Il n’y a pas une conduite autonome, mais des conduites autonomes qui se déploient par paliers. Aussi distingue-t-on cinq niveaux d’autonomie, des aides à la conduite à l’autonomie au sens strict. Mais si le véhicule autonome est bel et bien en route, il reste encore du temps et de l’argent avant qu’il ne se libère complètement de son conducteur.
Le niveau 1 de l’autonomie est ce que l’on connaît déjà depuis des années avec des véhicules équipés d’un régulateur de vitesse adaptatif : l’automobile freine et accélère seule (actions longitudinales), mais la direction reste assurée par le conducteur (actions latérales).
Le niveau 2 est atteint aujourd’hui par de nombreux véhicules : ce niveau ajoute un contrôle latéral automatisé mais qui accompagne l’action du conducteur. Le volant donne ainsi les corrections nécessaires pour suivre sa file sur l’autoroute, mais dans le même temps un capteur s’assure que le conducteur a toujours les mains sur le volant. Ce qui est obligatoire pour respecter...
Le niveau 1 de l’autonomie est ce que l’on connaît déjà depuis des années avec des véhicules équipés d’un régulateur de vitesse adaptatif : l’automobile freine et accélère seule (actions longitudinales), mais la direction reste assurée par le conducteur (actions latérales).
Le niveau 2 est atteint aujourd’hui par de nombreux véhicules : ce niveau ajoute un contrôle latéral automatisé mais qui accompagne l’action du conducteur. Le volant donne ainsi les corrections nécessaires pour suivre sa file sur l’autoroute, mais dans le même temps un capteur s’assure que le conducteur a toujours les mains sur le volant. Ce qui est obligatoire pour respecter la convention de Vienne datant de 1968, qui impose toujours au conducteur d’assurer la conduite et de rester maître du véhicule.
Entre niveau 2 et niveau 3
Notons que les capteurs en question évoluent : si la plupart réagissent aux micro-mouvements donnés par le conducteur, de nouvelles générations de véhicules comme l’Audi e-tron emploient des capteurs capacitifs de présence des mains sur le volant, ce qui évite d’avoir à donner de petits coups de volant pour se rappeler au bon souvenir du système lors de longues étapes autoroutières (voir notre essai).
La prochaine étape sera le niveau 3 qui s’affranchira justement de la présence des mains sur le volant lors des phases autonomes. Ces phases sont possibles dans des situations bien spécifiques, principalement sur l’autoroute, dans les bouchons ou les parkings. Quelques véhicules (Tesla, Audi A8) auraient la capacité de fonctionner comme cela avec leur collection de capteurs mais les verrous logiciels l’interdisent pour respecter les lois en Europe.
Au niveau 3, attendu d’ici l’an prochain si tout va bien, le conducteur devra donc être prêt à reprendre les commandes à tout moment en cas de besoin, donc pas question encore de faire la sieste ! Alors qu’au niveau 4 justement, il sera donné quelques minutes au conducteur avant de devoir reprendre le volant, ce qui lui laissera le temps pour une autre activité. Mais il faudra attendre encore quelques années. Quant au niveau 5, l’automatisation complète sans la possibilité de conduire (sans volant, donc), il ne sera pas d’actualité avant 2025-2030.
Retrouvez {{title}} dans le Guide Flottes Automobiles.
En utilisant notre site, vous consentez à l'utilisation des cookies.
Ils nous permettent notamment de vous proposer la personnalisation de contenu, des publicités ciblées en fonction de vos centres d’intérêt, de réaliser des statistiques afin d’améliorer l’ergonomie, la navigation et les contenus éditoriaux.
Cependant, vous pouvez à tout moment choisir de désactiver une partie de ces cookies en suivant les instructions fournies sur la page Politique de confidentialité.