Chrono Flex accorde beaucoup attention aux dispositifs de sécurité. « Nos VUL sont équipés d’ABS, d’airbags conducteurs, d’autocollants réfléchissants de signalisation de type II, de suspensions renforcées bilames, de boutons d’appel d’urgence qui permettent aux secours de géolocaliser le véhicule en difficulté, de rétroviseurs électriques et de cloisons de séparation opaques », énumère Jérôme Jambut. Des dispositifs complétés par le radar de recul, la caméra d’aide à la manœuvre ou les clenches de sécurité pour la protection du matériel.
Des règles respectées, des véhicules sécurisés
Les véhicules sont aussi aménagés en fonction du métier de...
Chrono Flex accorde beaucoup attention aux dispositifs de sécurité. « Nos VUL sont équipés d’ABS, d’airbags conducteurs, d’autocollants réfléchissants de signalisation de type II, de suspensions renforcées bilames, de boutons d’appel d’urgence qui permettent aux secours de géolocaliser le véhicule en difficulté, de rétroviseurs électriques et de cloisons de séparation opaques », énumère Jérôme Jambut. Des dispositifs complétés par le radar de recul, la caméra d’aide à la manœuvre ou les clenches de sécurité pour la protection du matériel.
Des règles respectées, des véhicules sécurisés
Les véhicules sont aussi aménagés en fonction du métier de Chrono Flex. « Nous prenons en compte nos équipements spécifiques pour respecter le poids maximum autorisé en charge de 3,5 t, conducteur compris. Dans la partie atelier, les éléments fixés à la carrosserie sont conçus pour s’écraser au sol en cas de choc. Avant leur départ, les véhicules sont pesés auprès d’un organisme extérieur pour que le technicien soit sûr de respecter les règles de poids et d’équilibre général des charges. En outre, nos techniciens reçoivent une formation initiale de quatre semaines, avec une place toute particulière pour l’arrimage et le rangement des matériels », détaille le dirigeant. Dernier point, l’entreprise a opté pour un contrat d’entretien qui couvre les interventions pendant 48 mois ou 200 000 km. Pour les pneus, des partenariats ont été noués avec des réseaux spécialisés. « Et avant d’affecter le véhicule à un nouveau technicien, nous effectuons un contrôle technique. Ainsi, notre flotte renvoie une image positive de notre marque et préserve la sécurité de nos collaborateurs, en étant entretenue en temps et en heure ».
Chrono Flex n’a pas attendu d’avoir un accident grave pour agir. En 2007, 40 salariés ont été sélectionnés parmi l’encadrement et les techniciens qui avaient enregistré le plus grand nombre d’accidents. Ils ont suivi une journée de formation. Après une matinée consacrée au code de la route, les stagiaires ont visité le service de réadaptation fonctionnelle du CHU de Nantes où ils ont rencontré l’un des animateurs et des jeunes devenus paraplégiques ou tétraplégiques suite à un accident. Cette rencontre s’est poursuivie lors d’un match de basket en fauteuils roulants. « Depuis, cette action a été étendue à l’ensemble des techniciens embauchés dans le cadre de leur formation. Au-delà du choc émotionnel, nous voulons les sensibiliser à leur vulnérabilité lorsqu’ils sont au volant », note Jérôme Jambut. Une sensibilisation qui se double d’une motivation financière.
Réduire les risques sur la route et les chantiers
Autre volet du plan, l’entreprise communique régulièrement sur la sécurité routière dans son journal mensuel et via le compte-rendu du comité d’entreprise chaque mois (bilan des accidents de la route et analyse de chacun d’entre eux). De plus, chaque véhicule embarque les fiches de risque établies lors de la rédaction du document unique ; elles répertorient chacun des risques rencontrés et détaillent les mesures de sécurité à prendre pour les limiter. « Nous les avons intégrées à notre règlement intérieur qui prend en compte l’ensemble des risques. La route représente l’un des risques professionnels majeurs, mais nous avons décidé d’agir en profondeur sur tous les aspects de la sécurité. »
Chrono Flex veut aussi limiter les risques d’accidents sur les chantiers. « À chaque intervention, nos hommes réalisent un diagnostic de sécurité pour s’assurer des risques inhérents et possibles et minimisent ainsi considérablement les risques pour nos techniciens et pour nos clients. Dans ce domaine, nous avons été précurseurs et nous avons appuyé cette démarche auprès de l’ensemble de la profession par l’intermédiaire de notre syndicat, le DLR (Distributeur- Loueur-Réparateur). »
Depuis la mise en place de ces mesures, Chrono Flex n’a enregistré aucun accident corporel grave et la sinistralité reste sous contrôle malgré des effectifs en hausse. « Je m’implique au quotidien dans cet objectif et Chrono Flex va poursuivre dans cette voie pour faire baisser encore le nombre d’accidents », conclut Jérôme Jambut.