
À compter de mai de cette année, le contrôle technique va se faire plus strict. Les points de contrôle passeront ainsi de 123 à 133. Pour leur part, les défauts – qui deviennent des défaillances – voient leur nombre augmenter à 610 contre 410 jusqu’ici. Ces défaillances se segmentent en trois niveaux : mineures (140), majeures (341) ou critiques (129).
Dans le cas des défaillances mineures, le véhicule peut rouler et devra être réparé. Mais cela n’entraîne pas de contre-visite car il n’y a pas de danger immédiat. S’agissant des défaillances majeures, le véhicule peut rouler mais présente un danger possible. Il est donc soumis à contre-visite, ce qui exige de représenter le véhicule dans un délai de deux mois.
Défaillances mineures, majeures ou critiques
Quant aux défaillances critiques, elles présentent un danger immédiat comme par exemple avec des plaquettes de frein absentes ou mal montées. Ainsi, le véhicule ne peut plus rouler à partir de minuit le jour de la réalisation du contrôle. Et la contre-visite est à effectuer dans un délai de deux mois, comme aujourd’hui.
Ces trois niveaux doivent permettre d’évaluer plus finement l’état de chaque véhicule et de renforcer ainsi la sécurité routière. « Plus que le nombre de points de contrôle, c’est en réalité la façon de contrôler le véhicule qui va changer, avec une évaluation plus fine des risques pour la sécurité et l’environnement », explique Karine Bonnet, présidente du réseau et directrice générale adjointe ventes et marketing chez Dekra Automotive.
Un nouveau compte rendu sera fourni dans les centres autos. Il sera déclaré « favorable » si aucune défaillance majeure ou critique n’est relevée. Dans le cas contraire, la mention « défavorable » sera notifiée avec obligation de contre-visite ou interdiction de circuler le jour même du contrôle.
Contrôle technique : un coût en hausse de 15 à 20 %
Autre évolution, la durée de l’examen sera plus longue car le nombre de points à vérifier augmente. Et parce que les contrôleurs devront déterminer la gravité parmi un nombre accru de défaillances. En conséquence, le coût du contrôle technique devrait augmenter de 15 à 20 % en moyenne. Même chose pour les contre-visites : leur durée va s’allonger tandis que leurs tarifs oscilleront entre 20 et 30 euros selon les centres et les résultats obtenus.