En pleine refonte de sa car policy, le producteur et distributeur de sodas Coca-Cola European Partners (CCEP) cherche à réduire au maximum la place du diesel parmi ses 1 016 véhicules. Un objectif qui passe par l’intégration de modèles hybrides rechargeables et le test de l’électrique. Mais c’est bien l’utilisation des véhicules qui dicte les choix.
Pour optimiser la car policy, le service en charge de la flotte de Coca-Cola European Partners travaille avec le département de la responsabilité sociale et environnementale (RSE) et avec le département « Business ». « Avec les opérationnels, nous cherchons le...
Pour optimiser la car policy, le service en charge de la flotte de Coca-Cola European Partners travaille avec le département de la responsabilité sociale et environnementale (RSE) et avec le département « Business ». « Avec les opérationnels, nous cherchons le bon compromis entre les prestations du véhicule et le TCO, indique Olivier Fricaudet, responsable de la flotte. Quant à l’équipe de gestion de flotte, elle joue le rôle de prescriptrice et informe les différents départements en interne. »
« Pour nos véhicules de service, la car policy compte trois niveaux quand nous en avons créé sept pour les voitures de fonction, explique Olivier Fricaudet. Pour ces dernières, les catégories sont définies par les TCO et le choix se fait à travers les marques référencées, soit une dizaine de constructeurs du segment premium. Le taux de CO2 maximum est de 159 g/km. »
Hybride et électrique
Pour les véhicules de service, Coca-Cola France a décidé de remplacer les Golf breaks par des Corolla hybrides breaks. Elles entreront en parc fin 2021 et début 2022. « Nous serons très vigilants aux consommations sur l’autoroute. Une alternative 100 % électrique aurait été idéale mais l’offre ne le permet pas », déplore Olivier Fricaudet. Tout en soulignant le turnover important chez les commerciaux.
Olivier
Fricaudet,
responsable
de la flotte Coca-Cola
En 2019, Coca-Cola a aussi lancé un test de véhicules électriques pour sa force de vente. L’entreprise aimerait en effet équiper les commerciaux qui parcourent plus de 20 000 à 25 000 km en véhicules électriques ou hybrides rechargeables. « Pour les premiers, observe Olivier Fricaudet, il n’existe pas d’offre compatible, quand les seconds ne sont pas adaptés à un usage intensif sur la route et l’autoroute. En outre, nous ne sommes pas en mesure d’équiper tout le monde en bornes de recharge. »
Depuis quelques mois, Coca-Cola France teste aussi des e-Golf et des Hyundai Kona Electric avec des conducteurs qui disposent d’infrastructures de recharge. L’entreprise mène également des études avec les loueurs pour basculer certains véhicules à l’électrique en étudiant les contraintes d’utilisation et les possibilités de recharge à domicile. « Sans borne à domicile, estime Olivier Fricaudet, nous devrons passer par un passe pour assurer les recharges sur les bornes publiques. » Et pour les gros rouleurs, le diesel sera maintenu. À chaque renouvellement, les responsables de la flotte étudient le profil du conducteur et les utilisations pour trouver le véhicule le plus adapté. Pour les trajets du domicile au travail et les usages privés, l’hybride rechargeable et l’électrique sont privilégiés.
Pour les voitures de fonction, le test de l’électrique vise à mesurer les contraintes de cette technologie. Parmi les freins figurent l’offre limitée, le temps de recharge, la complexité des infrastructures et les prix élevés. « Là encore, nous déployons l’hybride rechargeable uniquement pour les conducteurs qui bénéficient d’une borne à domicile, souligne Olivier Fricaudet. Avec l’électrique, soit la recharge se fait à domicile, soit avec un passe qui donne accès aux équipements ouverts au public. » Point important, pour être éligible à l’hybride rechargeable, les trajets doivent pouvoir se faire à 70 ou 80 % sur le seul mode électrique.
La clé du TCO
Coca-Cola France travaille actuellement à refondre son catalogue de véhicules. En accord avec ses engagements, l’entreprise verdit sa flotte. « Nous faisons au mieux pour maîtriser le TCO, mais l’électrique et l’hybride rechargeable restent plus coûteux, constate Olivier Fricaudet. Cela étant, les loueurs définissent des valeurs résiduelles élevées pour maintenir le TCO à un niveau compétitif. Mais le choix demeure encore restreint et les coûts peuvent être dissuasifs. » Au sein du catalogue, la Passat GTE aurait ainsi pu succéder à son homologue diesel, mais elle n’a pas pu rester dans la même catégorie à cause de son surcoût.
« Quoi qu’il en soit, j’observe une accélération vers l’électrique, note Olivier Fricaudet. À nous de savoir quels véhicules référencer. Il n’y pas de miracle : il faut trouver et fournir les modèles adaptés à l’utilisation. Tant que l’autonomie et les infrastructures de recharge ne sont pas au rendez-vous, le diesel sera encore nécessaire. Mais d’ici 2023, l’offre électrique va se développer considérablement. »
LA FLOTTE DE COCA-COLA EUROPEAN PARTNERS FRANCE EN CHIFFRES
1 016 véhicules: 55 % de VUL et 45 % de VP. Trois types de véhicules de service (véhicules de société, Volkswagen Caddy Van et Peugeot Expert). Une car policy à sept catégories pour les voitures de fonction.
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