APF Entreprises France Handicap – Vosges : des salariés comme les autres
APF Entreprises France Handicap – Vosges : des salariés comme les autres
Pour ses services de livraison et de transport de personnes, le réseau national d’entreprises adaptées et d’établissements et services d’aide par le travail APF Entreprises France Handicap – Vosges adapte ses véhicules aux pathologies de ses salariés. Un fonctionnement qui suppose un processus spécifique pour des conducteurs comme les autres.
« Nous avons dépassé les 240 salariés et comptons en production 90 % de personnes en situation de handicap, avec tous types de pathologie. Certains ont des douleurs d’épaule ou de dos qui interdisent le port de charges lourdes, d’autres ont subi un infarctus, un traumatisme crânien ou une amputation ; d’autres vivent avec des déficiences motrices ou intellectuelles dues à des maladies ou à des pathologies natales comme le syndrome de Little, une affection neurologique », décrit Adrien Fombaron, responsable QSE d’APF Entreprises France Handicap – Vosges.
Pour chaque salarié, le réseau demande donc l’avis du médecin du travail afin de savoir si...
« Nous avons dépassé les 240 salariés et comptons en production 90 % de personnes en situation de handicap, avec tous types de pathologie. Certains ont des douleurs d’épaule ou de dos qui interdisent le port de charges lourdes, d’autres ont subi un infarctus, un traumatisme crânien ou une amputation ; d’autres vivent avec des déficiences motrices ou intellectuelles dues à des maladies ou à des pathologies natales comme le syndrome de Little, une affection neurologique », décrit Adrien Fombaron, responsable QSE d’APF Entreprises France Handicap – Vosges.
Pour chaque salarié, le réseau demande donc l’avis du médecin du travail afin de savoir si la personne est en mesure de conduire un véhicule et quelles sont les adaptations recommandées. Ensuite, si cet avis est favorable, l’objectif est de trouver pour chacun le véhicule qui lui conviendra le mieux. Cela passe d’abord par des questions d’accessibilité.
Tenir compte des pathologies
En pratique, le réseau dispose de seulement trois types de véhicules : des VP, des VUL de type Partner ou Berlingo, et des VUL de type Master ou Vivaro. Du fait de sa hauteur, chaque type est plus ou moins accessible selon les pathologies. « Dans le cas d’une amputation de la jambe, en fonction du perfectionnement et des matériaux de la prothèse, les difficultés à conduire ne seront pas identiques. Il n’y a aucun souci avec les prothèses articulées, tandis qu’il est plus difficile d’entrer et de sortir du véhicule avec une prothèse non articulée », expose Adrien Fombaron.
Ensuite, il faut s’assurer que le conducteur puisse être maître de son véhicule. L’achat d’un véhicule avec boîte automatique suffit dans la plupart des cas, mais il peut aussi être nécessaire d’aménager les commandes. « À titre d’exemple, nous avons eu un salarié avec des difficultés de motricité. Nous lui avons affecté un véhicule de type Partner afin qu’il n’ait ni à se baisser ni à se hisser pour monter à bord. Le véhicule était équipé d’une boîte automatique et nous avions fait ajouter un système “plug-and-play“ de commande au volant, semblable à une boule de routier », relate le responsable QSE.
De même, les tournées sont spécifiquement adaptées. « Des personnes avec des pathologies dorsales supportent la station assise plus ou moins longtemps. Nous ne les plaçons donc pas sur les tournées de 150 km par prise en charge, mais sur de plus petites tournées. Et celles-ci sont optimisées grâce à notre outil de géolocalisation pour rester proches de leur lieu d’habitation, réduire le trajet domicile-travail et donc le temps de roulage global », détaille Adrien Fombaron.
Une accidentologie faible
L’intégration de salariés handicapés rendrait alors l’entreprise plus vertueuse en termes de prévention routière ? « Nous formons tous nos chauffeurs au SST (Sauveteur secouriste du travail), mais aussi à l’éco-conduite et à la conduite en milieu périlleux, sur circuit et en deux ans », répond Adrien Fombaron. Bilan : « Nous avons passé cette année les 3 millions de kilomètres parcourus avec moins de dix accidents (responsables ou non) par an, et uniquement de petits accrochages », se félicite-t-il.
« Les personnes en situation de handicap sont des salariés comme les autres. L’un de nos collaborateurs, atteint du syndrome de Little et souffrant de problème de motricité, effectue sans problème des tournées de livraison. Ainsi, des entreprises pourraient facilement et activement contribuer à l’inclusion de personnes en situation de handicap », conclut Adrien Fombaron. Avec cette précision : « Nous n’avons aucune subvention pour aménager les véhicules en TPMR. »
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