CHU de Toulouse : la télématique pour renouveler la flotte
Parallèlement au passage de sa flotte à la LLD, le centre hospitalier universitaire de Toulouse a fait le choix de s’équiper d’un outil télématique. Avec notamment un objectif : mieux organiser l’utilisation des véhicules et optimiser la taille et la gestion du parc en s’appuyant sur les remontées d’informations. Avec de premiers résultats à la clé.
Au centre hospitalier universitaire de Toulouse, l’ensemble des véhicules sont partagés dans les services. « Notre flotte se compose d’environ 200 véhicules de tous types, avec environ 150 véhicules légers et le reste en véhicules métier : ambulances ou poids lourds », décrit Matthieu Fleureau, directeur équipements hôtellerie logistique. Les véhicules légers se répartissent entre les services : « Environ 35 véhicules sont à disposition des différents sites géographiques et les conducteurs peuvent les réserver. Avant 2019, nous faisions appel à une boîte à clés avec un système de réservation associé », rappelle Matthieu Fleureau. En ajoutant...
Au centre hospitalier universitaire de Toulouse, l’ensemble des véhicules sont partagés dans les services. « Notre flotte se compose d’environ 200 véhicules de tous types, avec environ 150 véhicules légers et le reste en véhicules métier : ambulances ou poids lourds », décrit Matthieu Fleureau, directeur équipements hôtellerie logistique. Les véhicules légers se répartissent entre les services : « Environ 35 véhicules sont à disposition des différents sites géographiques et les conducteurs peuvent les réserver. Avant 2019, nous faisions appel à une boîte à clés avec un système de réservation associé », rappelle Matthieu Fleureau. En ajoutant que dans le cadre de l’activité du CHU, la flotte sert pour les déplacements entre les quatre sites : pour l’entretien du matériel, pour les soins, pour l’administration ou pour des besoins logistiques comme le transport d’échantillons biologiques.
Télématique et LLD
L’arrivée de la télématique dans le parc du CHU a correspondu à une évolution de son mode de gestion en 2019. « À ce moment-là, nous avons commencé à renouveler la flotte avec des véhicules en location. Jusqu’alors, nous avions seulement une dizaine de véhicules de pool en location mais la plus grosse part du parc fonctionnait en acquisition », détaille Matthieu Fleureau. Les véhicules en location se sont donc substitués à une ancienne flotte dont de nombreux véhicules étaient arrivés en fin de parcours. « Nous en avons vendu certains et beaucoup d’entre eux ont été envoyés à la casse. À l’occasion de ce renouvellement, nous avons pu constater que si des véhicules roulaient beaucoup, d’autres ne parcouraient au plus que 5 000 km par an », note ce responsable.
Le choix de la location par le CHU relève de l’opportunité. « Après l’été 2019, nous avons validé une stratégie de renouvellement du parc de VL et de VUL. Nous avons alors été en contact avec le loueur LeasePlan qui mettait en avant des tarifs très compétitifs sur un modèle de véhicule adapté à la majorité de nos usages : le Captur », relate Matthieu Fleureau. Mais le choix de la télématique, lui, relève d’une volonté affirmée d’optimiser la gestion du parc. Compte tenu des disparités d’utilisation constatées entre les véhicules de l’ancien parc, un des premiers objectifs des remontées d’informations était en effet de mieux identifier les besoins des services de l’hôpital. Jusqu’ici, le gestionnaire de parc n’obtenait que peu d’informations sur les utilisations des véhicules. Un manque de données qui avait conduit en 2019, malgré les constats de sur ou sous-utilisation, à renouveler le nombre de véhicules à l’identique.
Afin de pouvoir redistribuer les véhicules entre les services, le gestionnaire a élaboré avec le prestataire les tableaux de bord ad hoc. « Nous sommes en train de finaliser une maquette d’indicateurs de pilotage avec Kuantic : kilométrage, kilométrage moyen journalier, distance moyenne parcourue par les véhicules, horaires d’utilisation, etc. », énumère Matthieu Fleureau. Autre indicateur élaboré dans ce contexte, celui des trajets pour bénéficier d’une meilleure connaissance des déplacements des véhicules dans leur ensemble. « Nous avons cartographié par GPS nos principaux sites et nous analysons les occurrences de déplacement entre chacun », reprend ce responsable. À noter que ces données n’identifient pas les conducteurs (voir aussi l’article sur le RGPD page 67).
Des indicateurs pour la flotte
Ces statistiques seront employées à plusieurs fins mais leur exploitation vise entre autres à réduire la taille du parc. D’ici la fin de l’année, des réunions sont ainsi programmées avec chacun des services pour envisager un redimensionnement de leur flotte. « Notre contrat de location arrive à échéance en 2022 et il nous reste six mois pour réaliser une synthèse des données récoltées et établir un bilan au plus juste de notre besoin d’activité », conclut Matthieu Fleureau.
Retrouvez {{title}} dans le Guide Flottes Automobiles.
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