Dalkia : un parc entièrement électrifié d’ici 2030
Avec les motorisations propres, Dalkia a opté pour un changement radical. Pour ce spécialiste des services énergétiques, l’objectif est d’électrifier 100 % de son parc de plus de 10 000 véhicules d’ici 2030. Une mutation qui a débuté avec les voitures de la direction et qui va s’accélérer avec la proposition de nouveaux modèles de la part des constructeurs.
Une flotte 100 % électrifiée à l’horizon 2030 : l’objectif est logique pour une entreprise comme Dalkia, filiale d’EDF, dont une partie de l’activité est de produire de l’énergie renouvelable. Une transition néanmoins importante pour ce parc qui compte plus de 10 000 véhicules dont 80 % d’utilitaires : « D’ici quatre ans, l’ensemble des VP va être changé en électrique ou hybride », prévoit Jean-Luc Celotto, chef de service gestion des véhicules.
Pour 2020, ce sont essentiellement les voitures de la direction qui sont concernées. « Nous avions un objectif d’électrification de 125 véhicules d’ici la fin d’année. Compte tenu des délais de...
Une flotte 100 % électrifiée à l’horizon 2030 : l’objectif est logique pour une entreprise comme Dalkia, filiale d’EDF, dont une partie de l’activité est de produire de l’énergie renouvelable. Une transition néanmoins importante pour ce parc qui compte plus de 10 000 véhicules dont 80 % d’utilitaires : « D’ici quatre ans, l’ensemble des VP va être changé en électrique ou hybride », prévoit Jean-Luc Celotto, chef de service gestion des véhicules.
Pour 2020, ce sont essentiellement les voitures de la direction qui sont concernées. « Nous avions un objectif d’électrification de 125 véhicules d’ici la fin d’année. Compte tenu des délais de fabrication et d’approvisionnement, nous avons déjà réalisé les commandes de ces véhicules avant le 30 juin », explique le responsable.
Une flotte en transition
Jean-Luc Celotto, chef de service gestion des véhicules, Dalkia
Progressivement, la transition se diffuse à l’ensemble de la flotte. « Dans chaque catégorie de la car policy, nous avons intégré le maximum de modèles électriques mais aussi d’hybrides rechargeables dotés de 50 km d’autonomie : Mégane, Captur, C5 Aircross, 3008 et 508. Nous introduisons au fil de l’eau les nouveaux véhicules tandis que nous retirons les modèles thermiques équivalents », décrit le responsable du parc.
Sélectionner ces véhicules passe par une analyse des coûts et une réflexion sur leur adéquation avec les besoins des conducteurs. « Il faut identifier l’intérêt économique de ces modèles et vérifier que leur usage est compatible avec la motorisation. Cela va représenter un gros défi pour la gestion de flotte dans l’avenir », commente Jean-Luc Celotto.
Du côté des coûts, ce gestionnaire s’attache à évaluer le TCO des modèles du marché avec leurs différentes motorisations afin de trouver des véhicules qui maintiennent la stabilité des dépenses. « Pour le calcul du TCO, je prends les éléments de référence mesurables : la consommation que je majore un peu, le mode de financement et j’ajoute l’entretien. Ce calcul est traité par un algorithme que j’ai développé », indique Jean-Luc Celotto. Bien entendu, ce gestionnaire prend également en compte la fiscalité. Une donnée variable qui l’a amené à reconsidérer ces choix, même depuis le début de l’année. « Le TCO des hybrides est intéressant aujourd’hui en raison de la fiscalité, avec les 2 000 euros d’aide de l’État. Ce n’était pas le cas avant le mois de mars », constate-t-il.
L’électrique pour 2021
Jean-Luc Celotto estime à 30 000 km par an le seuil au-delà duquel un hybride rechargeable n’est plus intéressant financièrement. Quant aux véhicules électriques, il reporte leur intégration en attendant que les constructeurs offrent des modèles aux autonomies suffisantes. Mais la démarche sera entamée prochainement. « La crise sanitaire nous a amenés à reporter les contrats. Cela va nous permettre de substituer les véhicules à faible roulage par des motorisations électriques en 2021 », anticipe-t-il.
Mais c’est bien sûr avec les utilitaires que ce gestionnaire reste dans l’expectative. « 80 % de la flotte se compose d’utilitaires et nous n’avons pas encore de solutions de la part des constructeurs pour ces véhicules, à part des modèles avec une autonomie insuffisante pour notre usage. Nous en aurons probablement d’ici un an ou deux et dès 2021-2022, nous allons faire un gros travail sur ce parc », projette Jean-Luc Celotto.
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