
Des chiffres notamment avancés par C-Ways, cabinet de conseil en marketing d’anticipation, et sa filiale automobile Autoways, licenciée du SIV. Plus précisément, les ventes de véhicules neufs aux particuliers se sont repliées de 85 % en avril et celles aux sociétés de 84 % (hors professionnels de l’automobile). Du côté des loueurs, la chute atteint 97 % et 92 % pour les véhicules de démonstration.
Les sociétés et l’électrique résistent
« Au cumul annuel, grâce à un meilleur début d’année, les ventes aux sociétés résistent mieux en ne régressant que de 33,5 % contre – 51,8 % pour celles des particuliers », commente C-Ways. Autre constat : les constructeurs français font un peu que la moyenne du marché avec – 78 % pour Renault, – 82 % pour Peugeot et – 83 % pour Citroën.
Pareillement, l’électrique fait un peu mieux que le reste du marché avec une baisse de 61 % de ses ventes, contre – 88,5 % pour les modèles essence et diesel. Enfin, « la perte de volume du marché de l’occasion est supérieure à 77 % et elle s’établit à 24, 3% au cumul des quatre premiers mois de 2020 », précise C-Ways.
Vers la reprise ?
De son côté, le spécialiste de la donnée automobile AAA Data note que les immatriculations ont baissé de 47,99 % à 385 676 unités de janvier à avril 2020 par rapport à la même période de 2019. « Mais s’il est encore beaucoup trop tôt pour en tirer des enseignements, AAA Data a observé cependant une légère reprise de l’activité à partir du 20 avril avec plusieurs journées à 2 000 immatriculations. À suivre dans les prochaines semaines pour voir si ce mouvement se confirme », conclut AAA Data.