Christophe Baudet est responsable environnement de travail et référentiel d’entreprise chez Dalkia Sud-Ouest.
« J’espère engager prochainement un plan de mobilité au siège bordelais de Dalkia Sud-Ouest à Mérignac. De fait, tant qu’il n’y a pas de photographie et de chiffres précis, cela ne permet pas de prendre conscience et de faire bouger les choses. Chez Dalkia Sud-Ouest, nos collaborateurs parcourent en majorité de grandes distances et sont donc peu éligibles à d’autres solutions que le véhicule de fonction. Mais la réflexion sur les solutions de mobilité est entamée. L’autopartage a été installé avec six véhicules sur deux sites, à Toulouse...
Christophe Baudet est responsable environnement de travail et référentiel d’entreprise chez Dalkia Sud-Ouest.
« J’espère engager prochainement un plan de mobilité au siège bordelais de Dalkia Sud-Ouest à Mérignac. De fait, tant qu’il n’y a pas de photographie et de chiffres précis, cela ne permet pas de prendre conscience et de faire bouger les choses. Chez Dalkia Sud-Ouest, nos collaborateurs parcourent en majorité de grandes distances et sont donc peu éligibles à d’autres solutions que le véhicule de fonction. Mais la réflexion sur les solutions de mobilité est entamée. L’autopartage a été installé avec six véhicules sur deux sites, à Toulouse et à Mérignac. Le télétravail, autorisé un jour par semaine, fait de nombreux adeptes, d’autant plus que les bureaux se concentrent à Mérignac, une zone d’activité très dense. Un des préalables pour limiter l’usage ou le nombre de véhicules attribués consiste à réfléchir à l’implantation des bureaux.
Quand un collaborateur change de poste, il faut voir si le véhicule lui est toujours utile alors qu’il le conserve par habitude et par simplicité. Nous pouvons offrir une compensation salariale, d’autant que certains, rares chez nous, se servent de leur véhicule de fonction uniquement pour les trajets domicile-travail. Il faudrait aussi envisager des solutions à la carte car chaque collaborateur a des attentes différentes. À titre personnel, mon domicile est proche de mon lieu de travail et je pourrais être intéressé par un vélo à assistance électrique. Un collègue, qui parcourt 20 km tous les matins, pourrait préférer un véhicule électrique ou hybride rechargeable. Mais une telle diversification des offres serait compliquée à mettre en place et coûteuse en gestion quotidienne.
Ces évolutions nécessitent des changements de mentalité : les solutions à la carte et à la personne supposent aussi plus de gestion par le collaborateur lui-même pour choisir son mode de mobilité selon son besoin du moment. Les gestionnaires de parc actuels n’ont plus du tout cette capacité d’accompagnement. Certes, les nouvelles générations Y et Z sont probablement plus ouvertes à des changements dans leur relation au véhicule. Mais cela nécessite aussi des changements du côté des RH pour trouver d’autres éléments d’attractivité en complément du salaire, indispensables car nous nous situons sur un marché tendu pour l’emploi. Pourquoi ne pas développer des actions pour la qualité de vie au travail ? Il est évident que nous sommes à la croisée des chemins sur toutes ces évolutions. »