
Mise à jour du 21/06/2016
Le ministère de l’Ecologie a officialisé le déploiement, à partir du 1er juilet du certificat pour la qualité de l’air, aussi appelé Crit’Air. Ce dispostif, considéré comme « un outil au service des collectivités locales qui souhaitent conduire des politiques volontaristes en faveur de la qualité de l’air » par le ministère, comprend, comme annoncé le 10 juin, 6 catégories de véhicules, établies en fonction de la motorisation et de l’âge du véhicule.
Les vignettes seront elles commandables sur le site www.certificat-air.gouv.fr à partir du 1er juillet, au prix de 4,5 euros.
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Lancé en octobre 2015, à l’occasion de la présentation du plan de Ségolène Royal pour améliorer la qualité de l’air, le certificat de qualité de l’air des véhicules va enfin voir le jour. Repoussé et remodelé à plusieurs reprises, ce système discriminant classant les véhicules particuliers, deux-roues, VUL et poids lourds en fonction de la motorisation et de l’âge du véhicule, devrait finalement entrer en vigueur le 1er juillet d’après nos confrères du journal Les Échos.
En effet, un projet d’arrêté définitif a été publié sur le site du ministère de l’Écologie. Celui-ci, non signé pour le moment, devrait cependant être approuvé par les différents intervenants du dossier dans les jours qui viennent. Ce document a mis en exergue une énième modification des règles. Ainsi, alors que le projet initial ne comportait que 4 catégories, ce certificat mis à jour propose lui une classe spécifique aux véhicules électriques, hybrides rechargeables et gaz, ainsi que 6 catégories pour le reste du parc roulant.
Le diesel sacrifié ?
Première décision forte, qui n’est finalement qu’une confirmation du document d’octobre 2015, le diesel et plus précisément les versions Euro 5 et Euro 6 n’ont pas les faveurs du ministère de l’Écologie. En effet, ces moteurs ont été tout simplement exclus de la catégorie 1 pour chacune des classes de véhicules, et ne pourront donc pas circuler, dans certaines conditions, en ville. Au contraire, les blocs essence répondant aux mêmes normes seront eux autorisés à rouler. Vous pouvez retrouver l’ensemble du dispostif ci-dessous.
Une décision appelée de ses vœux par la maire de Paris Anne Hidalgo et reprise par Ségolène Royal. Ce qui pourrait poser de nombreux problèmes dans les mois à venir aux automobilistes et plus particulièrement aux professionnels de la route et aux collaborateurs des entreprises.
La gratuité… pour l’instant
Ce certificat sera lui dans un premier temps gratuit et envoyé sur simple demande. Une situation qui pourrait évoluer dans le futur avec un coût annoncé par le ministère de 5 euros le certificat, correspond aux coûts de fabrication et d’envoi.
Pour rappel, ce document, s’il est entériné, permettra notamment aux collectivités de créer des zones à circulation restreinte (ZCR) pour la qualité de l’air, réservées à certaines classes de véhicules toute l’année ou certains jours de la semaine pour diminuer drastiquement la pollution.