De fait, malgré le recul temporaire des prix dû à l’action du gouvernement, la consommation de carburant ne cesse de diminuer dans l’Hexagone. Selon les derniers chiffres du CPDP (Comité professionnel du pétrole), les livraisons de carburant se sont élevées à 4,06 millions de m3 en septembre 2012, soit une baisse de 6,4 % par rapport à septembre 2011. Cette tendance est plus criante pour les supercarburants (- 11,9 %) que pour le diesel (- 5 %). La part du gazole dans la consommation française a été de 80,8 % en septembre 2012.
Sur les neuf premiers mois de 2012, la consommation française de carburants routiers a reculé de 1,8 %...
De fait, malgré le recul temporaire des prix dû à l’action du gouvernement, la consommation de carburant ne cesse de diminuer dans l’Hexagone. Selon les derniers chiffres du CPDP (Comité professionnel du pétrole), les livraisons de carburant se sont élevées à 4,06 millions de m3 en septembre 2012, soit une baisse de 6,4 % par rapport à septembre 2011. Cette tendance est plus criante pour les supercarburants (- 11,9 %) que pour le diesel (- 5 %). La part du gazole dans la consommation française a été de 80,8 % en septembre 2012.
Sur les neuf premiers mois de 2012, la consommation française de carburants routiers a reculé de 1,8 % par rapport aux neuf premiers mois de 2011 ; sur un an d’octobre 2011 à septembre 2012, ce chiffre atteint – 1,7 %. Durant cette période, la consommation de supercarburants plonge de 6,6 %, alors que les volumes de gazole fléchissent de 0,4 %. « La consommation de carburants routiers, qui était stable en 2011, est en retrait depuis le début de l’année, note Jean-Louis Schilansky, président de l’UFIP (Union française des industries pétrolières). Mois après mois, la consommation en année mobile est en repli, confirmant l’influence de la hausse des prix sur le comportement des conducteurs. »