flotte cette année et de prolonger les contrats jusqu’à l’an prochain », indique le responsable. En effet, le confinement a eu pour conséquence d’immobiliser les véhicules pendant presque trois mois et de les basculer en sous-roulage.
Autre raison pour l’entreprise de repousser la fin des contrats : son changement d’actionnariat. « CNP Assurances était jusqu’ici filiale de la Caisse des Dépôts mais n’est plus le cas depuis le 1er janvier. Nous sommes devenus une filiale de la Banque Postale. Nous sommes donc susceptibles de concentrer nos achats avec le groupe La Poste », avance Rémy Peltier. Si ce changement va apporter plus de poids dans les négociations avec les constructeurs, il est aussi susceptible d’influer sur la car policy : « Avec la Caisse des Dépôts, celle-ci était uniquement tournée vers des modèles français. La question se posera peut-être de se tourner vers les constructeurs étrangers », note le responsable.