Cinquièmes Rencontres Flottes Automobiles : les constructeurs au rendez-vous

La cinquième édition des Rencontres Flottes Automobiles a également été l’occasion de faire découvrir ou redécouvrir près de 40 modèles sélectionnés par les constructeurs pour leur pertinence auprès des entreprises. VP, VU, deux ou trois-roues, mais aussi thermique, électrique ou hybride rechargeable, les visiteurs avaient l’embarras du choix.
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Cinquièmes Rencontres Flottes Automobiles : les constructeurs au rendez-vous

Diva italienne au design sportif et glamour, la Maserati Ghibli s’est récemment convertie au diesel avec, sous le capot, un V6 de 275 ch (158 g). Ce qui peut la rendre susceptible d’intégrer certaines car policies.

Dans l’espace extérieur du salon, réservé aux véhicules d’exposition, luxe et sportivité se sont affichés sans complexe. Témoin de cette tendance, Jaguar, valeur montante du premium, a mis en avant deux modèles très affutés : la berline XE dans sa dernière version R-Sport 2.0d de 180 ch (4,2 l/100 km et 111 g), et le SUV F-Pace en version S bleue électrique.

Comme l’an passé, on pouvait aussi admirer une autre grande berline de luxe, italienne cette fois-ci, la Ghibli. Diva au design sportif et glamour, cette Maserati s’est récemment convertie au diesel avec, sous le capot, un V6 de 275 ch (158 g). Ce qui peut la rendre susceptible d’intégrer certaines car policies.

Le luxe a sa place dans les flottes

Le F-Pace de Jaguar se dote d’un V6 diesel de 300 ch et de 4 roues motrices. Ce qui ne l’empêche pas de rester relativement sobre : 6 l/100 km et 159 g.Face à ces modèles de charme, le premium allemand n’est pas venu les mains vides. Mercedes a choisi d’exposer son dernier SUV, le GLC, qui fait preuve d’une belle polyvalence. Il devrait connaître un plus grand succès que son prédécesseur le GLK. Surtout dans sa version 220 d de 170 ch 4Matic très économique : 5,4 l/100 km et 139 g. Le modèle présenté était une finition haut de gamme Sportline suréquipée vendue 65 100 euros (la gamme diesel débute à 53 100 euros).

Chez Audi, on misait sur la récente berline A4, dernière nouveauté de la marque et cœur de cible pour les sociétés. Sous une apparence conservatrice très proche de la précédente génération, cette A4 évolue en profondeur en mettant plus que jamais l’accent sur la qualité perçue et les technologies embarquées. On pense notamment à l’impressionnant compteur digital Virtual Cockpit. Le modèle du salon se déclinait en version Quattro 2.0 TDI de 190 ch S Tronic (4,5 l/100 km et 118 g) et en finition Design Luxe noir nacré. Son prix : 51 500 euros.

Toujours dans le groupe Volkswagen, Skoda avait sélectionné la grande Superb (4,86 m) en version huppée avec sa griffe Laurin & Klement. De quoi apparaître comme une vraie limousine de luxe : places arrière ultra spacieuses, sellerie cuir et technologies à la page.

Sous le capot de cette Superb, on retrouve le bloc 2.0 TDI 190 ch de l’A4, avec une transmission DSG à 6 rapports et des valeurs énergétiques intéressantes (4,6 l/100 km et 119 g). Mais aussi un tarif compétitif à partir de 42 690 euros.

Skoda Superb ou Renault Talisman Initiale ?

Présentée en version huppée avec sa griffe Laurin & Klement, la Skoda Superb est apparue comme une vraie limousine de luxe. Le bloc 2.0 TDI 190 ch loge sous le capot, avec une transmission DSG à 6 rapports.Face à la grande tchèque, Renault a mis en valeur une concurrente directe, sa Talisman en version haut de gamme Initiale Paris. L’approche est semblable : comment sublimer une simple berline avec une griffe prestigieuse et des équipements pointus.

Ainsi, la Talisman Initiale adopte de grandes roues de 19’’, une sellerie cuir et un siège conducteur massant. La version exposée s’équipait d’un modeste diesel 1.6 dCi de 130 ch accouplé à une boîte manuelle à 6 rapports. Elle recevait en outre une suspension pilotée et le système 4Control (4 roues directrices), unique sur le segment. Le tout pour un prix avantageux qui commence à 38 100 euros.

Sur le segment très concurrentiel des berlines compactes, quelques grandes nouveautés ont répondu à l’appel des flottes. À commencer par l’Opel Astra qui vient de décrocher le titre de « Voiture de l’année 2016 ».

Bien dessinée, bien finie et richement équipée (OnStar de série), cette habituée des entreprises se montre à la hauteur de ses rivales, les Volkswagen Golf et Peugeot 308. L’Astra était présentée dans une robe rouge en finition Innovation avec un moteur 1.6 CDTI de 110 ch (à partir de 88 g), pour un prix de départ de 25 100 euros.

Portée par ses ambitions haut de gamme, DS a choisi d’exposer sa DS4 tout juste restylée. Moins pratique que la Citroën C4 mais plus sportive et agréable à conduire, cette compacte entretient de faux airs de crossover coupé avec ses grandes roues, sa garde au sol surélevée et ses poignées de portes arrière dissimulées.

Dans sa finition Sport Chic, cette DS4 embarquait un diesel 1.6 BlueHDI de 120 ch (97 g) disponible en boîte manuelle ou automatique EAT6. Les tarifs de la version commencent à 33 330 euros.

Les DS4 et Giulietta exposent leur restylage

Autre séductrice née, l’Alfa Romeo Giulietta s’est donnée à voir dans sa dernière évolution, en fait un deuxième restylage censé prolonger sa carrière. Si les retouches esthétiques se font légères voire imperceptibles, cette italienne se tient à jour techniquement avec un diesel 1.6 JTDm de 120 ch associé à une boîte automatique à double embrayage TCT et un Stop&Start, de quoi diminuer consommation et émissions à 3,8 l/100 km et 99 g. La version Lusso exposée s’affichait à 37 150 euros, mais la gamme débute à 31 050 euros.

Récent sur le marché des flottes, Mini s’est invité avec sa nouvelle Clubman, sans doute le modèle de la gamme le plus adapté aux entreprises. Longue de 4,25 m, cette compacte offre 5 vraies places et un coffre respectable de 360 l, de quoi assurer une bonne polyvalence.

Si le modèle du salon était une version Cooper S essence boîte auto, la gamme comprend des versions essence 3-cylindres (136 ch) ou 2.0 diesel (150 ch) plus accessibles et économiques à l’usage. Les tarifs commencent à 28 000 euros en diesel Cooper D.

La diversification de l’offre sur le segment des compactes premium est aussi à l’œuvre, comme en témoignait la dernière Infiniti Q30. Dotée d’une silhouette haute et d’un style flamboyant, elle cultive sa différence face à ses rivales les BMW Série 1, Mercedes Classe A et Audi A3.

La gamme s’ouvre avec un petit 1.5 diesel de 109 ch (103 g) d’origine Renault, mais la Q30 exposée avait droit à un bloc 2.2 diesel Mercedes de 170 ch, associé à une boîte automatique à 8 rapports et une transmission intégrale 4WD (127 g). Le prix de cette version huppée frôle les 45 000 euros, alors que le diesel démarre à 26 850 euros.

Des SUV mais aussi des monospaces

Alternatives aux berlines et monospaces, les SUV compacts n’ont pas manqué le rendez-vous. Avec plusieurs nouveautés en lice, dont le BMW X1. Plus habitable et spacieux que son prédécesseur, ce modèle adopte un châssis traction (roues avant motrices) à l’instar de la Série 2 Active Tourer. Une petite révolution pour la firme bavaroise, qui n’oublie cependant pas de proposer une transmission intégrale XDrive en option à 2 000 euros.

Deux grands monospaces étaient aussi de la partie, rappelant l’intérêt des véhicules 7 places dans les car policies. Le Seat Alhambra (4,85 m) s’est décliné en version Premium 2.0 TDI de 150 ch (5,1 l/100 km et 132 g), au prix facial de 41 900 euros. Avec son clone le Volkswagen Sharan, c’est l’un des monospaces les plus habitables du marché. Il peut embarquer confortablement 7 personnes et offrir jusqu’à 800 l de volume de coffre (en configuration 5 places).

Dans cet esprit, le Ford S-Max (4,80 m) se montre un peu moins logeable (700 l de coffre) mais tout aussi accueillant pour les passagers. Il arbore en revanche une ligne plus élégante et dynamique. Un zest de sportivité plutôt rare sur ce type de véhicule, que l’on retrouvait sur la version d’exposition, dotée d’un 2.0 TDCi de 180 ch (à partir de 139 g) associé à une boîte manuelle à 6 rapports.

Luxe, performances et respect de l’environnement : le meilleur des mondes selon Volvo s’incarnait dans le XC90 en version hybride rechargeable T8 Twin Engine. Un modèle incontournable pour les dirigeants, que l’on pouvait admirer dans sa plus belle finition Inscription Luxe.

L’hybride rechargeable à l’honneur

Kia s’est illustré avec son nouveau Sportage (4,48 m) mis en avant pour l’occasion en version 4x2 GT Line avec une motorisation 2.0 CRDI de 136 ch (à partir de 127 g). Pour cette version, prix de départ à 32 700 euros.Ce mastodonte de 4,95 m de long et de 2,3 t développe 320 ch, mais ne rejette que 49 g en cycle mixte, grâce à son mode électrique (43 km d’autonomie). Pour ce XC90 T8, le bonus écologique paraît superflu pour compenser un prix de vente de plus de 90 000 euros.

Chez Volkswagen, la technologie hybride rechargeable se développe sous le label GTE. Après la Golf, c’est au tour de la Passat de s’électrifier, en berline ou en break SW comme le modèle présenté. La Passat GTE associe un moteur 1.4 essence TSI avec un bloc électrique et une batterie de 9,9 kWh. La puissance globale atteint 218 ch, pour 50 km d’autonomie en 100 % électrique. Avec à la clé 1,6 l/100 km et 37 g. Comptez 49 270 euros hors option pour cette version GTE SW.

Dans la catégorie des « full hybrides » classiques, Toyota reste le maître incontesté. Dernier modèle converti, le RAV4 Hybride qui s’affichait sur le salon en version 4×2 Lounge à 39 700 euros – la gamme débute à 33 400 euros. Sous le capot, il utilise le même 4-cylindres essence 2.5 que son cousin le Lexus NX 300h, avec un moteur électrique et une transmission à variateur continu. Au programme : 197 ch, 4,9 l/100 km et 115 g.

Filiale premium de Toyota, Lexus exposait son dernier RX 450h dans une finition 4WD F Sport Executive (81 900 euros). Imposant et doté d’un style brutal, ce grand SUV reprend la technologie full hybride du groupe, mais en s’appuyant sur un gros V6 essence 3.5 l, de quoi porter la puissance à 313 ch. Tout en limitant son impact écologique et fiscal avec 5,5 l/100 km et 127 g.

L’électrique en mode éclectique

Dotée d’une motorisation électrique de 68 ch alimentée par une batterie lithium-métal-polymère, l’E-Mehari de Citroën sera vendue 18 700 euros bonus écologique déduit. À quoi s’ajoutent 79 euros par mois pour louer la batterie.La Tesla Model S en version 85D assure des performantes dignes des plus grosses cylindrées sportives, avec une autonomie de 550 km au maximum (NEDC). À noter que le coût de la recharge est compris dans le loyer ou le prix.

Les modèles tout électriques était aussi de la partie à travers une sélection pour le moins éclectique. Au sommet, il y avait la Tesla Model S dans sa version 85D (422 ch), une berline 5 portes qui continue de fasciner en mêlant plaisir automobile et innovation.

À quelques mètres, Citroën livrait une vision opposée de la voiture électrique avec l’E-Mehari, réincarnation du modèle originel. Cette mouture en reprend l’esprit minimaliste et le principe d’une carrosserie en plastique. Mais adopte une motorisation électrique de 68 ch alimentée par une batterie lithium métal polymère, fabriquée par Bolloré.

L’E-Mehari est d’ailleurs étroitement dérivée du modèle Bluesummer de l’industriel breton. Elle sera vendue 18 700 euros bonus écologique déduit (6 300 euros), à quoi s’ajoutent 79 euros par mois pour la location de la batterie.

Entièrement fabriqué par PSA, le Partner Full Electric de Peugeot est vendu avec sa batterie de marque Zebra, pour parcourir jusqu’à 170 km (NEDC). Son prix débute à 18 800 euros (bonus écologique déduit).De son côté, Peugeot Professionnel exposait son Partner Full Electric. Un VUL entièrement fabriqué par PSA, et non plus avec Venturi comme la génération précédente. Contrairement à son rival le Renault Kangoo Z.E., le Partner est vendu avec sa batterie de marque Zebra, pour parcourir jusqu’à 170 km (NEDC). Son prix débute à 18 800 euros (bonus écologique déduit).

Dans la catégorie utilitaires, Volkswagen avait mobilisé un Transporter Van (L1H1) équipé d’un 2.0 TDI de 140 ch avec boîte manuelle à 6 rapports. De quoi assurer une relative sobriété : 6,9 l/100 km et 182 g. Pour un coût d’acquisition raisonnable à partir de 26 770 euros.

Les ateliers mobiles font des émules

S’agissant des autres fourgons exposés, il n’était plus question de produit constructeur. Que ce soit le Renault Master d’Euromaster ou celui de Modul-System, le Renault Trafic de Sortimo ou le Volkswagen Crafter de Profil+, ce sont au total quatre ateliers mobiles qui ont mis en valeur leurs spécificités d’aménagement ou d’équipement. Signe que ce type de services a le vent en poupe. Les flottes n’ont pas fini de susciter les convoitises.

Renault Master d’Euromaster ou de Modul-System, Renault Trafic de Sortimo ou Volkswagen Crafter de Profil+ : quatre ateliers mobiles ont mis en valeur les apports de l’aménagement ou de l’équipement des VUL

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