Clermont-Ferrand : le covoiturage en mode collaboratif
Clermont-Ferrand : le covoiturage en mode collaboratif
Clermont-Ferrand s’est associé au prestataire Klaxit et à plusieurs entreprises pour promouvoir le covoiturage, tout en apportant des subventions pour en faire un mode de transport comme un autre. Parmi les entreprises, Acticall Sitel France promeut cette forme de mobilité dans ses douze sites français pour participer au bien-être de ses salariés.
Face aux nouvelles mobilités, les entreprises ne peuvent à elles seules faire évoluer les pratiques. Les salariés, les collectivités territoriales, l’État et les prestataires spécialisés ont aussi un rôle à jouer. Clermont-Ferrand en est le parfait exemple. La solution de covoiturage déployée sur son territoire associe Klaxit, une start-up spécialisée, le syndicat mixte des transports en commun de l’agglomération clermontoise (SMTC-AC) et des entreprises implantées en zone péri-urbaine.
À Clermont-Ferrand, la genèse du covoiturage remonte à l’édition 2017 du concours Auvermoov organisé tous les ans par le SMTC-AC pour récompenser des start-ups...
Face aux nouvelles mobilités, les entreprises ne peuvent à elles seules faire évoluer les pratiques. Les salariés, les collectivités territoriales, l’État et les prestataires spécialisés ont aussi un rôle à jouer. Clermont-Ferrand en est le parfait exemple. La solution de covoiturage déployée sur son territoire associe Klaxit, une start-up spécialisée, le syndicat mixte des transports en commun de l’agglomération clermontoise (SMTC-AC) et des entreprises implantées en zone péri-urbaine.
À Clermont-Ferrand, la genèse du covoiturage remonte à l’édition 2017 du concours Auvermoov organisé tous les ans par le SMTC-AC pour récompenser des start-ups innovantes du secteur de la mobilité et expérimenter leurs solutions sur le territoire de la commune. Il y a deux ans, Klaxit a convaincu le jury et le grand public ; le prestataire a été l’un des quatre lauréats et a partagé une enveloppe de 100 000 euros avec les trois autres gagnants.
Un mode de transport
Depuis avril dernier, l’offre de covoiturage est opérationnelle. Le SMTC-AC cofinance le trajet. Sur la plate-forme de Klaxit, le passager verse 10 centimes par kilomètre parcouru. Dans le cadre du partenariat, le trajet est facturé 1 euro quel que soit le nombre de kilomètres parcourus et ce, dans la limite de 40 km. Le SMTC-AC prend en charge la différence. « Nous avons voulu subventionner le covoiturage comme nous le faisons avec le transport en commun et pour montrer que ce mode de déplacement est pertinent », explique Julien Salin, conseiller plans de mobilité au SMTC-AC. En contrepartie de l’aide financière apportée par le SMTC-AC, Klaxit accompagne le déploiement du covoiturage et aide les entreprises adhérentes à le promouvoir auprès de leurs collaborateurs. Trois sociétés ont déjà franchi le pas dont le siège régional du Crédit Agricole et plusieurs de ses agences. « D’autres sont dans les starting-blocks », se félicite Julien Salin.
Le SMTC-AC ne s’est pas fixé d’objectifs chiffrés et cherche simplement à expérimenter le bien-fondé de ce mode de transport collaboratif. En attendant un premier bilan complet, les résultats seront étudiés semaine après semaine. « Pour le moment, précise Julien Salin, nous voulons que le covoiturage soit une solution à part entière au sein du bouquet de solutions que nous offrons, où apparaissent également les transports en commun. »
Le SMTC-AC et Klaxit ont collaboré notamment avec les entreprises de la zone d’activité du Brezet. Peu ou mal desservie par les transports en commun, celle-ci représente, avec ses 11 000 salariés, un potentiel important pour massifier les offres de covoiturage.
Une démarche élargie
La démarche dépasse les limites géographiques de la métropole. « En grande majorité, les salariés travaillent hors de notre territoire avec des trajets du domicile au travail supérieurs à 12 km, expose Julien Salin. C’est pourquoi nous subventionnons jusqu’à 40 km de distance. Ainsi, nous nous adressons à un public non éligible aux offres de transport de la métropole. »
Parmi les obstacles à surmonter, le SMTC-AC pointe une culture française peu encline à ouvrir la portière à des inconnus. De plus, les dix centimes facturés au kilomètre semblent abusifs aux yeux des usagers. La subvention accordée par Clermont-Ferrand lève ce frein avec un trajet à 1 euro pour 40 km au maximum quand un ticket de bus est facturé 1,60 euro avec un déplacement limité à la métropole clermontoise.
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