Cette extension du cadre législatif fait suite à la proposition relative aux émissions de CO2 des voitures particulières et des camionnettes, adoptée en novembre 2017 dans le cadre du paquet de mesures sur la mobilité. L’objectif : lutter contre les émissions de gaz à effet de serre provenant du transport routier.
Dans un premier temps, ces normes s’appliqueront aux grands camions qui représentent entre 65 et 70 % de l’ensemble des émissions de CO2 des poids lourds : en 2025, les émissions moyennes de CO2 des nouveaux camions immatriculés dans l’UE devront être inférieures de 15 % à celles de 2019 ; et en 2030, elles devront baisser d’au moins...
Cette extension du cadre législatif fait suite à la proposition relative aux émissions de CO2 des voitures particulières et des camionnettes, adoptée en novembre 2017 dans le cadre du paquet de mesures sur la mobilité. L’objectif : lutter contre les émissions de gaz à effet de serre provenant du transport routier.
Dans un premier temps, ces normes s’appliqueront aux grands camions qui représentent entre 65 et 70 % de l’ensemble des émissions de CO2 des poids lourds : en 2025, les émissions moyennes de CO2 des nouveaux camions immatriculés dans l’UE devront être inférieures de 15 % à celles de 2019 ; et en 2030, elles devront baisser d’au moins 30 %. Ces évolutions ont été validées fin décembre par le Conseil de l’Union européenne. Le texte fait maintenant l’objet de négociations entre les trois instances, Commission, Conseil de l’Union et Parlement.
Motorisations, aérodynamisme, pneus…
Pour répondre à ces exigences, les constructeurs devront travailler sur les motorisations mais aussi l’aérodynamisme des véhicules qui joue fortement sur la consommation et les émissions de CO2. Enfin, de nouveaux labels énergétiques pour les pneus seront mis en place afin de privilégier les produits les plus efficients, sachant que les gommes pèsent entre 5 et 10 % de la consommation d’énergie des véhicules.