Segment B – Les citadines polyvalentes à moins de 101 g de CO2 : les françaises en tête
Bien naturellement, les leaders hexagonaux du segment des citadines polyvalentes et SUV citadins commercialisent des modèles thermiques et hybrides aux émissions de CO2 très basses.
Tous les tarifs s’entendent TTC et « à partir de ». Nous remercions Autovista de nous avoir communiqué les listes des véhicules concernés. Les grammages de CO2 sont exprimés en NEDC corrélé.
Débutons par la reine du segment, la Renault Clio renouvelée l’an dernier et qui s’équipe du très sobre 1.5 dCi BluedCi en 85 et 115 ch, avec un CO2 est identique pour les deux : 95 g. La version 85 ch, déjà bien motorisée, suffit pour un usage au quotidien en ville comme sur route, pour 19 700 euros en Business. La version 115 ch, nettement plus puissante (trop ?) pour une utilisation professionnelle comprenant de longs parcours autoroutiers, est facturée...
Tous les tarifs s’entendent TTC et « à partir de ». Nous remercions Autovista de nous avoir communiqué les listes des véhicules concernés. Les grammages de CO2 sont exprimés en NEDC corrélé.
Débutons par la reine du segment, la Renault Clio renouvelée l’an dernier et qui s’équipe du très sobre 1.5 dCi BluedCi en 85 et 115 ch, avec un CO2 est identique pour les deux : 95 g. La version 85 ch, déjà bien motorisée, suffit pour un usage au quotidien en ville comme sur route, pour 19 700 euros en Business. La version 115 ch, nettement plus puissante (trop ?) pour une utilisation professionnelle comprenant de longs parcours autoroutiers, est facturée 21 000 euros, toujours en Business.
Le match Clio/208
Peugeot a choisi une voie médiane pour sa récente 208 avec un unique diesel au catalogue, le 1.5 BlueHDi en 100 ch, histoire de mettre tout le monde d’accord. La sobriété de ce moteur est exemplaire : il n’émet que 84 g, baissant d’autant sa TVS pour 20 800 euros en Active Business et 22 900 euros en Allure Business. Et contrairement à sa concurrente au losange, cette 208 sait aussi passer sous la barre des 100 g en essence : le 3-cylindre 1.0 de 75 ch affiche 93 g et constitue l’accès à la gamme à 18 300 euros en Active Business. Mais attention à son manque de puissance et d’allant : ce moteur sera à réserver à un usage urbain. Plus polyvalente et très bien élevée, sa version turbo de 100 ch est à recommander en boîte manuelle à 96 g (19 500 euros en Active Business, 21 600 euros en Allure Business), ou avec sa délicieuse boîte auto EAT8 à 97 g (21 200 euros en Active Business, 23 300 euros en Allure Business).
Un bel effort de Peugeot que l’on retrouve chez Opel avec sa dernière Corsa. Qui reprend de cette 208 l’intégralité de la plate-forme et des motorisations, avec des CO2 identiques ou presque. À commencer par le 1.2 essence atmo de 75 ch à 93 g mais dont le prix se fait nettement plus attractif en Edition Business : 17 000 euros ! Sa version de 100 ch Turbo affiche 96 g pour 18 400 euros, toujours en Edition Business, et 20 600 euros en boîte auto 8 rapports à 99 g tout juste. Attention à la monte pneumatique qui peut faire passer cette Edition Business 100 ch BVA à 101 g.
Corsa ou C3 ?
En diesel pour cette Corsa, on retrouve le 1.5 D de 100 ch à 85 g pour 20 200 euros en Edition Business, tout à fait recommandable mais qui doit jouer des coudes avec la 208 équivalente au prix à peine supérieur.
Toujours dans le Groupe PSA, ces motorisations profitent à la plus ancienne Citroën C3, bâtie sur la précédente plate-forme. Ce qui ne l’empêche pas d’être tout à fait moderne et agréable à conduire, avec des consommations très basses. Ainsi, le 1.5 BlueHDi de 100 ch émet 86 g, pour 20 600 euros en Feel Business et 21 700 euros en Shine Business. En essence, le 3-cylindres de 82 ch est le seul à passer sous les 100 g à 96 g en boîte manuelle, pour 17 000 euros en Feel Business ou 18 800 euros en Shine Business.
Sous le capot de la Citroën C3, le 1.5 BlueHDi de 100 ch émet 86 g pour 20 600 euros en Feel Business. En essence, le 3-cylindres de 82 ch affiche 96 g en boîte manuelle, pour 17 000 euros en Feel Business ou 18 800 euros en Shine Business.
Face à cette triplette hexagonale, la Toyota Yaris, la plus française des citadines polyvalentes, vient de se refaire une beauté. Et fait valoir encore plus sa motorisation essence hybride revue et peaufinée, soit 114 ch au total à 63 g – le CO2 le plus bas de notre dossier, hors hybrides rechargeables et électriques bien entendu ! Son prix : 21 950 euros en France Business.
Pour les concurrents, il n’est pas facile d’atteindre cet excellent score et il faudra attendre quelques mois pour la commercialisation à l’été 2020 de la Clio dans sa version hybride équivalente de 140 ch à moins de 80 g. Et ce sera l’unique concurrente car on ne peut comparer ces deux « vraies » hybrides avec la Suzuki Baleno : celle-ci n’a que son alterno-démarreur renforcé à faire valoir sur son 1.2 Dualjet Hybrid Pack de 90 ch, pour 99 g au lieu de 107 g sans cet ajout technologique mineur. Mais son prix de 17 250 euros reste attractif.
Baleno et Mazda2 en essence
Remarque identique pour la Mazda2 qui s’est équipée l’an passé de l’alterno-démarreur de 48 V sur son 1.5 essence, et passe donc de 111 à 94 g. C’est très bien mais il n’y toujours pas de moteur électrique supplémentaire à proprement parler. En tout état de cause, son prix débute à 17 650 euros, ce qui est aussi très bien… en plus d’être une petite voiture très amusante et agréable à conduire au quotidien !
Tout du moins, ces petites nippones ont l’avantage, peut-être vital à terme, d’être emmenées par des motorisations essence. Car nombre de concurrentes ne peuvent passer sous les 100 g qu’en recourant à un moteur diesel qui sera plus ou moins banni des centres-villes dans quelques années… La Volkswagen Polo ne peut faire valoir que son 1.6 TDI de 95 ch à 94 g en boîte manuelle (23 360 euros en Lounge Business) et à 99 g avec l’excellente boîte double embrayage DSG7 (24 990 euros en Lounge Business). Une valeur « sûre » et l’unique « premium » de ce segment, suivie de près par les récentes et parfaitement finies et fabriquées Clio et 208/Corsa. Remarquez que Volkswagen fait cher payer cette qualité (voir notre essai flash) !
Constat semblable chez Seat, la marque ibérique de Volkswagen. L’Ibiza reprend la plate-forme MQB-A0 et les motorisations dont seul le 1.6 TDI de 95 ch parvient à 93 g – légèreté de la voiture aidant. Son prix en Reference Business s’élève à 19 180 euros et à 21 230 euros en Style Business.
En revanche, toujours dans le groupe Volkswagen, la Skoda Fabia a renoncé au 1.6 TDI lors de son profond restylage il y a deux ans. Et, petit miracle, elle parvient grâce à son poids plume à proposer son 3-cylindres 1.0 TSI de 95 ch à 100 g, en 5 portes et en break Combi (16 600 euros en Business et 17 200 euros en Combi Business). Attention, les versions 60 et 110 ch se situent au-delà des 100 g.
Grâce à son poids plume, la Skoda Fabia parvient à proposer son 3-cylindres 1.0 TSI de 95 ch à 100 g, en 5 portes et en break Combi, pour respectivement 16 600 euros en Business et 17 200 euros en Combi Business.
La Ford Fiesta au régime diesel
Chez Ford, la Fiesta reste au régime « diesel » avec son 1.5 TDCi de 85 ch à 94 g. Et ses 19 480 euros en Business et 19 930 euros en Business Nav se montrent attractifs pour cette citadine polyvalente, très confortable et agréable à rouler, alerte et silencieuse. Des qualités tout aussi valables pour la récente version Active, une finition plus « baroudeuse » avec une garde au sol rehaussée qui ne l’empêche pas d’afficher aussi 94 g avec le 1.5 TDCi de 85 ch, pour 21 050 euros en Active.
Enfin, il faut citer Dacia, peu répandu dans les flottes et les entreprises. Pourtant, la Sandero aligne 96 g avec le 1.5 BluedCi de 75 ou 95 ch grâce à la légèreté de sa plate-forme héritée d’une lointaine Renault Clio 2. Mais qui demeure toujours d’actualité pour son rapport prix/prestations imbattable soit, en Comfort, 13 190 euros en 75 ch et 14 890 euros en 90 ch.
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