Le Circuit Paul Ricard passe au biodiesel

Le Circuit Paul Ricard a décidé d’alimenter l’ensemble de sa flotte à motorisation diesel avec du biodiesel de seconde génération et va également expérimenter l’essence de synthèse.
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Circuit Paul Ricard biodiesel 2
(c) Morgan Mathurin

Le Circuit Paul Ricard vient d’annoncer que toute sa flotte de véhicules diesel, soit une cinquantaine de véhicules et engins, seraient désormais alimentés au biodiesel. Il s’agit de voitures de sécurité, d’ambulances, de camions, de mini-pelles de chantier et de balayeuses.

Le circuit s’est ainsi équipé d’une cuve de 5 000 l permettant de stocker du biogazole de synthèse de deuxième génération. Captisé BTL.re, celui-ci est raffiné à partir d’huile végétale et de graisse industrielle. Ces dernières sont des déchets provenant de la restauration ou de l’industrie alimentaire, mais aussi de la production de papier et de carton (huile de tall). S’y ajoutent des résidus comme les copeaux de bois et la tige de blé. L’objectif : réduire l’impact carbone des véhicules.

Du biodiesel et de l’électrique

Le circuit met en avant d’autres avantages de ce biocarburant : « la compatibilité avec toute motorisation, la diminution de 30 à 100 % des polluants locaux et particules fines, sa biodégradabilité à 100 %, la diminution de 8 à 12 décibels du bruit moteur, la suppression des fumées et des odeurs à l’échappement et le fait qu’il soit non cancérigène. »

À noter que le circuit prévoit également d’expérimenter l’essence de synthèse. Par ailleurs, il avait déjà converti une partie de sa flotte de véhicules destinée aux équipes techniques à l’électrique. Celle-ci compte plusieurs véhicules électriques à batterie – scooters, voiturettes, chariot élévateur, gerbeurs – ; sans oublier un Kangoo Z.E. H2 à pile à combustible hydrogène.