
Tous les tarifs s’entendent TTC et « à partir de ». Nous remercions Autovista de nous avoir communiqué les listes des véhicules concernés. Les CO2 sont indiqués en NEDC « fiscal », le plus faible des grammages obtenus en cycle NEDC corrélé à partir du WLTP, WLTP qui devrait constituer la seule référence à partir du 1er mars 2020 (voir l’article sur la fiscalité).
La Renault Twingo (3,61 m de long) fait valoir sa réelle habitabilité aux places arrière, mais le coffre fait les frais de son architecture originale avec un 3-cylindres logé à plat dans le plancher (capacité de 174 l). En revanche, la citadine se montre imbattable pour son diamètre...
Tous les tarifs s’entendent TTC et « à partir de ». Nous remercions Autovista de nous avoir communiqué les listes des véhicules concernés. Les CO2 sont indiqués en NEDC « fiscal », le plus faible des grammages obtenus en cycle NEDC corrélé à partir du WLTP, WLTP qui devrait constituer la seule référence à partir du 1er mars 2020 (voir l’article sur la fiscalité).
La Renault Twingo (3,61 m de long) fait valoir sa réelle habitabilité aux places arrière, mais le coffre fait les frais de son architecture originale avec un 3-cylindres logé à plat dans le plancher (capacité de 174 l). En revanche, la citadine se montre imbattable pour son diamètre de braquage de 8,75 m : faire demi-tour en ville d’un coup de volant est surprenant.
La Twingo, petite reine
À l’occasion de son restylage il y a un an, la Twingo s’est offert un nouveau 1.0, toujours 3-cylindres mais plus sobre. Un moteur décliné en SCe 65 ch (11 400 euros, 100 g de CO2), SCe 75 ch (13 700 euros, 100 g) et TCe 95 ch (15 700 euros, 106 g), ce dernier avec turbo donc et aussi, en option, une excellence boîte EDC à double embrayage (+ 1 200 euros et 114 g, voir l’essai flash).
Face à elle donc, la Peugeot 108. Cette dernière partage sa plate-forme avec la Citroën C1 et surtout la Toyota Aygo qui en a la « matrice » : Toyota assure la fabrication de cette triplette dans son usine tchèque de Kolin. À souligner : la 108 est une des rares petites citadines encore disponibles en 3 portes mais aussi en 5 portes (3,48 m de long dans les deux cas). Toyota fournit aussi le 3 cylindres essence 1.0 VTi de 72 ch (85 g), alors que le Groupe PSA a renoncé à recalibrer son 1.2 Puretech de 82 ch pour s’affranchir de la norme Euro 6d selon le cycle WLTP. Plus de boîte robotisée non plus au catalogue pour cette Peugeot 108 comme pour la C1. Les tarifs de la 108 débutent à 11 450 euros en 3 portes et 11 950 euros en 5 portes.
La Toyota Aygo est plus courte de 2 cm (3,46 m) mais se fait valoir en x-pro. Pour cette finition réservée aux professionnels, comptez 12 740 euros en 3 portes et 13 140 euros en 5 portes, avec un équipement spécifique enrichi pour tout juste 93 g. Autre atout : l’option boîte robotisée x-shift existe toujours pour 700 euros et un CO2 qui franchit un petit cran à 95 g – toujours très raisonnable.
Enfin, le troisième larron Citroën C1 (3,47 m de long) calque son offre sur la petite lionne et fait donc l’impasse sur une finition Business, tout en affichant les prix les plus bas des trois : le 1.0 VTi de 72 ch à 85 g commence à 11 050 euros en 3 portes et 11 550 euros en 5 portes – très compétitif donc.

Après ces quatre vedettes bien installées, il faut souligner la performance étonnante et durable de la Fiat 500 (3,57 m de long). Malgré son âge canonique – elle est née en 2007 avec un restylage en 2015 –, l’italienne parvient toujours à s’écouler à plus de 20 000 unités par an, soit au 36e rang des voitures les plus vendues dans l’Hexagone.
La Fiat 500 toujours en lice
Outre le fait de durer le plus longtemps possible, le seul souci de cette 500 est aujourd’hui de ne plus être très bien classée en CO2, comme toute la gamme Fiat d’ailleurs. Si le mariage avec le Groupe PSA se concrétise, les motoristes de Peugeot-Citroën sauront remédier à cela. Pour l’heure, cette 500 fait d’abord valoir son design pour un prix compétitif d’accès à la gamme à 12 990 euros avec le rustique 1.2 de 69 ch à 117 g. La boîte robotisée Dualogic à 1 200 euros fait passer le CO2 à 120 g. De son côté, l’original bicylindres 0.9 TwinAir de 85 ch est lui aussi toujours au catalogue à 107 g pour 16 890 euros.
Sa petite sœur Fiat Panda (3,66 m) reprend ces deux motorisations et y ajoutent deux versions intéressantes au GPL ou au GNV, mais aussi une version 4×4 unique en son genre et très appréciée en zone montagneuse.

GPL et GNV pour la Panda
Pour cette Panda, l’accès à la gamme très compétitif se fait avec le 1.2 de 69 ch à 116 g pour 10 490 euros. Sa version GPL à 121 g débute à 12 990 euros. Pour sa part, le 0.9 TwinAir n’est proposé qu’en GNV à 97 g seulement pour 14 990 euros. Enfin, la Panda 4×4 n’est plus vendue qu’avec ce Twin Air mais uniquement en essence, ce qui fait grimper le CO2 à 120 g pour 15 990 euros.
Seule « premium » du segment des citadines, les Mini 3 portes (3,82 m) et 5 portes (3,98 m) se défendent bien : il s’en est immatriculé quasiment autant que de Citroën C1 en 2019 (17 000 exemplaires), au 34e rang des ventes en France.
Si la carrosserie 5 portes est hors du segment A, la Mini « hatch » fait valoir son style unique et séduisant, en plus de prestations routières d’une grande polyvalence. Mais il faudra y mettre le prix : 19 200 euros en One avec le petit 3-cylindres 1.5 essence de 75 ch mais peu sobre à 116 g. Sa déclinaison en 102 ch fait mieux à 114 g mais pour 20 600 euros. La version de 136 ch se limite à 115 g pour 22 300 euros. Autre handicap pour les entreprises, les motorisations turbo diesel sont réservées à la Mini 5 portes. Mais toute la gamme de ces Mini 3 portes existe en Business Design, moyennant un supplément de 3 600 euros.

Bien placée et à juste titre, la Suzuki Swift (3,84 m de long) mérite de figurer dans les parcs d’entreprise pour ses prestations dignes du segment supérieur. Le public ne s’y est pas trompé avec près de 12 000 immatriculations au 50e rang – c’est excellent.
La Swift en micro-hybride
Cette Swift mise sur des motorisations sobres grâce à une micro-hybridation dont Suzuki a été l’un des pionniers. Le 1.2 Dualjet essence de 90 ch, alerte et pétillant, n’émet donc que 94 g pour 14 340 euros. La version 4×4 AllGrip affiche 101 g et 17 090 euros. Un 3-cylindres 1.0 Booster essence un peu plus puissant de 111 ch est aussi au programme avec un CO2 à 98 g pour 18 190 euros. Ce moteur permet de s’offrir une boîte automatique mais le CO2 grimpe à 121 g et le prix à 18 890 euros.
On trouve ensuite la première coréenne, la Kia Picanto en 62e position pour 9 000 immatriculations en 2019. Depuis le lancement de cette petite « vraie » asiatique – elle est fabriquée en Corée contrairement à de nombreuses Kia européennes –, son style enjôleur, ses prestations de premier plan et sa bonne polyvalence en font une vraie alternative aux petites urbaines des constructeurs européens. Bref, dans 3,59 m de long et avec un coffre à la capacité inégalé de 255 l, la Picanto offre le choix entre deux moteurs essence : le 3-cylindres 1.0 de 67 ch à 106 g et le 4-cylindres 1.2 de 84 ch à 119 g ou 136 g en boîte auto (+ 800 euros). Le prix débute à 11 100 euros pour le premier moteur et 15 790 euros pour le second.
Les cousines i10 et Picanto
Sa cousine Hyundai i10 (3,67 m de long), de dernière génération depuis peu, est pour sa part fabriquée en Turquie. Elle reprend le 1.0 de 67 ch à 101 g facturé 15 500 euros en Edition #1 de lancement. Avec sa boîte robotisée, le CO2 est aussi à 101 g pour 16 300 euros, toujours en Edition #1, ou 14 650 euros en Intuitive. Pour cette i10, une version Eco de ce 67 ch fait revenir le CO2 à 97 g avec des performances moindres mais pour un prix d’accès à la gamme à 11 990 euros en Initia ou à 13 750 euros en Intuitive. Enfin, le 4-cylindres 1.2 de 84 ch émarge à 105 g pour un prix unique de 16 300 euros en Edition #1. Une gamme qui devrait s’enrichir au cours de l’année et fera oublier des immatriculations de l’ancienne i10 en 2019, moitié moins fortes que celles de la Kia Picanto. Un score qui la classe tout juste au neuvième rang des 100 VP en France.
La Ford Ka+ en embuscade
De son côté, la Ford Ka+ réalise un score honorable au 64e rang, avec un peu plus de 8 000 unités écoulées l’an passé. Elle souffre un peu de sa taille très proche de sa grande sœur Fiesta avec ses 3,94 m de long (10 cm de moins seulement), venant tutoyer le segment B. Mais elle est nettement moins chère : son prix débute à 10 450 euros avec le 1.2 essence 3-cylindres de 70 ch à 117 g, là où la Fiesta équivalente est facturée 3 000 euros de plus. La version de 85 ch de ce moteur est facturée 12 150 euros pour 114 g, voire 13 850 euros en Active au design de baroudeuse et à la garde au sol rehaussée, d’où un CO2 qui grimpe à 129 g. Plus sage en CO2 mais plus cher, le 1.5 TDCi de 95 ch est à 99 g en finition Ultimate facturée 14 150 euros alors qu’en Active, le CO2 affiche 108 g pour un prix conséquent de 15 850 euros.

Toute aussi compétitive mais discrète, la Mitsubishi Space Star vient d’être intégralement revue cet hiver et conserve sa compacité appréciable (3,71 m de long). Avec le 1.0 de 71 ch en boîte manuelle, elle aligne 105 g en NEDC corrélé et 120 g en WLTP, contre 111 et 121 g en 80 ch. Comptez 10 490 euros en 71 ch et 12 990 euros en 80 ch – des prix toujours serrés grâce à une fabrication en Thaïlande.
Si Smart est toujours très présent sur ce segment avec près de 8 000 ventes en 2019, son offre et donc sa position au 73e rang vont être bouleversées en 2020 en raison de l’arrêt des motorisations thermiques au profit de l’unique moteur électrique que nous traitons plus avant dans ce dossier.
VW aligne ses offres
Ce choix de Smart sera peut-être payant et servira aussi de test grandeur nature pour son concurrent direct Volkswagen. Ce constructeur vient de repositionner l’offre de sa up! (3,60 m de long) avec une version électrique e-up! traitée plus loin également. Mais Volkswagen conserve donc sagement une up! essence dotée du 1.0 3-cylindres de 60 ch à 93 g pour 14 020 euros.
Cette up! a deux petites sœurs, Mii chez Seat et Citigo chez Skoda, qui viennent de se décliner elles aussi en électrique. Mais pour l’heure, comme chez Volkswagen, pas question de renoncer à la motorisation essence. Seat aligne pour sa Mii (3,57 m de long), en plus du 1.0 de 60 ch à 93 g (12 425 euros), une déclinaison plus puissante de 75 ch à 94 g, facturée 12 925 euros. Les amateurs de boîte auto peuvent aussi choisir ce groupe motopropulseur à 101 g pour 13 475 euros.
Chez Skoda, on fait encore mieux avec la Citigo (3,60 m de long), seul modèle à toujours se décliner en 3 ou 5 portes (+ 500 euros), dans ses trois puissances et pas moins de quatre finitions ! Normal : cette triplette est fabriquée sur une plate-forme identique et sur la même chaîne dans l’usine de Skoda à Bratislava en Slovaquie.
La Citigo mise sur un accès à la gamme à 9 500 euros en Active 3 portes avec le 1.0 de 65 ch à 93 g. Pour 500 euros supplémentaires, on accède à la version de 75 ch à 94 g. Pour s’offrir la boîte auto de ce 75 ch (101 g), il faudra passer par le niveau 2 de finition, baptisé Edition, soit 12 390 euros en 3 portes. À noter deux autres finitions Monte-Carlo et Style avec un prix qui culmine à 13 090 euros.
Suzuki au tournant
Terminons ce panorama des citadines thermiques en revenant à Suzuki. Ce grand spécialiste des petites voitures aligne sa Celerio (3,60 m), son petit SUV Ignis (3,70 m) et son nouveau tout-terrain 4×4 Jimny (3,48 m), tous citadins par leurs dimensions de poche mais aux vocations bien ciblées.
La Celerio fait valoir ses 5 portes, son 3-cylindres 1.0 de 68 ch pour 89 g, à un prix imbattable de 9 790 euros. Bien entendu, avec 5 personnes à bord, n’attendez pas de miracle sur la route, la Celerio reste avant tout une citadine !
Ignis ou Jimny ?
Plus polyvalent, le SUV Ignis au design étonnant fait valoir en plus sa transmission intégrale 4×4 AllGrip, emmenée par le 4-cylindres 1.2 Dualjet micro-hybride de 90 ch à 105 g, pour 16 540 euros. Un moteur aussi proposé en traction avant à 98 g et à partir de 13 890 euros. Sans oublier une version boîte robotisée à 109 g qui permet de s’affranchir de la pédale de gauche pour 16 740 euros. Une gamme complète comme on peut le constater.

Enfin, vrai 4×4 qui grimpe aux arbres, le dernier Jimny au design à nul autre pareil est le moins cher des franchisseurs du marché. Mais attention : ses capacités hors pair en tout-terrain sont dues à ses essieux rigides à l’avant comme à l’arrière, ce qui limite son confort sur route. Son prix débute à 17 225 euros avec le 4-cylindres 1.5 de 102 ch à 154 g ; en boîte automatique 4 rapports à 170 g, comptez 21 175 euros.