Claire Kieffer, cheffe du service transition énergétique et développement durable, communauté d’agglomération Sarreguemines-Confluences.
« Nous nous sommes orientés vers la mobilité hydrogène dès 2010 suite aux ateliers de concertation pour le plan climat de la communauté d’agglomération. Nous avons décidé de travailler sur deux volets : les véhicules et la station. Mais la recherche de financements s’est avérée très compliquée et nous avons essuyé des échecs. Nous avons finalement été mis en relation par EDF avec l’Institut européen de recherche sur l’énergie (Eifer). Nous avons alors intégré le consortium européen Hydrogène Mobilité Europe...
Claire Kieffer, cheffe du service transition énergétique et développement durable, communauté d’agglomération Sarreguemines-Confluences.
« Nous nous sommes orientés vers la mobilité hydrogène dès 2010 suite aux ateliers de concertation pour le plan climat de la communauté d’agglomération. Nous avons décidé de travailler sur deux volets : les véhicules et la station. Mais la recherche de financements s’est avérée très compliquée et nous avons essuyé des échecs. Nous avons finalement été mis en relation par EDF avec l’Institut européen de recherche sur l’énergie (Eifer). Nous avons alors intégré le consortium européen Hydrogène Mobilité Europe (H2ME) et reçu des financements du partenariat européen public-privé FCH JU (Fuel Cells and Hydrogen Joint Undertaking). Dans ce cadre, nous nous sommes associés au spécialiste des équipements hydrogène McPhy pour la construction de la station et avec l’équipementier Symbio pour le déploiement des véhicules.
Côté véhicules, nous nous intéressions aux usages. Nous avions déjà la mobilité électrique pour les déplacements urbains et plutôt courts, et le gaz pour la mobilité lourde ; il nous manquait une solution pour l’entre-deux. Nous voulions donc savoir comment utiliser la mobilité hydrogène dans différentes situations. Nous avons ainsi déployé en juin 2016 dix Kangoo Z.E. H2, un pour nos services et neuf pour des acteurs publics et privés sur notre territoire : un électricien, un architecte, un chauffagiste, la ville de Sarreguemines, la communauté d’Agglomération de Forbach, le syndicat de traitement des déchets, etc. Aujourd’hui, comme ces véhicules de première génération sont vieillissants, nous cherchons une solution de reprise de la part de Symbio pour faire évoluer la flotte et avoir plus de fiabilité. »
La flotte de Sarreguemines-Confluences en chiffres
- 55 VL ou VUL dont 46 thermiques, 7 électriques, 1 hydrogène et 1 GNC ; 33 véhicules de transport urbain et BOM dont 17 au GNC (50 %)