Robert Maubé, directeur du cabinet RRMC et consultant pour Flottes Automobiles
Quand il met en place le crédit mobilité, l’employer doit prendre en compte ses coûts. En effet, le crédit mobilité consiste à remplacer un véhicule par une somme d’argent. Il peut s’agir d’une substitution totale ou de l’échange d’un gros véhicule de fonction contre un plus petit moins polluant et souvent électrique, en offrant à un salarié la différence en argent. Le crédit mobilité représente donc, pour ce salarié, de 1 200 à 10 200 euros par an, soit de 100 à 850 euros par mois pour ses besoins personnels de déplacement.
Crédit mobilité : les vrais coûts, en chiffres
Le schéma ci-dessous veut mesurer les vrais coûts, pour un employeur,...
Quand il met en place le crédit mobilité, l’employer doit prendre en compte ses coûts. En effet, le crédit mobilité consiste à remplacer un véhicule par une somme d’argent. Il peut s’agir d’une substitution totale ou de l’échange d’un gros véhicule de fonction contre un plus petit moins polluant et souvent électrique, en offrant à un salarié la différence en argent. Le crédit mobilité représente donc, pour ce salarié, de 1 200 à 10 200 euros par an, soit de 100 à 850 euros par mois pour ses besoins personnels de déplacement.
Crédit mobilité : les vrais coûts, en chiffres
Le schéma ci-dessous veut mesurer les vrais coûts, pour un employeur, liés au remplacement d’un véhicule de fonction par un crédit mobilité. Nous l’empruntons à Robert Maubé, consultant spécialiste des flottes, qui l’a élaboré dans le cadre de son étude sur le crédit mobilité. En colonne 1, le coût annuel d’un véhicule de fonction est fixé à 16 050 euros. Ce coût passera à 5 898 euros pour un crédit mobilité de 4 068 euros par an et des cotisations patronales de 1 830 euros. Gain pour l’employeur : 10 152 euros.
Suite à une négociation avec le salarié concerné, il est aussi possible d’augmenter le montant du crédit mobilité à 6 000 euros (colonne 3). Le coût annuel pour l’entreprise s’accroît et passe à 8 700 euros, avec toujours un gain par rapport aux 16 050 euros de départ. On peut aussi ajouter du crédit mobilité professionnel (colonnes 4 à 7) : on s’aperçoit alors que si le collaborateur utilise son crédit mobilité pour des trajets professionnels, cela peut coûter, in fine, beaucoup plus cher qu’une voiture de fonction (colonne 6), avec une perte de 2 650 euros par an et par collaborateur.
Dans ce tableau, le consultant Robert Maubé raisonne en coût annuel intégral en s’appuyant sur un panel de 60 véhicules de direction, avec une règle Urssaf à 12 %, des cotisations patronales à 45 % et une valeur investie moyenne de 4 068 euros par véhicule.
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