
Audi
Il y a deux ans à Las Vegas, Audi avait dévoilé le Virtual Cockpit de son coupé TT, avec une instrumentation entièrement digitale. Cette année, le lien avec un modèle de série se fait moins direct, même si l’on comprend que la magnifique planche de bord entièrement composée d’écrans tactiles verra le jour à bord de la prochaine grande A8, lancée en 2017. Un nouveau type d’interface pour Audi, jusqu’alors toujours fidèle aux commandes avec molette et pavé tactile sur la console centrale.
Les trois écrans Amoled affichent des fonctionnalités modulables au bon vouloir du conducteur qui peut aussi y transférer d’un geste des contenus en...
Audi
Il y a deux ans à Las Vegas, Audi avait dévoilé le Virtual Cockpit de son coupé TT, avec une instrumentation entièrement digitale. Cette année, le lien avec un modèle de série se fait moins direct, même si l’on comprend que la magnifique planche de bord entièrement composée d’écrans tactiles verra le jour à bord de la prochaine grande A8, lancée en 2017. Un nouveau type d’interface pour Audi, jusqu’alors toujours fidèle aux commandes avec molette et pavé tactile sur la console centrale.
Les trois écrans Amoled affichent des fonctionnalités modulables au bon vouloir du conducteur qui peut aussi y transférer d’un geste des contenus en provenance de son smartphone. Un retour haptique donne la sensation d’appuyer sur des touches virtuelles, un peu comme lorsque un smartphone vibre pour confirmer une commande.
Autres innovations, les différentes techniques d’éclairage dont des prototypes de projecteurs laser et, surprise, les premiers feux à technologie Oled de série qui feront leur apparition sur la future TT RS.
BMW
Chez BMW, une i8 pas comme les autres était mise en avant. Appelée i Vision Future Interaction, elle rassemble diverses solutions d’interface homme-machine, notamment utiles pour la conduite autonome. Principale innovation, un immense écran de 21 ’’ situé devant le passager, et contrôlé par le conducteur à distance grâce à la commande gestuelle sophistiquée AirTouch, en trois dimensions.
Chevrolet
Après avoir annoncé une prise de participation dans Lyft, le concurrent d’Uber aux États-Unis, GM a fait sensation avec sa Chevrolet Bolt. Une voiture électrique compacte, avec assez d’habitabilité pour cinq personnes et des bagages, dans un gabarit entre la Zoé et l’i3. Le constructeur promet 320 km d’autonomie grâce à des batteries constituées de 288 éléments placés sous le plancher et la banquette arrière.
Connectée à une borne rapide, la Bolt gagne de quoi parcourir 140 km en 30 minutes de charge. Les performances impressionnent, avec 200 ch et une accélération de 0 à 100 km en moins de 7 s. Annoncée à 30 000 dollars après les aides d’État (7 500 dollars), la Bolt sera produite dès cette année. Aucune information officielle n’a encore filtré quant à sa venue en Europe sous le badge Opel.
Faraday Future
Vous ne connaissez pas Faraday Future ? C’est normal mais cela devrait changer. Du moins dans quelques années, lorsque la start-up aura débuté la production de ses modèles, entièrement électriques. Car FF, annoncé comme « l’anti-Tesla », est un très ambitieux constructeur qui souhaiterait révolutionner la mobilité… Difficile à croire au vu du très fantaisiste concept car de sa première apparition publique, en ouverture du CES.
Pourtant, FF va poser la première pierre de son usine dans le Nevada d’ici quelques semaines, soutenu pour plus de 1 milliard de dollars par le chinois LeTV, géant des contenus façon Netflix et constructeur de TV et smartphones. Des designers et ingénieurs de Tesla ou BMW, 4 500 employés à terme, une plate-forme et des batteries modulables, un modèle visant l’autopartage hyper connecté : autant d’ambitions qui donnent naissance à beaucoup d’attentes.
Ford
Ford se veut un acteur de la mobilité en plus d’un constructeur de voitures. Une appellation générique qui se traduit par des initiatives tous azimuts, en matière de connectivité, de conduite autonome, de modèles électriques et de partenariats. Sauf avec Google, ce qui avait fait l’objet de nombreuses rumeurs dans les médias américains en fin d’année.
Ford expérimente des projets d’auo-partage (Go Drive), de location partagée entre plusieurs personnes, tandis que sa flotte de véhicules autonomes est multipliée par trois à 30 véhicules : des Fusion (Mondeo) hybrides, pourvues de capteurs lidar ultra compacts, capables de définir l’environnement de la voiture en 3D haute définition dans un rayon de 200 m. Les tests sont étendus dans des conditions hivernales, difficiles pour les capteurs qui perdent la lecture des lignes de marquage au sol comme repères.
Côté connectivité, le système multimedia Sync 3, toujours attendu en Europe, sera compatible avec Android Auto et Apple CarPlay. Ford a annoncé en parallèle l’adoption par Toyota de sa plate-forme SmartDeviceLink, concurrente des deux précédents… Une plate-forme ouverte à des applications spécifiques à la conduite, avec la commande vocale comme impératif. Selon Ford, d’autres constructeurs seraient intéressés par cette solution, dont PSA, Honda, Mazda ou Subaru. La guerre des standards pour les applications embarquées ne fait que commencer.
Autre partenariat, Ford s’allie avec Amazon pour lier la voiture à la domotique. Par exemple, il sera possible de demander à la reconnaissance vocale embarquée d’ouvrir la porte du garage. Enfin, le constructeur a annoncé un investissement de 4,5 milliards de dollars pour lancer 13 modèles électriques d’ici la fin de la décennie.
France Craft
Parmi les start-ups de la French Tech à Las Vegas, France Craft a misé sur un original projet de voiture électrique ou hybride Pixel XYT, configurable à la commande (citadine, utilitaire, taxi, etc.), livrée en kit à faire monter par un atelier près de chez soi.
Kia
Sous le nom de Drive Wise, Kia a rassemblé un ensemble d’aides à la conduite. Des fonctionnalités déjà existantes ou en développement chez de nombreux constructeurs : suivi du véhicule qui précède, arrêt automatique en cas d’urgence, valet de parking automatique, assistance à la conduite dans les bouchons, profils personnalisés (avec lecture d’empreintes digitales ou reconnaissance de la smart watch du conducteur), etc. Kia a aussi annoncé des fonctionnalités de conduite semi-autonome pour 2020, et la conduite purement autonome pour 2030.
Mercedes
Quelques jours avant la révélation finale de la Classe E, Mercedes a en exposé l’intérieur, impressionnant avec ses deux écrans géants haute définition de 12,3 ’’, commandés par un système de touches sensitives au volant pour une meilleure ergonomie. La Classe E est aussi la première voiture de série à recevoir une plaque d’immatriculation pour des essais en conduite autonome dans le Nevada : sa profusion de capteurs l’y autorise, moyennant un réglage différent du processeur qui les gère.
Toyota
Pas de nouveautés physiques chez le géant japonais dont les efforts se portent sur l’intelligence artificielle et la robotique, la clé pour accéder au monde de la conduite autonome. Créé en collaboration avec les universités MIT et Stanford, le Toyota Research Institute bénéficie de 1 milliard de dollars d’investissements. Objectif : créer des voitures incapables de provoquer des accidents.
Volkswagen
La conférence de presse de Volkswagen était très attendue. Herbert Diess, président de la marque, a commencé son intervention avec ses plates excuses pour l’affaire de la tricherie sur les diesels – toujours pas résolue à ce moment aux États-Unis. Pour mieux mettre en avant une nouvelle interprétation du Combi, tournant le dos à un design nostalgique, au risque de décevoir les fans.
Au contraire, le BUDD-e se veut futuriste, ultra connecté et surtout, il inaugure la future plate-forme spécifique aux véhicules électriques de VW. Ses deux moteurs (110 et 125 kW) lui offrent une traction intégrale et ses batteries de 92,4 kWh assureraient plus de 500 km d’autonomie. Commandes vocales, gestuelles, tactiles sur le volant : tout est fait pour rendre l’interface naturelle. Enfin, la voiture est reliée au domicile, on peut y vérifier le contenu de son réfrigérateur (en partenariat avec LG) directement du parking du supermarché.
La Golf électrique était aussi sur scène pour montrer une interface gestuelle qui devrait arriver cette année avec le restylage de la voiture, une première à ce niveau de gamme.