
Les prix s’entendent « à partir de », TTC pour les VP et HT pour les VUL, hors bonus et autres incitations fiscales. Toutes les données techniques (consommation, autonomie, puissance, etc.) sont exprimées en WLTP et selon la norme Euro 6d Full.
La Peugeot e-208 électrique (4,05 m de long) remporte un grand succès dans l’Hexagone en raison d’un prix compétitif et de l’attrait de la nouveauté de son design. Elle bénéficie de la chaîne de traction électrique du groupe Stellantis, que l’on retrouve pour l’intégralité des modèles de Peugeot, Citroën, DS et Opel auxquels s’ajoute Toyota pour les VU électriques. Un partage qui favorise l’amortissement...
Les prix s’entendent « à partir de », TTC pour les VP et HT pour les VUL, hors bonus et autres incitations fiscales. Toutes les données techniques (consommation, autonomie, puissance, etc.) sont exprimées en WLTP et selon la norme Euro 6d Full.
La Peugeot e-208 électrique (4,05 m de long) remporte un grand succès dans l’Hexagone en raison d’un prix compétitif et de l’attrait de la nouveauté de son design. Elle bénéficie de la chaîne de traction électrique du groupe Stellantis, que l’on retrouve pour l’intégralité des modèles de Peugeot, Citroën, DS et Opel auxquels s’ajoute Toyota pour les VU électriques. Un partage qui favorise l’amortissement de l’investissement et des prix « serrés ».
Pour cette e-208, la puissance maximale atteint 136 ch en mode Sport mais, en réalité, elle fonctionne par défaut en mode Standard à 106 ch et en mode Eco à 82 ch en basculant le bouton. La batterie affiche 50 kWh bruts (46,2 kWh utiles) et assure 340 km d’autonomie, soit une consommation mixte de 16,3 kWh/100 km. Le chargeur embarqué de série est à 3,7 kW ; il faudra ajouter 700 euros pour le chargeur optionnel à 7,4 kW. Le prix débute à 33 600 euros en Active Business.
Peugeot e-208 ou Renault Zoé ?
Sa principale concurrente demeure la Renault Zoé (4,08 m de long), avec toujours deux puissances de 108 et 135 ch, une batterie de 52 kWh utiles et un chargeur de 22 kW de série (50 kW en option à 1 000 euros). Le premier modèle R110 est à 34 700 euros en Business, le second R135, à 34 800 euros en Zen. Pour la R110, la consommation atteint 17,2 kWh/100 km, soit 395 km d’autonomie ; pour la R135, comptez 17,7 kWh/100 km et 386 km d’autonomie.
Sa petite sœur Renault Twingo (3,61 m de long) est passée à l’électrique en 2020 en reprenant le moteur R80 de la Zoé de première génération. Celui-ci développe 81 ch avec une batterie de 21,4 kWh effectifs, soit 190 km d’autonomie pour une consommation de 16 kWh/100 km. Son chargeur embarqué Caméléon accepte du courant alternatif jusqu’à 22 kW/32 A en triphasé. Son prix se veut serré avec un accès à la gamme à 21 550 euros en Life.
On retrouve cette architecture pour la Smart Fortwo EQ (2,69 m de long). Mais cette petite citadine à 2 places s’équipe d’un moteur électrique de 82 ch développé et fabriqué par Daimler. La batterie n’affiche que 17,6 kWh, soit une autonomie restreinte de 125 km pour une consommation de 15,6 kWh/100 km. Son chargeur embarqué aligne 4,6 kW ; un chargeur de 22 kW est en option à 1 000 euros. Les prix demeurent élevés malgré une concurrence renforcée : la Fortwo EQ Passion débute à 26 750 euros.
Les Smart Fortwo et Forfour EQ
Sa grande sœur Forfour EQ (3,49 m de long) aligne quatre vraies places, avec les mêmes moteur et batterie – c’est dommage, il y aurait de la place pour une batterie plus grosse. L’autonomie est de 120 km pour une consommation de 16,3 kWh ; le prix débute à 27 600 euros en Passion.
Revenons à la plate-forme eCMP de Stellantis et à son moteur électrique de 100 kW/136 ch et 106 ch en continu. Celle-ci est aussi utilisée par l’Opel Corsa-e (4,06 m de long). Qui a donc droit à la batterie de 50 kW bruts (46,2 kW utiles), pour 322 km d’autonomie et 17 kWh/100 km de consommation. Son prix : 32 820 euros en Edition Business ; le chargeur de 11 kW est facturé 900 euros.
Cet ensemble eCMP, avec le moteur de 100 kW/136 ch et la batterie de 50 kW bruts, sert bien entendu au récent Opel Mokka-e (4,15 m de long), fabriqué aux côtés du DS 3 Crossback E-Tense à Poissy. Son autonomie est strictement identique à celle de la Corsa-e, soit 322 km, mais sa consommation est légèrement supérieure à 17,4 kWh/100 km. Le chargeur embarqué poussé à 11 kW est lui aussi facturé 900 euros… Comptez 39 050 euros en Elegance Business (voir l’essai flash ci-dessous).
Pour le cousin DS 3 Crossback E-Tense (4,12 m de long), le positionnement se veut plus premium. Mais il s’agit bien de la copie conforme du Mokka-e ou, pour être juste, de l’e-2008. On retrouve donc le moteur électrique de 100 kW/136 ch en crête, la batterie de 46,2 kWh utiles et une autonomie équivalente de 320 km, soit une consommation de 17,6 kWh/100 km. Comptez 37 000 euros en Chic ; il n’y a toujours pas de finition Business pour cette motorisation électrique, contrairement aux motorisations thermiques.

Le Peugeot e-2008 en Business
Ce n’est pas le cas du Peugeot e-2008, quasiment dans le segment des SUV compacts avec ses 4,30 m de long, mais proposé en Active Business à 37 700 euros avec des caractéristiques techniques identiques. Alimenté par la batterie de 50 kWh bruts, le moteur de 136 ch (en crête) assure 326 km d’autonomie pour 17,3 kWh/100 km de consommation. Le chargeur embarqué de cette version pour les « pros » est de série à 7,4 kW en monophasé et, en option à 300 euros, en 11 kW en triphasé – c’est raisonnable.
Toujours dans le groupe Stellantis, les marques « historiques » de PSA sont dorénavant confrontées à une concurrence interne avec la Fiat 500e (3,63 m de long), conçue sur une plate-forme totalement différente de la 500 thermique mais aussi de l’eCMP. Son moteur électrique existe en deux puissances et deux capacités de batteries. La première de 95 ch et 23,8 kWh bruts (21,3 kWh utiles) constitue l’accès à la gamme à 24 500 euros, pour une autonomie de 190 km seulement, soit une consommation de 13 kWh/100 km. La seconde version de 118 ch s’équipe d’une batterie de 42 kWh bruts (37,3 kWh utiles) pour une autonomie de 298 km, c’est mieux, et une consommation de 14 kWh/100 km (chargeur embarqué de 11 kW). Son prix : 27 500 euros ou 29 500 euros avec la carrosserie « 3+1 » et sa troisième porte latérale droite à ouverture antagoniste.

Mini n’est pas en reste avec la Cooper SE (3,85 m de long) équipée d’un moteur électrique de 184 ch, pas moins. Celui-ci est alimenté par une batterie de 32,6 kWh, assurant 225 km d’autonomie pour une consommation de 15,2 kWh/100 km. Son prix est à la hauteur de ses prestations premium : 35 200 euros en Classic, la finition Business a disparu du catalogue en 2021.
Premium ou low cost ?
Son aïeule BMW i3 (4,01 m de long), qui a servi de « base » de test pour la Mini SE, est toujours au catalogue dans ses deux puissances : i3 de 170 ch et i3s de 184 ch, toutes deux équipées de la batterie de 38 kW utiles. La consommation de la première ressort à 15,4 kWh/100 km, soit une autonomie de 305 km, celle de la seconde passe à 16,2 kWh/100 km, soit 283 km d’autonomie. Les prix débutent respectivement à 39 950 euros et 42 500 euros.
La petite Honda e (3,89 m de long) joue aussi la carte premium en 136 et 153 ch. La batterie affiche 28,5 kWh utiles (35,5 kWh bruts), pour une autonomie de 205 km dans les deux cas en raison d’une consommation identique de 17,8 kW/100 km. Le chargeur embarqué atteint 6,6 kW. La 136 ch s’affiche à 35 090 euros, la 153 ch, à 38 090 euros.

À l’opposé de ces citadines plus ou moins premium, il faut souligner l’arrivée de la citadine « low cost » Dacia Spring (3,73 m de long) qui ne fait pas dans le détail : 16 800 euros en Business pour une 4 places spartiate dotée d’un moteur électrique de 44 ch. L’offre minimaliste ne permet pas vraiment de s’échapper sur l’autoroute et les 27,4 kWh de capacité de la batterie, pour une consommation de 13,9 kWh/100 km, sont là pour vous le rappeler. Mais les 230 km d’autonomie peuvent être atteints si l’on ménage la pédale d’accélérateur. Le chargeur embarqué est à 6,6 kWh et le chargeur en courant continu de 30 kWh est facturé 600 euros.
Un Kona Electric et polyvalent
Toujours dans ce segment A-B mais cette fois dans la catégorie des SUV urbains, citons Hyundai et son Kona Electric (4,20 m de long). Avec une réelle polyvalence grâce à un très bon compromis entre puissance de la motorisation (150 kW/204 ch) et capacité de la batterie (64 kWh). Pour une autonomie mixte de 484 km, pas moins, à rapporter à une consommation moyenne de 14,7 kWh/100 km. Mais tout cela a un prix : 39 900 euros en Intuitive en accès à la gamme et 42 900 euros en Business.
Le cousin Kia offre à son e-Soul (4,14 m de long) ce moteur de 150 kW/204 ch avec la batterie de 64 kWh, pour 452 km d’autonomie et 15,7 kWh/100 km de consommation mixte. Comptez 39 990 euros. Mais Kia ajoute une plus petite puissance de 100 kW/136 ch avec une plus petite batterie de 39,2 kWh, pour une autonomie de 276 km (conso : 15,6 kWh/100 km). Soit un accès à la gamme à 35 990 euros, c’est raisonnable. Hyundai a retiré cette offre, assurant que ce modèle représentait 5 % des ventes, pas plus.
Terminons ce panorama du segment A-B des citadines avec le groupe Volkswagen avec la triplette e-up!, Seat Mii Electric et Skoda Citigo iV (3,60 m de long). Seule l’e-up! est toujours commercialisée à 23 740 euros – les deux autres ne sont disponibles que sur stock. La Mii Electric est facturée 21 920 euros et la Skoda Citigo iV, 22 870 euros en principe… Les trois sont emmenées par un moteur électrique de 83 ch et 212 Nm, alimenté par une batterie de 36,8 kWh bruts et 32,3 kWh utiles. En fonction, l’autonomie varie de 225 à 274 km pour 13,5-16,4 kWh/100 km de consommation mixte.
Dossier - VP-VUL électriques 2021 : une offre toujours plus large
- VP électriques 2021 – Segments A-B – Citadines et SUV urbains (jusqu’à 4,30 m de longueur) : une offre de choix
- VP électriques 2021 – Segment C – Berlines et SUV compacts et familiaux (4,31 à 4,70 m) : la concurrence s’installe
- VP électriques 2021 – Segments D-E – Berlines et SUV routiers et haut de gamme (plus de 4,70 m de longueur) : une concurrence exacerbée
- Utilitaires légers 2021 : en mode électrique