
Les tarifs s’entendent « à partir de », TTC et hors aides fiscales. Le CO2 indiqué correspond à la fourchette mini-maxi en WLTP. Attention donc à la version choisie, surtout en Business souvent plus lourde et donc plus émettrice de CO2.
Après la Renault Mégane Estate break l’an dernier, la Mégane berline 5 portes s’équipe de l’E-Tech PHEV en 160 ch pour 28 g. Avec les avantages liés au PHEV et les… inconvénients ! En effet, outre une recharge à effectuer le plus souvent possible, le prix élevé débute en Business à 37 300 euros. Le break déjà connu nécessite pour sa part 1 000 euros de plus en Business. On regrettera que cette Mégane ne...
Les tarifs s’entendent « à partir de », TTC et hors aides fiscales. Le CO2 indiqué correspond à la fourchette mini-maxi en WLTP. Attention donc à la version choisie, surtout en Business souvent plus lourde et donc plus émettrice de CO2.
Après la Renault Mégane Estate break l’an dernier, la Mégane berline 5 portes s’équipe de l’E-Tech PHEV en 160 ch pour 28 g. Avec les avantages liés au PHEV et les… inconvénients ! En effet, outre une recharge à effectuer le plus souvent possible, le prix élevé débute en Business à 37 300 euros. Le break déjà connu nécessite pour sa part 1 000 euros de plus en Business. On regrettera que cette Mégane ne puisse accéder à la version full hybrid, avec à la clé un prix inférieur de plusieurs milliers d’euros, tout en affichant probablement un CO2 inférieur ou égal à 120 g.
La Mégane face à la 308
En concurrence frontale, la dernière Peugeot 308 en cours de commercialisation a revu sa plate-forme et ses motorisations, PHEV à la clé. En attendant une hybridation HEV ou MHEV à laquelle le Groupe PSA (Stellantis avec Fiat fait dans l’hybridation légère) ne croit pas vraiment.
Le PHEV venu du 3008 représente donc la seule offre hybridée pour la 308 avec la version de 180 ch/24-27 g à 36 600 euros en Active Pack, et de 225 ch/27 g à 43 300 euros en GT. Peugeot ne propose pas de finition Business spécifique, arguant que les finitions « grand public » sont bien équipées pour les « pros ». Le break SW est facturé 1 200 euros de plus avec un CO2 à 25-27 g en 180 ch et 26-27 g en 225 ch.
Du neuf : le retour de DS sur le segment C avec la nouvelle DS 4, la première génération n’ayant pas vraiment convaincu. Bâtie sur la plate-forme EMP2 V3 de la 308, cette DS 4 millésime 2022 fait donc valoir un PHEV de 225 ch/29-32 g à 38 200 euros. Attention, les livraisons sont prévues pour la fin 2021.
Les trois françaises auront fort à faire face à la récente Volkswagen Golf qui fait étalage de ses motorisations MHEV et PHEV. Le 3-cyl. 1.0 eTSI, avec son alterno-démarreur de 48 V, développe 110 ch pour 117-144 g, obligatoirement en boîte DSG7 à double embrayage. Son prix débute à 30 085 euros en Life et 31 225 euros en Life Business. Dommage : le 4-cyl. 1.5 eTSi de 130 ch passe à 124 g… Ce qui n’est pas le cas bien entendu de la Golf Hybrid PHEV de 204 ch (venue de la Passat) pour 21-33 g à 41 025 euros en Style, pas moins. Une version non disponible en Business, tout comme pour sa version GTE de 245 ch pour 25-36 g à 45 820 euros.
L’A3 en hybride
On retrouve cette motorisation sur l’Audi A3 Sportback 40 TFSIe en 204 ch pour 24-31 g à 38 680 euros et 42 530 euros en Business Line. Elle est complétée par le 1.0 Mild Hybrid de 48 V en 110 ch 30 TFSIe et boîte S-Tronic7 à 116-127 g, pour un plus raisonnable 30 780 euros et 34 630 euros en Business Line. Comme pour sa cousine Golf, la version 1.5 TFSIe MHEV de 150 ch dépasse allégrement les 120 g à 129 g, dommage. Cette A3 existe aussi en berline classique 3 volumes avec coffre, pour un CO2 de seulement 113-125 g en 30 TFSIe de 110 ch à 31 330 euros ou 35 180 euros en Business Line.
Il faut enfin citer la Seat Leon qui partage sa plate-forme et ses motorisations avec ses deux cousines germaines. On retrouve donc l’ensemble 1.4 TSIe PHEV de 204 ch et 25-30 g à 34 950 euros en Xcellence (pas de Business). Le break Sportstourer passe à 26-30 g et son prix à 36 450 euros, toujours en Xcellence.

Passons au premium avec la Mercedes Classe A 5 portes et berline 4 portes, mais aussi sa version « monospace » Classe B et sa version CLA en shooting brake ou en coupé 4 portes du plus bel effet. Ces modèles remportent tous un grand succès en entreprise. Et ce, grâce au PHEV 250e de 218 ch à 22-31 g ou même 20-30 g en 4 portes. Celui-ci se base sur le 1.3 turbo-essence commun à Renault en 160 ch, auquel s’ajoutent les 102 ch du moteur électrique alimenté par une grosse batterie de 15,6 kWh. Comptez jusqu’à 76 km d’autonomie électrique en circuit urbain, avec une journée entière sans recharger.
La gamme Mercedes
Pour la Classe A, le prix débute à 40 600 euros en Style Line, à 42 700 euros en Business Line et à 43 350 euros en berline. La Classe B n’est pas en reste avec cette motorisation PHEV 250e pour 23-33 g à 45 100 euros en Business Line. Enfin, le CLA a aussi l’obligeance de se décliner en Business Line en Coupé 4 portes à 47 950 euros (21-29 g) et à 49 150 euros en Shooting Brake (23-32 g).
De son côté, Ford déroule sa stratégie d’électrification totale de sa gamme. Pour les compactes, c’est la Focus qui défend l’hybridation MHEV sur le 1.0 Ecoboost de 125 ch. Avec une originalité : ce moteur Flexfuel alimenté au bioéthanol bénéficie donc en plus d’un abattement de 40 % de ses émissions pour le malus. Son homologation est à 110-119 g et les prix débutent à 27 600 euros en Titanium X Business. En 155 ch, ce 1.0 Ecoboost MHEV n’est pas Flexfuel et son CO2 débute à 119 g en ST-Line (28 500 euros) ; il passe au-dessus des 120 g dans les autres finitions. Le break SW nécessite 1 000 euros de plus, mais attention aussi au CO2 en fonction des finitions.
L’homologation est moins difficile pour Toyota et sa technologie full hybrid auto-rechargeable sur la Corolla : 122 ch et 101-112 g (28 250 euros en Active et 30 400 euros en Dynamic Business Hybrid Academy) ou 184 ch et 119 g en Design (32 050 euros), voire 111 g en Dynamic Business Hybrid Academy (32 400 euros). Ajoutez 1 000 euros pour le break Touring Sports et 1 g pour chaque version.
L’offre Toyota
Autre star Toyota, l’inusable Prius de cinquième génération. Elle reprend le full hybrid 1.8 essence et électrique de la Corolla, soit 122 ch et 94 g pour 30 950 euros en Dynamic et 32 480 euros en Business Pack Premium Business Academy. La Prius Hybride Rechargeable (batterie rechargeable de 8,8 kWh) passe à 136 ch et tombe à 29 g. Mais son prix fait l’inverse et grimpe à 40 980 euros en Business.
Toyota n’est pas avare de sa technologie et la partage avec son compatriote Suzuki pour les « copies conformes » Swace (Corolla) et Across (RAV4 PHEV, voir ci-dessous). Mais la gamme se limite à une Swace berline 5 portes (pas de break) et une motorisation, le 1.8 HEV de 122 ch/103-115 g à 29 550 euros.
Restons en Asie avec le coréen Hyundai Ioniq qui aligne son Hybrid de 141 ch à 102-106 g pour 28 050 euros en Intuitive et 30 150 euros en Business. Mais aussi son Hybrid Plug-in, toujours basé sur le 1.6 GDi de 105 ch aidé par le moteur électrique de 43 ch (batterie de 8,9 kWh), pour 32 900 euros en Intuitive (pas de Business). Chez le cousin Kia, la récente Ceed en livrée SW break compact défend l’hybridation rechargeable avec cet ensemble 1.6 GDi de 105 ch et moteur électrique de 60 ch, pour au total 141 ch à 29-33 g. Son prix débute à 36 590 euros en Active et 37 220 euros en Active Business. La carrosserie XCeed, baroudeuse berline 5 portes, toujours en PHEV de 141 ch, passe à 32-38 g, toujours excellent, pour des prix identiques.

Dossier - Hybrides et hybrides rechargeables : les gammes 2021
- Segments A-B – Citadines, polyvalentes et SUV hybrides 2021 : la concurrence s’exacerbe
- Segment C – Compactes berlines et breaks hybrides 2021 : la gamme s’élargit
- Segment C – SUV compacts hybrides 2021 : l’embarras du choix
- Segment D – Berlines et breaks familiaux hybrides 2021 : une offre restreinte
- Segment D – SUV familiaux hybrides 2021 : des SUV généralistes et premium
- Segment E-H – Berlines et SUV routiers hybrides 2021 : haut de gamme