Communauté urbaine de Nantes : « Réduire le nombre de véhicules et le kilométrage parcouru »
Bruno Mathieu, directeur des supports logistiques de la communauté urbaine de Nantes, décrit les actions menées par Nantes Métropole dans le cadre de l’application de l’agenda 21 dont la collectivité est partie prenante depuis 2004. Parmi les 21 engagements, la baisse des émissions de CO2 est le premier de la liste.
par La Rédaction -
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Bruno Mathieu est directeur des supports logistiques de la communauté urbaine de Nantes.
« Au 1er avril de cette année, Nantes Métropole gérait 3 028 équipements pour son propre compte et pour la ville de Nantes. Hors engins spécifiques, deux-roues et outillages thermiques, cette flotte comprend 184 poids lourds, 446 véhicules légers de transport, essentiellement des Twingo, et 713 véhicules utilitaires légers. Nantes Métropole et la ville de Nantes disposent aujourd’hui de 34 véhicules fonctionnant au GNV, 342 au GPL et quatre à l’électricité. Cette flotte représente 45 % de véhicules propres du parc de véhicules d’un PTAC inférieur ou égal...
Bruno Mathieu est directeur des supports logistiques de la communauté urbaine de Nantes.
« Au 1er avril de cette année, Nantes Métropole gérait 3 028 équipements pour son propre compte et pour la ville de Nantes. Hors engins spécifiques, deux-roues et outillages thermiques, cette flotte comprend 184 poids lourds, 446 véhicules légers de transport, essentiellement des Twingo, et 713 véhicules utilitaires légers. Nantes Métropole et la ville de Nantes disposent aujourd’hui de 34 véhicules fonctionnant au GNV, 342 au GPL et quatre à l’électricité. Cette flotte représente 45 % de véhicules propres du parc de véhicules d’un PTAC inférieur ou égal à 3,5 t pouvant actuellement admettre une « énergie propre » dans de bonnes conditions de concurrence (berlines et fourgonnettes uniquement) et 33 % par rapport au nombre total de véhicules d’un poids inférieur ou égal à 3,5 t. Nantes Métropole a passé un marché avec Italcar pour l’achat de Fiat Panda à bicarburation essence et GNV. Pour accélérer la réduction du taux de rejet de carbone du parc, il a été décidé de renforcer le suivi de consommation en carburant de ces véhicules et de repérer les anomalies de consommation. Les directions ont été sensibilisées afin d’optimiser l’usage des véhicules GNV et GPL et d’atteindre un pourcentage d’utilisation d’essence aussi faible que possible sur les véhicules à bicarburation.
Afin de faciliter leur emploi, Nantes Métropole a investi en installant un équipement d’approvisionnement en GNV dans deux de ses stations-service. Une étude va par ailleurs être soumise aux élus pour avis sur l’éventuelle généralisation du biodiésel B30 pour les véhicules utilitaires légers, ceci dans l’objectif de limiter les rejets de CO2.
Pour optimiser l’utilisation du parc, un audit a été réalisé en 2009 et 2010 visant à diminuer le nombre de véhicules et le kilométrage global parcouru, tout en tenant compte des contraintes de service en développant par exemple les modes de déplacement doux. Cela permettra de réaffecter une partie des véhicules : soit au parc de véhicules relais mis à disposition par la direction gérant les remplacements lors de réparations, soit à des pools, soit au parc de prêt de courte durée. Ce parc va être mis en place à compter de 2011 afin de pallier la diminution du nombre de véhicules affectés en propre aux directions. Le bilan carbone du parc de Nantes Métropole est passé de 6 211 tonnes en 2005 à 5 884 en 2009. »
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