Segment A – Petites citadines : peau de chagrin

Avec la Renault 5 électrique révélée début 2021, le renouvellement de la Renault Twingo est ainsi prévu en 2023. La gamme actuelle repose toujours sur le 3-cyl. 1.0 atmosphérique SCe de 65 ch/116-118 g à 13 450 euros. Les versions SCe de 75 ch et TCe de 95 ch ont quitté le catalogue cette année.

De son côté, le trio C1, 108 et Aygo vit ses derniers mois : début 2022, ces citadines fabriquées dans l’usine polonaise de Toyota seront remplacées. La prochaine Toyota Aygo sera fabriquée sur la plate-forme raccourcie de la Yaris, la TNGA-B. Le groupe Stellantis devrait aussi commercialiser ses citadines, probablement électriques, sur une plate-forme du groupe, celle de la Fiat 500e. Pour l’heure, seul subsiste, pour la Toyota Aygo, le 3-cyl. 1.0 de 72 ch/113-114 g (118 g avec la boîte robotisée), à 14 840 euros ou 13 990 euros en finition x-pro pour les entreprises. La C1 de Citroën débute à 12 150 euros (108-110 g), et la Peugeot 108, à 12 600 euros (109-111 g).

Les gammes se resserrent

Dans le groupe Volkswagen, la stratégie industrielle et commerciale est similaire à celle de Stellantis : la triplette Up, Seat Mii et Skoda Citigo n’est plus. Au profit de la seule petite Up : le 1.0 de 65 ch/116-123 g s’affiche à 15 160 euros, complété par sa version sportive GTI de 115 ch/125-130 g à 19 950 euros. Chez Fiat, la 500 a été remplacée en 2020 par une 500e 100 % électrique. La 500 d’origine, passée à l’Euro 6d mais toujours sur l’ancienne plate-forme, ne devrait pas survivre à l’Euro 7 au 1^er janvier 2024. En attendant, un seul moteur au programme, le 1.0 MHEV de 12 V en 70 ch/119-128 g à 15 790 euros. La Panda n’est pas mieux lotie : sa gamme débute à 11 990 euros, emmenée par ce 1.0 MHEV de 12 V en 70 ch/115-124 g.

Les petites coréennes résistent mais avec des gammes pareillement en peau de chagrin. La Hyundai i10 se dote du 3-cyl. 1.0 en 67 ch/109-110 g à 12 090 euros, ou en 67 ch/120 g en boîte robotisée à 14 750 euros. S’y ajoutent le plus ancien 4-cyl. 1.2 de 84 ch/127 g à 16 800 euros, ou le 1.0 T-GDi de 100 ch/123 g à 17 600 euros. Chez Kia, la cousine Picanto reprend ce 3-cyl. 1.0 en 67 ch/114-118 g à 11 790 euros ou 13 840 euros en Active Business. Le 1.2 de 84 ch/121-127 g débute à 15 690 euros ou 16 240 euros en Active Business. Enfin, le 1.0 T-GDi de 100 ch/118-121 g est à 17 290 euros ou 17 840 euros en Active Business.

Après son restylage en 2020, la Suzuki Ignis a aussi eu droit à une version plus puissante de son 1.2 Dualjet MHEV en 12 V, passé à 90 ch pour seulement 110-112 g (14 890 euros) ; ce moteur a toujours droit à une boîte auto CVT pour 122-124 g (17 750 euros), voire à une transmission intégrale AllGrip (boîte manuelle) à 121-122 g (18 010 euros).

La Mini Hatch

Pour la Mini Hatch (3 portes), toujours vaillante malgré ses débuts en 2014, la palette reste toujours la plus large. En accès à la gamme : le 3-cyl. 1.5 de 75 ch/131-137 g à 20 900 euros. Sa version de 102 ch/130-142 g pointe à 22 200 euros ou 24 300 euros en Business Design. En 136 ch/131-142 g, le prix débute à 23 900 euros. Encore plus exclusif, le 2.0 turbo de 192 ch/141-154 g s’affiche à 28 500 euros. Le pack Business Design est à 2 500 euros et à 2 300 euros en 192 ch.