
Le contrôle technique automobile va évoluer en France en mai 2018 pour se mettre en conformité avec la dernière directive européenne. Désormais, l’examen comprendra davantage de points de contrôle : actuellement au nombre de 124, ils passeront ainsi à 130. De quoi mettre en lumière 600 défaillances potentielles parmi lesquelles 20 % sont critiques.
Selon le CNPA, ce relevé des défaillances sera plus compréhensible pour l’automobiliste et permettra de mieux appréhender les réparations à effectuer, notamment en ce qui concerne les essuie-glace, le contrôle de la pression des pneus et des ceintures de sécurité.
Les infractions disparaissent
Autre nouveauté, le contrôle technique ne comprendra plus d’infraction en cas de report de contrôle, c’est-à-dire lorsque la visite ne peut être réalisée (véhicule trop sale ou capot moteur ne s’ouvrant pas). L’automobiliste aura deux mois pour effectuer les réparations nécessaires et pour venir faire constater ses travaux dans un centre.
Une vérification du kilométrage sera également effectuée sur le véhicule en comparant les relevés précédents. En cas d’incohérence, un signal sera envoyé au contrôleur et une défaillance mineure sera inscrite sur le procès-verbal de contrôle. Une information qui pourra se montrer utile dans le cadre d’une transaction.
S’agissant de la lutte contre la pollution, le contrôleur devra vérifier si l’équipement (FAP ou catalyseur) monté par le constructeur est bien présent et en état de fonctionnement. Si ce n’est pas le cas, le propriétaire du véhicule se verra opposer une contre-visite majeure.