VP diesel et essence jusqu’à 130 g de CO2 – Segment B – Citadines polyvalentes : les françaises à l’honneur

Les tarifs s’entendent TTC et « à partir de », hors aides éventuelles.

Renault, avec sa Clio V renouvelée en 2019, commercialise ainsi depuis l’automne dernier une motorisation hybride essence non rechargeable originale de 140 ch au total, très sobre à 98-99 g. Son prix : 23 500 euros en Business ou 23 100 euros en Zen. Elle n’est devancée que par la dernière et excellente Toyota Yaris de 116 ch à 86 g et jusqu’à 100 g en fonction des versions ; comptez 22 450 euros en Business et 21 450 euros en finition France.

Mais la Clio y ajoute des motorisations essence et a renoncé provisoirement (été 2021) au diesel pour cause de mise au point plus importante que prévu du 1.5 dCi (100 ch). Il faudra donc prendre son mal en patience. Ou choisir en Business, ce n’est pas une mauvaise solution, le 3-cyl. SCe de 65 ch/117 g (17 700 euros) et TCe de 90 ch/117 g (19 200 euros). Ajoutons une offre alternative sur ce TCe qui passe à 100 ch en GPL pour un CO₂ qui redescend à 108 g et un prix identique (19 200 euros). Enfin, pour les amateurs de la boîte automatique à variateur venue de Nissan, la X-Tronic est disponible sur ce 90 ch à 129 g pour 20 800 euros (voir l’essai flash).

Clio, 208 ou C3 ?

De son côté, Peugeot ne peut faire valoir pour sa 208 de motorisations hybride ou GPL et se contente de son 1.5 BlueHDi de 100 ch à 107 g en Active Business pour 22 000 euros. Il est complété par le 3-cyl essence 1.0 de 75 ch à 119 g pour 19 300 euros en Active Business. Ce 100 ch essence est aussi proposé avec la boîte automatique EAT8 qui fait passer la facture à 22 500 euros en Active Business alors que le CO₂ augmente à 123-124 g (voir l’essai flash). Enfin, ce 3-cyl. essence développe également 130 ch, obligatoirement en EAT8 avec un CO₂ compétitif de 121-122 g, pour 26 050 euros en Allure Business uniquement.

On retrouve ces deux motorisations chez Citroën pour sa C3 restylée et repositionnée en équipements (amortisseurs à butées hydrauliques et sièges à la mousse plus épaisse). La puissance atteint 83 ch en essence pour 122-123 g et 18 400 euros en Feel Business ou 19 400 euros en Shine Business ; la version poussée à 110 ch passe à 124 g (21 050 euros en Shine Business). Le BlueHDi demeure à 100 ch et 111-112 g à 21 200 euros en Feel Business, avec 1 000 euros supplémentaires pour la Shine Business.

Plate-forme et motorisations identiques pour Opel et sa Corsa qui reprend donc le 3-cyl. 1.2 essence atmo de 75 à 122-128 g mais à 18 020 euros seulement en Edition Business ou à 15 250 euros en finition Corsa. Sa version de 100 ch Turbo passe logiquement à 124 g pour 19 170 euros en Edition Business ou 18 000 euros en Edition. En diesel, on retrouve le 1.5 D de 100 ch à 107 g et 21 470 euros en Edition Business.

Une Fiesta micro-hybride

La concurrence européenne n’est pas en reste avec pour Ford une séduisante Fiesta. Sa récente motorisation micro-hybride essence mHEV du 3-cyl 1.0 turbo fait des étincelles en 125 ch à 112 g pour 19 700 euros en Connect Business, et à 127 g pour 21 500 euros en boîte double embrayage DCT-7. La version sans hybridation affiche 125 ch à 119 g et 16 325 euros en Sport Affaires, ou 95 ch et 115 g à 18 450 euros, toujours en Connect Business. Comptez 17 200 euros avec l’ancien 1.1 de 75 ch/120 g. En diesel, le 1.5 TDCi de 85 ch reste à l’ouvrage à 111 g pour 19 200 euros en Connect Business.

Pour sa part, le groupe Volkswagen fait valoir sa Polo. Son accès à la gamme avec le 3-cyl. 1.0 de 80 ch et 125 g est à 18 780 euros seulement en Business. Il est complété par sa version turbo-compressée de 95 ch et 121 g à 19 680 euros en Business ; avec la boîte double embrayage DSG7, il monte à 128 g et 22 480 euros en Lounge Business. Pas de diesel mais une version GNV du 1.0 existe en 90 ch et 103 g à 22 120 euros en Business.

Sa proche cousine Skoda Fabia reprend ce 1.0 mais dans une puissance minimale de 60 ch et 114 g pour un accès à la gamme à 15 410 euros en Business. En 95 ch/116 g, comptez 17 210 euros toujours en Business, et 18 100 euros en boîte DSG7 à 123 g. Le break Combi nécessite 600 euros de plus pour des CO₂ identiques.

Seat lui emboîte le pas avec son Ibiza en 1.0 MPI 80 ch/122-123 g à 16 740 euros en Reference Business et en 1.0 TSI 115 ch/118-121 g à 19 735 euros en Style Business. L’espagnole complète son offre par les versions 1.0 TSI de 110 ch/127 g à 19 120 euros en Style et à 20 520 euros avec la boîte DSG7 dont le CO₂ grimpe à 127 g. On retrouve cette plate-forme et ce moteur sur l’Audi A1 Sportback, mais dans le registre du premium avec des prix nettement à la hausse : la 25 TFSI de 95 ch/127-134 g s’affiche à 24 780 euros en Business Line et en 110 ch/124 g à 26 680 euros.

La carte du premium

Restons dans le premium avec une autre représentante, la Mini 5 portes dont le 3-cyl. 1.5 en 75 et en 102 ch pointe à tout juste 130 g en finition One pour respectivement 21 500 euros et 22 900 euros. La finition Business Design est proposée uniquement en 102 ch à 25 200 euros.

Chez Mazda, on tutoie le premium pour la qualité de fabrication et de présentation des plastiques et autres accastillages et la Mazda2 peut légitimement revendiquer son positionnement. Surtout avec son récent 1.5 Skyactiv-G à hybridation légère M Hybrid de 90 ch à 120 g et 18 350 euros en Elegance.

Toujours venu du Japon, citons Suzuki avec sa Swift remotorisée en hybridation légère de 12 V pour son unique 1.2 Dualjet de 83 ch et 111 g à 15 340 euros en Avantage. La boîte auto CVT fait passer le CO₂ à 121 g et le prix à 18 240 euros en Privilège ou à 18 540 euros avec la motricité renforcée AllGrip 4×4 à 123 g.

Tout autant nippone, la récente Honda Jazz de quatrième génération a fait une entrée remarquée dans l’hybridation essence avec une solution « full hybrid » très sobre et efficace. Le 1.5 essence de 97 ch est aidé par un moteur électrique, les deux offrant 109 ch au maximum pour 102 g à 23 720 euros.

Moins japonaise qu’il n’y paraît – elle est fabriquée par Renault à Flins dans les Yvelines –, la Nissan Micra partage beaucoup d’éléments avec sa cousine Clio (fabriquée en Turquie), dont la plate-forme et le 3-cyl. 1.0 calibré à 92 ch et 123-130 g contre 100 ch et 126 g précédemment. Elle est facturée 19 690 euros en Business Edition.

Des japonaises et des coréennes

L’Asie encore avec les coréennes Hyundai i20 et Kia Rio qui partagent tout. Dont le récent 3-cyl. 1.0 turbo-essence à hybridation de 48 V en 100 ch qui permet un CO₂ à 113-123 g ou 115-128 g en boîte double embrayage DCT-7. La Hyundai i20 est respectivement facturée 20 500 euros en Business et 21 800 euros. Pour sa part, la Kia Rio est commercialisée en boîte manuelle à 22 190 euros et 22 740 euros en Business GT Line. Pour accéder à la boîte DCT-7, il faudra en revanche choisir la version 120 ch pour la Rio, toujours à hybridation de 48 V, pour 126 g et un prix qui grimpe à 24 740 euros en GT Line Premium Business. Une puissance qui n’est pas commercialisée avec la Hyundai i20. Mais cette dernière a droit à l’ancien 1.2 de 84 ch/117 g en accès à la gamme à 15 950 euros.

Terminons ce segment des citadines hors SUV traités ci-après avec la nouvelle Dacia Sandero. Cette dernière s’est ralliée à la récente plate-forme commune de l’alliance Renault-Nissan qui équipe Clio V et Micra. Mais dans une définition allégée, faisant l’impasse sur des technologies d’aides à la conduite et des motorisations plus pointues. Elle a néanmoins droit au 3-cyl. 1.0 essence de 65 ch/121 g à 11 190 euros en niveau 3 de finition Confort, ainsi que dans sa version turbocompressée TCe 90 ch/120 g à 12 690 euros en Confort. Cette version, poussée à 100 ch, officie pour la carburation GPL Eco-G à 109 g, aussi facturée 12 690 euros. Sa carrosserie typée baroudeuse et assez seyante Stepway est à 13 890 euros en TCe 90 ch/127 g et en Eco-GPL 100 ch/115 g, toutes deux en Confort.