Dalkia : des véhicules propres pour réduire le TCO
Fort de 10 500 véhicules, à 80 % des utilitaires, le spécialiste des services énergétiques Dalkia, filiale d’EDF, travaille à verdir sa flotte, tout en maintenant ses objectifs de diminution des coûts. Une double démarche qui suppose un calcul très attentif du TCO des différentes motorisations, en incluant notamment le surcoût dû au passage au WLTP.
« La baisse des coûts reste notre priorité et à chaque changement de grille, celle-ci doit être stable en termes de TCO, voire inférieure. Nous ne visons pas forcément moins de véhicules mais une plus grande maîtrise des utilisations et des coûts par véhicule, souligne d’emblée Jean-Luc Celotto de Dalkia France. Pour la future grille, nous allons faire une sélection très stricte entre diesel et essence et intégrer le plus grand nombre de modèles propres. Notre objectif est de rester sous le malus », poursuit ce responsable des 10 500 véhicules du parc.
Pour ce faire, une des options consiste à privilégier des motorisations plus faibles ou à...
« La baisse des coûts reste notre priorité et à chaque changement de grille, celle-ci doit être stable en termes de TCO, voire inférieure. Nous ne visons pas forcément moins de véhicules mais une plus grande maîtrise des utilisations et des coûts par véhicule, souligne d’emblée Jean-Luc Celotto de Dalkia France. Pour la future grille, nous allons faire une sélection très stricte entre diesel et essence et intégrer le plus grand nombre de modèles propres. Notre objectif est de rester sous le malus », poursuit ce responsable des 10 500 véhicules du parc.
Pour ce faire, une des options consiste à privilégier des motorisations plus faibles ou à choisir des hybrides qui disposent de plus de puissance pour des émissions inférieures. « À l’horizon 2030, l’objectif est de passer à un parc 100 % électrique ou hybride rechargeable dans le cadre de la démarche EV100 impulsée par EDF », anticipe Jean-Luc Celotto. Une volonté à laquelle devront répondre les constructeurs partenaires et les loueurs répertoriés.
Passer du diesel aux véhicules propres
Mais le chemin est encore long : le parc de Dalkia France compte aujourd’hui 90 % de diesel sur 10 500 véhicules dont 80 % de VUL. Tous sont de marque française ou fabriqués en France. « Les constructeurs offrent très peu de choix pour les VU électriques ou hybrides, précise Jean-Luc Celotto. L’électrique n’est pas toujours compatible avec les usages de nos techniciens bien que les derniers Kangoo Z.E. répertoriés dans la grille affichent une autonomie de 230 km. Nous avons aussi quelques VU au GNV. 2020 sera une année de transition et nous étudions les VUL que nous devons remplacer et espérons en intégrer 200 à 250 en tout-électrique. » Et Dalkia va jusqu’à envisager, à partir de 2021, de répertorier des modèles étrangers si les français ne proposent pas de VU électriques avec un TCO intéressant.
Pour les VP, l’entreprise fait appel des modèles électriques, hybrides ou essence en fonction des utilisations. Actuellement, sur environ 2 000 VP, 150 sont hybrides ou électriques et une centaine roulent à l’essence. Parmi les modèles inclus dans la car policy, tous également français ou fabriqués en France, le responsable du parc cite les hybrides rechargeables du Groupe PSA, de Renault, dont les futurs Mégane et Captur, et les hybrides non rechargeables de Toyota. « Pour la catégorie des directeurs, avons comparé le nouveau 3008 130 EAT8 à 104 g de CO2 et sa version hybride rechargeable avec 225 ch et des CO2 inférieurs à 80 g. Le TCO du second est plus intéressant grâce au bonus, à une consommation moindre et à des dépenses d’entretien restreintes », se réjouit Jean-Luc Celotto.
Ce calcul est réalisé en sortant du TCO l’investissement lié aux bornes de recharge, soit 1 500 à 3 000 euros par borne, et en amortissant cette dépense sur un temps plus long. Dalkia s’appuie pour le déploiement de ses bornes sur la filiale d’EDF, Izivia. « Au-delà de l’aspect financier, nous avons une vision plus large. L’électrique est bénéfique pour l’image et l’empreinte carbone de Dalkia, ajoute le responsable. Et l’intérêt des diesel reste encore indiscutable pour les gros rouleurs, avec des CO2 meilleurs que ceux de leurs équivalent essence. »
Refaire les calculs de TCO
« Le WLTP vient par ailleurs fausser nos calculs de TCO et nous revoyons toute notre grille en fonction des nouvelles estimations, indique Jean-Luc Celotto. Pour le carburant, je majore d’emblée de 20 à 25 % les données des constructeurs pour obtenir un chiffre plus proche de la réalité. Pour les hybrides rechargeables, je compte une recharge par jour, soit 1,5 euro, et je majore la consommation de carburant de 30 %. »
Pour affiner ses calculs et adapter au mieux les modèles aux besoins, entre autres avec l’électrique, ce responsable bénéficie des remontées de la télématique embarquée qui équipe l’ensemble des véhicules. « Nous connaissons ainsi le kilométrage et la consommation en réel », conclut-il. Rendez-vous en 2021.
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