Segments A et B – Citadines et SUV urbains : toujours plus électrique
Ces segments A et B restent les parents pauvres du premium. En cause : une rentabilité difficile à atteindre pour les constructeurs, et un prix élevé des modèles qui ne peut compenser un coût de fabrication toujours à la hausse. Les généralistes renoncent d’ailleurs à leurs gammes de citadines dont l’avenir sera à moyen terme électrique.
L’avenir des citadines et des SUV urbains sera électrique. Ce qu’a en effet compris assez tôt DS Automobiles pour sa DS 3 Crossback (4,12 m de long). Un modèle proposé depuis son lancement il y a trois ans en thermique et en électrique avec la version E-Tense. Celle-ci reprend ainsi la chaîne de traction de 136 ch du groupe Stellantis. Sa batterie de 50 kWh autorise 341 km d’autonomie contre 320 km jusqu’à fin 2021. Une amélioration ainsi obtenue grâce à l’optimisation du chauffage par pompe à chaleur. Et aussi grâce à la monte pneumatique basse résistance. Et à un rapport de pont final allongé. La consommation mixte passe à 15,9 kWh/100 km,...
L’avenir des citadines et des SUV urbains sera électrique. Ce qu’a en effet compris assez tôt DS Automobiles pour sa DS 3 Crossback (4,12 m de long). Un modèle proposé depuis son lancement il y a trois ans en thermique et en électrique avec la version E-Tense. Celle-ci reprend ainsi la chaîne de traction de 136 ch du groupe Stellantis. Sa batterie de 50 kWh autorise 341 km d’autonomie contre 320 km jusqu’à fin 2021. Une amélioration ainsi obtenue grâce à l’optimisation du chauffage par pompe à chaleur. Et aussi grâce à la monte pneumatique basse résistance. Et à un rapport de pont final allongé. La consommation mixte passe à 15,9 kWh/100 km, c’est bien. Ces modifications ont été apportées à l’ensemble des modèles du groupe équipés de cette chaîne de traction électrique. Le prix très premium de cette DS 3 Crossback E-Tense débute à 37 600 euros.
Le podium
DS 3 Crossback ou Mini ?
En thermique, cette DS 3 Crossback demeure fidèle au 3-cyl. 1.2 PureTech turbo-essence en 100 ch/126 g à 25 600 euros. Ou en 130 ch/136 g et boîte auto à 28 600 euros. Le 1.5 BlueHDi en 110 ch/118 g est maintenu même s’il ne représente plus beaucoup de ventes. Pas sûr qu’il survive au restylage à mi-vie prévu à l’automne.
Sa principale concurrente demeure la Mini 3 portes (3,85 m de long). Un modèle aussi dotée d’une motorisation électrique depuis trois ans. 184 ch, pas moins, pour 33 900 euros (+ 1 600 euros en Business Design). Sa batterie n’est pas d’une capacité folle avec 32 kWh. Et assure un petit 225 km de rayon d’action. Soit 15,2-15,9 kWh de consommation. En essence, le 3-cyl. 1.5 débute à 75 ch/122-133 g. Pour un accès à la gamme attractif à 20 900 euros et un usage strictement urbain. Il sera plus recommandable en 102 ch/122-133 g à 22 200 euros (+ 2 500 euros en Business Design). Pour une réelle polyvalence, on poussera sa puissance à 136 ch/124-138 g. Pour 23 900 euros (+ 2 500 euros en Business Design).
Troisième modèle de cette offre de citadines et SUV urbains premium, l’Audi A1 Sportback(4,03 m de long), née il y a trois ans et restylée en fin d’année. Une mignonne et agréable urbaine polyvalente « qui ne sera pas remplacée », a annoncé Audi l’an dernier. Sa gamme repose sur le 3-cyl. 1.0 turbo-essence du groupe Volkswagen, en 95 ch/125-134 g (23 480 euros) et en 110 ch/123-132 g (25 610 euros). Le 4-cyl. 1.5 TFSI de 150 ch/139-144 g est aussi de la partie à 29 510 euros. Comptez 3 600 euros de plus en Business Line.
L’Audi A1 Sportback se dote du 3-cyl. 1.0 turbo-essence, en 95 ch/125-134 g (23 480 euros) et en 110 ch/123-132 g (25 610 euros). Le 4-cyl. 1.5 TFSI de 150 ch/139-144 g pointe à 29 510 euros. Comptez 3 600 euros de plus en Business Line.
A1 et Q2 chez Audi
L’avenir paraît plus assuré pour le Q2 (4,21 m de long). Ce SUV citadin s’équipe en accès à la gamme du 1.0 TFSI de 110 ch/130-147 g à 28 760 euros, suivi par le 4-cyl. 1.5 TFSI de 150 ch/133-146 g à 33 220 euros. Et Audi n’a pas renoncé au diesel, avec le récent 2.0 TDI en 116 ch/123-135 g (30 720 euros) et en 150 ch/125-137 g (37 660 euros). La Business Line nécessite 2 400 euros de plus.
Enfin, la vétéran du segment née en 2013, la BMW i3 (4,01 m de long), reste au catalogue mais plus pour très longtemps. Elle existe en 170 et 184 ch, avec une batterie de 42,2 kWh (38 kWh utiles), soit 305 km d’autonomie pour la première (15,4-15,9 kWh/100 km) et 283 km pour la seconde (16,2-16,5 kWh/100 km). Les prix sont respectivement de 39 950 euros pour l’i3 et de 42 500 euros pour l’i3s, en baisse par rapport à 2021.
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