Dalkia : 1 million d’euros de gains avec la télématique
Grâce à la télématique, le spécialiste des services énergétiques Dalkia a vu reculer la consommation de carburant et le nombre d’accidents. Mais plus les années passent et plus les progrès se font difficiles à obtenir. Et les efforts doivent se poursuivre sur le long terme sous peine de voir les résultats se dégrader pour les 6 500 véhicules équipés.
Un cahier des charges précis permet de départager les offres des prestataires avec davantage de rapidité et d’efficacité. Quand fin 2011 et début 2012, Dalkia a décidé d’équiper sa flotte d’une solution de télématique, son besoin a été clairement exprimé dans un document remis aux spécialistes de ces technologies comme TomTom Telematics, Ocean, Masternaut ou Suivideflotte.net.
Dalkia a ainsi précisé aux différents compétiteurs que l’entreprise souhaitait conserver les données et les exploiter à son gré. L’entité du groupe EDF ne voulait pas utiliser la plate-forme informatique du prestataire mais récupérer les données pour les intégrer à ses...
Un cahier des charges précis permet de départager les offres des prestataires avec davantage de rapidité et d’efficacité. Quand fin 2011 et début 2012, Dalkia a décidé d’équiper sa flotte d’une solution de télématique, son besoin a été clairement exprimé dans un document remis aux spécialistes de ces technologies comme TomTom Telematics, Ocean, Masternaut ou Suivideflotte.net.
Dalkia a ainsi précisé aux différents compétiteurs que l’entreprise souhaitait conserver les données et les exploiter à son gré. L’entité du groupe EDF ne voulait pas utiliser la plate-forme informatique du prestataire mais récupérer les données pour les intégrer à ses propres systèmes informatiques.
6 500 véhicules équipés en télématique
Dalkia cherchait aussi à obtenir les kilométrages et les consommations, et à programmer des alertes pour réaliser les opérations de maintenance en temps et en heure. L’entreprise souhaitait en outre optimiser les tournées et la loi de roulage de ses véhicules. Masternaut a emporté le marché et désormais, 6 500 véhicules sont équipés de ses boîtiers de télématique.
Aujourd’hui, les kilométrages réellement parcourus sont collectés pour chaque véhicule, tout comme les consommations de carburant. Les gestionnaires de flotte sont alertés en cas de niveau d’huile trop bas ou d’identification d’un problème technique. Grâce aux données obtenues, Dalkia connaît précisément l’état général de ses véhicules, anticipe les immobilisations pour les entretiens et surveille les consommations.
« Avec la télématique, nous avons réalisé 10 % d’économie sur le carburant », calcule Jean-Luc Celotto, responsable de la gestion des véhicules. Grâce à la solution de Masternaut, Dalkia relève aussi plusieurs indicateurs sur les comportements de conduite : freinages brusques, accélérations vives, arrêts moteur tournant, etc.
À partir de ces données, Dalkia identifie les profils des conducteurs à risques et peut déployer des formations spécifiques à cette population. La sécurité s’en trouve renforcée et alors qu’une conduite plus sûre est également une conduite plus économique, les consommations de carburant partent encore davantage à la baisse.
Une sinistralité en recul de 15 %
La première année, Dalkia a réalisé 8 % d’économies sur le TCO de sa flotte. Quant au coût des accidents, il a diminué de 20 % quand la sinistralité s’est réduite de 15 %. L’économie annuelle atteint 1 million d’euros. « Mais, observe Jean-Luc Celotto, si le management relâche ses efforts et ne mène pas ses actions sur le long terme, la sinistralité et les consommations repartent à la hausse. »
Dalkia cherche à comprendre pourquoi les conducteurs ont des comportements à risques. « Les dérives peuvent être liées au stress et à la pression du management, continue Jean-Luc Celotto. Certains parcourent trop de kilomètres. » L’analyse se fait à partir des données de la télématique et des informations sur la sinistralité transmises par l’assureur. « Maintenant, nous étudions plus précisément les comportements de conduite, explique Jean-Luc Celotto. Pour les consommations et le risque routier, c’est le conducteur qui fait la différence, pas le véhicule. »
Par définition, plus l’entreprise obtient de bons résultats, plus la marge de progrès est faible.
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