Le fil rouge de Bruno Renard dans sa politique de prévention routière pour le CEA de Grenoble : rendre le plus court possible les trajets de ses collaborateurs afin de minimiser les risques d’incidents ou d’accidents.
Dans cette optique, le chef du groupe logistique et responsable du plan de déplacements d’entreprise du CEA s’attache à encourager l’usage du train et de la visioconférence, mais aussi à repenser l’ensemble des trajets. Une démarche qui concerne les déplacements domicile-travail, les trajets intrasites ou encore les parcours liés aux missions professionnelles.
Dans cet objectif, Bruno Renard a décidé de favoriser le recours à...
Le fil rouge de Bruno Renard dans sa politique de prévention routière pour le CEA de Grenoble : rendre le plus court possible les trajets de ses collaborateurs afin de minimiser les risques d’incidents ou d’accidents.
Dans cette optique, le chef du groupe logistique et responsable du plan de déplacements d’entreprise du CEA s’attache à encourager l’usage du train et de la visioconférence, mais aussi à repenser l’ensemble des trajets. Une démarche qui concerne les déplacements domicile-travail, les trajets intrasites ou encore les parcours liés aux missions professionnelles.
Dans cet objectif, Bruno Renard a décidé de favoriser le recours à l’auto-partage au détriment des véhicules de service, grâce à un accord avec Citélib’, le service d’auto-partage public de la ville de Grenoble. La centaine de véhicules de ce service, disséminés un peu partout dans la ville, sont à la disposition des collaborateurs du CEA.
« Ce partenariat leur offre la possibilité de prendre un véhicule près de chez eux au lieu d’aller chez un loueur courte durée ou de repasser au CEA pour chercher un véhicule en auto-partage. Ce sont autant de kilomètres épargnés, de litres de carburant non consommés mais aussi de risques en moins d’avoir ou de provoquer un accident de la route », avance Bruno Renard.
La réduction des trajets profite à l’électrique
Pour Bruno Renard, minimiser le temps des trajets implique aussi une réflexion sur le type de véhicule à fournir aux collaborateurs : « En plus de diminuer la sinistralité, cet objectif de baisse du temps de parcours nous permet de remplir une seconde mission, celle de convertir une partie la plus large possible du parc en électrique », souligne le responsable. Qui ambitionne, au fil des renouvellements, de réorienter la car policy du CEA vers les modèles électriques, sachant que leur emploi reste conditionné à des trajets au kilométrage limité. Aujourd’hui, la flotte des 120 VS compte déjà 70 modèles électriques dont une vingtaine en pool, accessibles à l’ensemble des collaborateurs.
« Tout l’enjeu reste de concilier le véhicule électrique avec les autres modes de déplacement doux, à l’image de la marche ou du vélo, que nous promouvons autant que possible sur le site du CEA », note Bruno Renard. Mais l’intégration de l’électrique doit impérativement s’accompagner d’une formation à la conduite des collaborateurs qui reçoivent les clés d’une voiture électrique ou qui sont susceptibles de conduire l’un des modèles en pool. 1 500 utilisateurs ou utilisateurs potentiels ont ainsi déjà été formés par le biais d’un cursus spécifique au Twizy, à la fois théorique mais aussi pratique avec conduite sur circuit.