Ainsi, avec ce forfait, les employeurs peuvent verser une aide financière aux salariés venant au travail en vélo ou en covoiturage, voire dans le secteur privé en transport en commun sans abonnement, avec des EDP ou en autopartage à faibles émissions. Le montant versé est exonéré de charges sociales jusqu’à 500 euros.
Forfait mobilités durables : l’exemple de Citiz Grand-Est
Directeur général de l’entreprise Citiz Grand-Est spécialiste de l’autopartage (330 véhicules), Jean-François Virot-Daub a mis en place ce forfait pour tous ses salariés à raison de 500 euros...
Ainsi, avec ce forfait, les employeurs peuvent verser une aide financière aux salariés venant au travail en vélo ou en covoiturage, voire dans le secteur privé en transport en commun sans abonnement, avec des EDP ou en autopartage à faibles émissions. Le montant versé est exonéré de charges sociales jusqu’à 500 euros.
Forfait mobilités durables : l’exemple de Citiz Grand-Est
Directeur général de l’entreprise Citiz Grand-Est spécialiste de l’autopartage (330 véhicules), Jean-François Virot-Daub a mis en place ce forfait pour tous ses salariés à raison de 500 euros par an. « Dans mon entreprise, aucun de nos salariés ne dispose de voiture de fonction ou de service. Ils paient une quote-part de ces 500 euros et utilisent des cartes de réduction pour les voyages plus longs, en train. Arrivés en gare à destination, ils prennent des transports en commun ou des voitures en autopartage de type Citiz. Ils peuvent aussi se servir des cartes de réduction train pour leurs trajets personnels. Notre façon de faire préfigure ce qui va arriver en France », expose ce dirigeant.
Faire des économies et limiter les rejets de CO2
Qui poursuit : « Dans les cinq ans, pour faire des économies et limiter les rejets de CO2, les employeurs vont se tourner vers le forfait mobilités durables. Pour leurs trajets domicile-travail et professionnels, les cadres, qui délaisseront la voiture de fonction, recourront à des chèques mobilité pour les transports en commun, les voitures en partage, les avions, etc. Tous ces transports seront mis bout à bout pour arriver à un panachage », anticipe Jean-François Virot-Daub. Tout en prévoyant, pour l’autopartage, « une lame de fond. L’autopartage se démocratise. Cela n’existait pas il y a dix ans. Dans les prochaines années, les gestionnaires de flotte français vont s’y mettre, comme leurs collègues allemands ou suisses s’y sont mis. »