Cédric Garampon, communauté d’agglomération du Pays Voironnais : « L’autonomie et le coût des gros VU n’encouragent pas l’électrique »

Cédric Garampon est directeur du service garage au sein de la communauté d’agglomération du Pays Voironnais.

« Dans une logique de verdissement de la flotte, à chaque remplacement de véhicule, nous nous demandons si nous pouvons le renouveler par un modèle plus propre, à faibles émissions, voire à très faibles émissions. Nous sommes ainsi en train de commander des véhicules électriques, mais il faut que leur périmètre d’action convienne. Et si leur autonomie ne suffit pas, nous optons pour des modèles essences. Nous essayons d’éviter le diesel au maximum.

Avec un renouvellement annuel d’environ trente véhicules par an, nous espérons avoir transformé la flotte d’ici dix ans. Pour répondre aux objectifs que nous nous sommes fixés pour nos VP et VUL, nous souhaitons donc continuer sur des véhicules électriques (Crit’Air 0) autant que possible, ou alors des véhicules essence (Crit’Air 1).

« 150 km d’autonomie à vide, pour un prix de 60 000 euros » (Cédric Garampon, communauté d’agglomération du Pays Voironnais)

La situation sera plus complexe pour les gros utilitaires (Trafic, Master) pour lesquels nous avons peu de possibilités : un Master E-Tech 100 % électrique est annoncé avec 150 km d’autonomie à vide, pour un prix de 60 000 euros. L’autonomie et le coût ne nous encouragent pas à passer à l’électrique pour cette catégorie, et nous ne pouvons pas nous le permettre : nos véhicules sont chargés et tractent des remorques ou des compresseurs à l’arrière. Nous restons vigilants lors des salons et nous nous renseignons sur des hybrides essences et électriques, mais il n’y a pas beaucoup de choix pour des modèles à faibles ou à très faibles émissions. »