Chef des services généraux et responsable du parc automobile chez Compass Group France, Marie Rouvière est satisfaite : « En 2013, nous avons engrangé les bénéfices des actions engagées l’année précédente. Nous avons en effet revisité l’ensemble des postes de gestion de notre parc et remis en concurrence les loueurs ». Pas facile quand l’on a plus de vingt années de relations avec le même prestataire, GE Capital Fleet Services en l’occurrence, devenu au fil du temps l’unique loueur de l’entreprise pour ses 700 véhicules de fonction et de société.
GE est une nouvelle fois sortie gagnant de la consultation grâce à un certain nombre de propositions. « Le point qui a emporté notre décision est la restitution des véhicules. Jusqu’alors, ce processus lourd restait à la charge de nos équipes, avec tout ce que cela impliquait en termes de temps et de coût. Avec iRestitution, nous avons réalisé des économies : le coût de restitution par véhicule a diminué de 19 % sur le dernier exercice. »
D’autres chantiers ont été ouverts avec les équipes de GE Capital, comme la baisse des émissions de CO2. « Il y a cinq ans, nous nous situions en moyenne à quasiment 140 g par véhicule ; actuellement, nous totalisons une moyenne de 115 g. Nous avons bon espoir de faire encore mieux et d’arriver à 100 g d’ici 18 mois », anticipe la responsable. En soulignant que cette stratégie a fait reculer de 3 % la consommation de carburant.
Jusqu’à récemment, le groupe roulait exclusivement en Peugeot ; il a aussi privilégié la gamme Business du constructeur, avec des modèles moins puissants mais mieux équipés et en général très bien accueillis par les collaborateurs. « L’équipement complet de cette gamme a une incidence sur les valeurs résiduelles et permet des loyers plus avantageux et des TVS améliorées », estime Marie Rouvière.
Par ailleurs, sont passés au peigne fin tous les TCO des véhicules mis sur le marché par PSA et qui entrent dans la car policy définie par Compass Group. « Nous les intégrons à notre car policy dès que les TCO sont meilleurs que ceux des modèles en parc. » À cet égard, le rôle de conseil des équipes de GE Capital reste essentiel. Une réunion mensuelle a lieu pour déclencher les renouvellements et évaluer les TCO. C’est ainsi que depuis un mois, les premières DS5 hybrides de Citroën ont fait leur entrée et que désormais, à tous les niveaux de la car policy, un modèle Peugeot et un modèle Citroën sont systématiquement proposés.
Le prochain dossier : la réduction de la sinistralité. Le groupe a connu en 2013 plusieurs problèmes de vols de voitures ou de sièges de véhicules. Ce qui a entraîné une dégradation de la sinistralité et des coûts importants de remise en état, évalués entre 7 500 et 8 000 euros par véhicule.
La flotte de Compass Groupe en chiffres
• 700 véhicules de fonction et de société