
C’était la septième mesure annoncée par le Comité interministériel de la sécurité routière du 9 janvier 2018, aux côtés des 80 km/h et de la généralisation de l’éthylotest anti-démarrage pour les récidivistes. Le gouvernement s’était en effet engagé à « publier sur le site internet de la Sécurité routière une carte présentant l’implantation des radars automatiques sur le territoire français, le lien avec l’accidentalité et les recettes générées, pour une information fiable et transparente des usagers de la route. »
Nous n’en sommes pas encore tout à fait là, mais la carte affiche bien les 3 275 emplacements où la vitesse est contrôlée en métropole et outre-mer. L’utilisateur peut filtrer l’affichage par type de radar et région. Pour chacun d’entre eux sont précisé son emplacement, son type, sa date de mise en fonction et la vitesse maximale autorisée, mais pas encore les recettes générées. D’après la Sécurité routière, les données seront actualisées tous les deux mois. Il faudra toutefois attendre 2019 pour que soit intégrée la carte de l’accidentalité routière.
Les radars référencés par catégorie :
- 1 993 radars fixes classiques, dont 728 radars double-sens ;
- 695 radars de franchissement de feu rouge ;
- 407 radars discriminants, capable de contrôler la vitesse selon la catégorie de véhicule, en différenciant notamment VL et PL ;
- 102 radars « vitesse moyenne », qui calculent la vitesse moyenne réalisée sur une portion de route
- 78 radars de franchissement de passage à niveau ;
- 70 itinéraires de contrôle-leurres, où les radars sont déplacés régulièrement en n’étant annoncés que par panneau unique.