À échéance 2025, Carrefour veut proposer 700 stations de recharge électrique rapide avec 5 000 places équipées, sur les parkings de ses supermarchés et hypermarchés. Le spécialiste de la grande distribution mise sur son maillage territorial pour s’imposer auprès de la clientèle des particuliers mais également auprès de celle des professionnels.
Après avoir annoncé l’installation progressive de 2 000 points de charge d’ici à 2023, Carrefour va étendre son programme de déploiement d’IRVE à l’ensemble de ses supermarchés Carrefour Market, à partir du second semestre 2022. Au moins 3 000 points de charge supplémentaires, alimentés à 100 % en énergie verte, seront ainsi opérationnels d’ici 2025. Soit rien de moins que le premier réseau public de recharge électrique en France, avec plus de 700 stations et 5 000 places équipées.
« Nous avons prévu d’équiper en moyenne dix places par hypermarché. Ces...
Après avoir annoncé l’installation progressive de 2 000 points de charge d’ici à 2023, Carrefour va étendre son programme de déploiement d’IRVE à l’ensemble de ses supermarchés Carrefour Market, à partir du second semestre 2022. Au moins 3 000 points de charge supplémentaires, alimentés à 100 % en énergie verte, seront ainsi opérationnels d’ici 2025. Soit rien de moins que le premier réseau public de recharge électrique en France, avec plus de 700 stations et 5 000 places équipées.
« Nous avons prévu d’équiper en moyenne dix places par hypermarché. Ces points de charge vont de 22 à 300 kW, avec la moitié en haute puissance (150 kW et plus). Une centaine de stations seront opérationnelles d’ici la fin d’année », confirme Arnaud d’Hoop, directeur de l’innovation et des nouveaux business de Carrefour Property France.
Une demande des clients
« Notre enjeu demeure avant tout de satisfaire nos clients avec le meilleur service, rappelle Arnaud d’Hoop. Nous souhaitons répondre en particulier à la demande croissante des utilisateurs de véhicules électriques et PHEV, qui représentent actuellement 3 à 4 % de nos visiteurs, comme la moyenne nationale. » Une tendance qui va fortement progresser ces prochaines années. Aussi, cette offre énergétique de Carrefour ne s’adressera pas seulement aux clients habituels, mais à tout le monde. Un exemple : le premier véhicule qui s’est branché sur la borne du parking de l’hypermarché de Troyes, à La Chapelle-Saint-Luc (10), inaugurée le 8 avril dernier, était… une ambulance !
Carrefour a fait le choix de bornes rapides, allant du 22 au 300 kW, afin de répondre aux attentes de tous ses clients et de s’adapter à tous les types de véhicules, citadins ou routiers longue distance. « Si les points de charge haute puissance coûtent plus cher (huit à dix fois plus que des bornes de type 3,4-7 kW), ce choix nous différencie de nos concurrents. Pour autant, nos conditions tarifaires resteront compétitives, quel que soit le niveau de puissance choisi. Nous mettons aussi en avant un service de recharge gratuit pour les mobilités douces, tels que les vélos électriques », avance Arnaud d’Hoop.
Faciliter l’accès à la recharge
Au sein des parkings Carrefour, les bornes ne pourront pas être installées à proximité immédiate des pompes à essence pour des raisons réglementaires. Des distances doivent de fait être respectées. « Nos stations de recharge sont aménagées au cas par cas, selon la typologie des sites, et ce afin de garantir la meilleure accessibilité », précise Arnaud d’Hoop.
Car la contrainte pour Carrefour, ce sont les temps de charge et l’immobilisation des véhicules. Il faut au minimum entre vingt à trente minutes pour recharger sur des bornes rapides. Et bien plus avec des charges en 22 kW. « Ce temps passé sur place, nous devons l’occuper avec des services additionnels de qualité pour nos clients, comme de la restauration. Nous allons donc développer des espaces d’accueil et d’animation commerciale autour de ces stations de recharge, car cela va dans le sens de la relation client. Nous en sommes encore au début de l’histoire, mais nous avons une grande ambition en termes de développement des IRVE à l’échelle du territoire et entre autres auprès de la clientèle professionnelle et BtoB », conclut Arnaud d’Hoop.
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